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 Confréries et autres...

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esprilibre
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kamel Eddine
Caudalie
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Caudalie




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MessageSujet: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyDim Déc 03, 2006 7:11 pm

Pourquoi ce retour (en force) des confréries et autres?
Après le colloque da la tariqa des Tidjaniya, voici que nous assistons à un festival des aissaoua.
Questions!!!
1/ quel est le rôle des confréries en Islam? dans la société je peux plus ou moins l'imaginer
2/ pourquoi sont-elles si nombreuses et si secrètes voir même difficile d'accés?
3/ l'Islam en lui même ne suffit-il pas ou ne permet-il pas l'accés à un degré fort de spiritualité tant recherché?
4/est-il inpératif et/ou recommander d'intéger une confrérie pour accéder à la spiritualité?
5/pouvons-nous imaginer (sans vouloir offenser ni blasphémer, juste des questionnements) un instant que l'équivalent des confréries c'est les nombreuses sectes qui naissent ça et là en occident?
6/et enfin pourquoi l'Homme a besoin de s'abriter dans autant de croyances et de formes de philosophie?, pourquoi a-t-il besoin qu'on lui établisse d'autres règles qu'il se doit de respecter et autres garde-fou à ne pas dépasser, pourquoi nos sociétés ont-elles besoin de tant d'abris?, sommes-nous si égarés et si fragiles que ça? quel est le danger ou plutôt le danger ne vient-il pas d'autant de croyances et de fuites en avant?
Je n'ai personnellement rien contre les confréries et autres formes de spiritualités, mais pourquoi les mettons en avant subitement?
Là, j'avoue que je suis bien égarée.
Alors, si vous pouvez m'éclairer un tant soit peu, et si Sofiane (si c'est le vrai et non un usurpateur) s.v.p mettez un peu d'eau dans mon moulin histoire qu'il se remette à tourner et peut être éclairera ma sombre lanterne.
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kamel Eddine

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyDim Déc 03, 2006 7:33 pm

Citation :
pourquoi sont-elles si nombreuses et si secrètes voir même difficile d'accés

la Tariq tidjania et sa forme de spiritualité est mal perçue par les salafistes, ils les considèrent comme étant EL FIRAQ EDDALLA , et même chose pour le soufisme , quoique il y une partie du soufisme qui est tolérée chez les salafistes qui représente la majorité à l'arabie saoudite.
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SOFIANE

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyDim Déc 03, 2006 8:19 pm

Beaucoup de questions, si peu de réponses! Vaste chantier que vous ouvrez...par où commencer? Je ne crois pas avoir de réponses en vérité, quelques intuitions, même si c'est un sujet qui nous intéresse tous (plus ou moins), non?
1/ les confréries en Islam jouent le rôle de tampon.
Le pacte monothéiste est à la fois simple et compliqué. Devant les excès du polythéisme, il s'agit de faire en sorte qu'il y ait un rapport direct entre l'homme et dieu, sans intermédiaire ni clergé. L'homme est libre devant Dieu, mais il est aussi nu devant lui. Du coup, pour l'homme, le message divin est devenu un poids énorme, trop lourd, d'où l'idée tout de même d'un médiateur : el imam (chez les chiites) el walli essalih (sunnites), l'ami de dieu qui saura expliciter le message divin, nous rassurer, nous, pauvres êtres sans défenses. Ces amis de dieu ont des prédispositions, ils ressentent plus de choses, leur foi est plus forte, etc...Ils sont là pour nous rassurer quand la seule évocation du nom divin ne suffit plus.
2/ Les écoles soufies se sont multipliées au gré des régions que l'Islam atteignait, elles avaient le rôle aussi d'adapter l'islam aux nouveaux peuples qui se convertissaient, de faire en sorte que le choc de la conversion ne soit pas trop violent et adapter un tant soit peu l'islam aux pratiques locales. Mais le soufisme c'est aussi l'idée qu'il y a deux niveaux de compréhension dans le texte divin : al-zahir, l'apparent, ce que tout le monde peut lire et comprendre ; al-bâtin, le caché, ce qui est dessous, enfoui, et qui demande de la part de celui qui désire accéder à dieu un effort plus important, à base d'exercices spirituels (dhikr, samâa, khouloua,...)
3/ d'une certaine manière l'islam est trop exigeant (une totale soumission à Dieu, une totale liberté devant les choix de la vie,...) on se rend compte qu'on ne peut pas être aussi libre et être aussi soumis à la fois, c'est un paradoxe ingérable! A mon avis....
4/ Accéder à une compréhension intérieure plus grande du message divin exige un entrainement, on y arrive pas seul, il faut s'aider de l'expérience des autres. Les confréries sont des lieux qui ont accumulé cette expérience.
5/ Oui, je crois que l'excès des confréries c'est qu'à un moment donné tout le monde peut créer sa confrérie, sans règles précises, en s'éloignant de plus en plus de l'islam originel, d'où des dérives et des sectes potentiels qui font croire tout et n'importe quoi !
6/la peur, la peur devant l'inconnu!! je crois c'est ça le motif essentiel qui motive les croyances, la peur devant l'inconnu, le mystère de la vie, le mystère de la mort surtout (que vais-je devenir?) On a besoin de se rassurer en permanence, le passé nous échappe, l'avenir nous paraît plus qu'incertain. Et surtout on se rend compte que l'homme n'est pas fondamentalement bon, il lui faut des règles sinon : meurtres (fratricides, infanticides) inceste, mensonge, guerres, soif de pouvoir, ...(toutes choses qu'on retrouve intégralement dans la mythologie grecque tellement précieuse, qui nous rappelle que ce qui nous apparaît monstrueux aujourd'hui (par ex une mère qui tue son enfant) non seulement a existé il y a 3000 ans, mais en plus on a jugé bon à l'époque de l'écrire parce qu'on sentait bien que c'était quelque chose de profondément ancré en l'homme!)

Oufff!! je ne m'amuserais pas à répondre à chaque fois comme ça ! Et puis bien entendu tout est toujours bien plus complexe et subtil...
Mais je pense aussi qu'Oumelkheir doit avoir une opinion là dessus, alors à elle de nous éclairer! Help, help Oumelkheir, c'est un bon sujet pour ton émission, non?!
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kamel Eddine

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyDim Déc 03, 2006 9:31 pm

affirm!! c'est un sujet vaste et philosophique et peu de réponse je crois enfin j'aimerai apporté quelques point de vue:
Citation :
d'une certaine manière l'islam est trop exigeant (une totale soumission à Dieu, une totale liberté devant les choix de la vie,...) on se rend compte qu'on ne peut pas être aussi libre et être aussi soumis à la fois, c'est un paradoxe ingérable! A mon avis....

a mon avis c'est le contraire, " avec le respect de votre avis biensur" enfin c'est un débat philosophique étudié en terminal

je crois que l'islam n'est pas trop exigeant parce que dans coran suivant Sourat el Baqara : "Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu'elle aura fait, punie du mal qu'elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous arrive d'oublier ou de commettre une erreur. Seigneur ! Ne nous charge pas d'un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles." sourat 2 verset 286.

je crois que tu peux faire l'essentiel de l'islam toute en commettant des péchés et savoir aussi que Allah est miséricordieux.
Citation :
Accéder à une compréhension intérieure plus grande du message divin exige un entrainement, on y arrive pas seul, il faut s'aider de l'expérience des autres. Les confréries sont des lieux qui ont accumulé cette expérience.


il faut dire que les Oulémas et Éminents ont appris beaucoup de chose dans leurs voyages, IHTIKAK avec les autres Oulémas avec les autres doctrines de l'islam..

et enfin je te remercie sofianej'ai appris quelque chose dans ce que tu as écrit merci Wink


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p_chu

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyDim Déc 03, 2006 10:49 pm

s'ils veulent se réunir qu'ils le fassent !!!

tant qu'ils ne font pas de mal ! Sleep
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Oumelkheir

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyDim Déc 03, 2006 11:38 pm

Coucou Sofiane, je suis là. Caudalie vraiment tes questions sont plus qu'intéressantes et font en quelque sorte débat actuellement parmi les oulamas et autres intéressés par la question, comme toi tiens! Bien avant il y a eu Ibn Badis, qui avait accusé les confréries de faire justement dans l'excès, le charlatanisme et comme a dit Sofiane, ce rôle d'aide ou de soutien qui devait être le premier role de l'Imam est devenu par la suite, dans certaines confréries pas toutes ceci dit, l'intercesseur, c'est a dire exactement ce que l'Islam était venu combattre au départ. Les idoles que les qoraichites adoraient, ils le faisaient comme ils le disaient pour les rapprocher de Dieu. Et on sait bien qu'En Islam, point d'intermédiaire entre nous et Dieu.
Ceci dit, les confréries en Algérie, ont eu un role très important dans la résistance contre les ottomans d'abord et par la suite contre le colonialisme français.
je vous donne en lien quelques chroniques que j'avais présenté à l'époque dans DZ mémoires, émission que nous avions consacré Omar Zelig, Badiâ Haddad, Mona Harbi, Katiba Hocine, Mansour Benkhemou et moi, à la mémoire algérienne, toute la mémoire et rien que la mémoire. Donc ce sont là de modestes participations à sauvegarder la mémoire collective, concernant surtout quelques personnages et quelques notions. Bonne lecture Caudalie, et les autres intéressés aussi
http://lapetitehistoiredanslagrande.blog.ca/?s=khouya&sentence=AND
http://lapetitehistoiredanslagrande.blog.ca/2005/09/01/l_emir_abdelkader~155457
http://lapetitehistoiredanslagrande.blog.ca/2005/08/29/sidi_boumediene~148809
http://lapetitehistoiredanslagrande.blog.ca/2005/08/29/sidi_m_hammed~148803
http://lapetitehistoiredanslagrande.blog.ca/2005/08/29/el_mokrani~148797
http://lapetitehistoiredanslagrande.blog.ca/2005/08/15/lalla_fadhma_n_soumer
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http://historywillteachusnothing.blogspot.com/
esprilibre

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 1:41 am

Oumelkheir stp,
tu pourrais pas nous concocter une émission sur ce thème, c'est passionnant...plizzz bounce
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hamid

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MessageSujet: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 2:05 am

Pour être un bon citoyen,on est pas forcement obligé d'etre ni a gauche ni a droite et encore moins appartenir a un parti politique.c'est la meme approche concernant les confrérie donc je partage l'avis de mon ami pichu.
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Lobscure

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 1:47 pm

Pour répondre a la question de caudalie et pour enrichir ce débat, j’aimerais parler un peu d’histoire :

Le Tassawwuf, cœur de l'Islam, est l'islam vécu dans sa plénitude. Il correspond au degré de l’excellence de la foi et du comportement (al-ihsân, plus de détails dans ce qui suit) qui par la purification du cœur conduit à la sincérité spirituelle (ikhlâs) permettant d’accueillir la Lumière divine, par laquelle on connaît, par laquelle on voit. Ce n’est pas parce que le mot « soufisme » n’était pas en usage aux premiers temps de l’Islam que sa réalité était absente. Au contraire, quand une chose est entièrement vécue par tous, on n’a pas besoin de la désigner. Ce n’est que «lorsque la mondanité se répandit et que les hommes devinrent de plus en plus dépendants des attaches de cette vie, ceux qui se consacrèrent à l’adoration de Dieu se distinguèrent des autres par l’appellation de soufis» (Muqqaddimah, chap XI)

Les premiers soufis de l’islam ont donc été « Sahabat » Rassoul Allah « salla allaho 3alayhi wa Alihi wa sallam », vint ensuit les Tabi3ines, comme al « 7assan Al Basri », « Al Foudhayl Bnou Saki », « Abdo Allah Bnou Al Moubarak ». Arriva Assary Assakaty considéré comme l’imam des imams du soufisme ce dernier est l’oncle et le maître de « El Jounaid » (3em siècle de l’hégire). Tous ceux qui sont venus apres « El Jounaid »(ces élèves ou leurs élèves par la suite) le cite comme leurs cheikh et se réfèrent a lui dans tout leurs faits et dire, chacun selon sa compréhension des dires du cheikh, et c’est ainsi que « Ettorok » naquirent, être soufis a été tellement « en vogue » a une certaine époque de l’histoire de l’islam que toute personne critiquant une des « torok » fut systématiquement traité de « Kofr ».

De cheikh a cheikh et d’élèves à élève les « Torok » ne cessèrent d’apparaître et de disparaître, de la tarika « Al kadiria » fondé par « Abdelkader al Jilani » a « Al Rifa3ia » en passant par el « 7alladj » et les « 7achachine », les Toroks eurent certes pour commun l’islam mais ne se ressemblait pas ou peu, chaque « tarika » avait c rituels (tokousse) et récitations (adhkar) certaines d’elles ne dépassait pas les « dhikr » (dhikr Allah wa Arrasoul « salla allaho 3alayhi wa Alihi wa sallam ») jusqu'à arriver a un certain degré d’extase comme « Al Kadiria, Al Rahmania, Al Khalouatia ou Al Nakchabandia pour ne citer que ceux la, d’autres aller a faire des exercices plus « anormal » que paranormal et se basait sur «Al khawarik » comme les « 3ayssawa » chez nous et les « Rafi3ia » dans le « Machrik ».



La venue d’Ibn Taymia 7em siècle de l’hégire fut pour beaucoup dans la démystification du soufisme du cheikh et des doctrines des Torok existantes , et l’appel au retour vers le soufisme pure, le soufisme du « Salaf » (voir définition du soufisme au début de cet essai), le soufisme devenu a cet époque une un rang social, un poste « politique », la zakat été versé au cheikh soufi (alors que tout le monde pouvait prétendre être wali salih), le souphisme eté alors l’opium du peuple le moyen de les droguer pour mieux régner, citant comme exemple la tarika al Rafi3ia démasquée par Ibn Taymia quant a leurs exercices de marcher dans le feu et dire que c une Karama d’allah, alors qu’il avait prouvé qu’il s’étalaient une pomade qui pouvait être neutralisé a base de vinaigre.

Veint « Ibn al kayim3 avec c écrits sur le soufisme (la référence est « Madarij essalikin »)



1/En ce qui concerne le rôle joué, au début de l’islam, les tourok ont joué le rôle de Da3wa a l’islam, « Al nakchabandia » de part la discipline de c adeptes (yéménite de 7adhramawt) qui on fait connaître l’islam en Asie (Malaisie et Indonésie, premier pays musulman au monde de part le nombre de musulmans 350 millions), « La Tijania » bien après (ces adpetes en afrique, plus 35 millions de musulmans a l’heure actuelle).

Leurs rôles a régressé après que les soufis ce sont tourné vers l’interprétation exagéré et excessive des versets du coran par exemple ; certains sont allé a dire « (O3bod rabbak 7atta yatiaka al yakine) , Lakad Jaana el Yakine et donc on ne va plus prier ) ou sont allé a faire les péchés capitaux (el kaba’ir) et par la suite aller dans une séance de dhikr et croire que cela est plus important que de faire la priere, certains sont meme allé a dire que lire les citations Yoghni 3an assalat. Et comme ils avaient dévié du chemin originel ils ne pouvaient apporter que du mal a l’islam, ce qu’a combattu Ibnou Taymia au début et Ibnou Badis et la Jam3ia des 3oulamas bien après.

En Algérie les toroks on jouées un rôle très important au début de la colonisation française,Al Kadiria de part son héritier El Amir Abdoulkader, El Rahmania « Echeikh el 7addad », Addarkaouia à Ouled Sidi Echeikh, seuls a ne pas avoir portés les armes au nom de leurs tarika les adeptes de la tijania (ce qui leur vaudra les critiques bien après). Apres la fin de la résistance populaire, le role de toroks a régressé, la tijania c même mise au service du colonisateur ( a même été pour beaucoup dans la colonisation de la Tunisie), le soutien d’Aurelie Picard (a l’époque épouse du Khalifa de la zawiya Tijania) aux pères blancs dans leurs campagnes d’évangélisation. Seul Al Rahmania (dans la région d’el Hamel (Boussaâda) et la Kabylie) a continué à lutter contre le colonisateur par « Al 3ilm ». En 1938 après une fatwa émise par Ibn Badis au sujet d’un poème de « la Tarika 3liwia », fatwa approuvée par Al Azhar et Al Zaytouna, Ben 3liwa El Mostgahnemi a tenté d’assassiner Ibn Badis l’accusant de Kofr s’il ne revenait pas sur c dires.

2/je ne suis pas d’accord quand Sofiane parle d’imam (chiite) et wali (sunnite) les citant comme « ami de dieu sachant expliciter la parole du divin), pour comprendre le rôle de l’imam chez les chiite il faut savoir que selon eux : Annabi (n’importe quel nabi) est le Mouballigh donc celui qui transmet la parole de dieu , et a chaque nabi un Wassi (pour les chiites sayidouna Ali karrama allahou wajhah est wassi de sayidina Mohammad « salla allahou 3alayhi wa alihi wa Sallam ») de part leurs liens de parenté (Ali « karrama allah wajhahou » le cousin du nabi « salla allaho 3alayhi wa Alihi wa sallam ») le mari de sa fille, le père de c petits fils, le premier musulman de sa famille, et donc par la même logique ces fils sont c « Awissia » ( et qui de mieux que les petits fils du nabi pour l’être ) et ainsi de suite, el Wassi (pour les chiites) est Ma3ssoum non pas 3issma Divine comme celle du nabi mais Ma3ssoumoun du fait d’un point de vu social, je m’explique : comment penser que el Hossein Ibn Ali, Fils de Ali « karrama allahou wajhahou » et Fatima « radhia allaho 3anha » petit fils du Nabi « salla allaho 3alayhi wa Alihi wa sallam », ayant été bercé dans le berceau de l’islam par le prophète lui-même puis par les prédécesseurs comment pense qu’il pouvait se tromper dans l’interprétation du coran ou du hadith ou et comment penser qu’il pouvait ne pas suivre la doctrine dans c dires et fait , ainsi soit il pour Zain Al 3abidine Ibn Al Hossein Ibn Ali ainsi soit il pour le fils de Zain Al 3abidine etc … El imam ici a un rôle plus important il est considéré comme étant Héritier de « 3ilm Ennouboua ».

Le wali aussi n’explicite pas le message divin puisqu’un wali est une personne qui a atteint un amour pure d’Allah, celui qui le prie par amour pour lui , celui qui se délecte pour l’amour d’Allah, Un mufti par contre explicite, mais pas forcement le wali assalih , un wali salih peut être mufti aussi ( comme l’a été Abdelkader Al Jilani) mais peut n’être que Wali Sali7 ( al Jounayd pour ne citer que lui), être wali est atteindre l’étape d’el Ihssan mais expliquer la religion relève des « fonctions » du Fakih (

قال رسول الله صلى الله عليه وسلم "يحمل مني الدين من كل خلف عدوله, ينفون عنه انتحال المبطلين و تحريف الغالين")) car exige des conditions qu’un simple mota3abid ou Zahid ne pourrait atteindre (les conditions pour la fatwa sont, une parfaite connaissance de la chari3a du Fiq’h, de Oussoul Al Fiq’h, du Hadith, de la langue arabe, et de vécu des gens). J’ajoute que la doctrine de l’islam se divise en deux : tous ce qui est relatif a la 3akida et ce qui est relatif la 3ibada

La 3akida est convictions, la conviction ne peut etre copié ni transmise, on ne peut etre convaincu d’une chose quand le wali de la tarika que je suis l’est, donc la partie 3akida ne nécessite pas de wassit entre l’humain et dieu. La 3ibada (Salat Zakat Sawm 7adj) est le rapport direct entre l’être et son créateur, dieu a exigé qu’elle lui soit dédiée a lui-même sans intermédiaires, donc el 3ibada ne nécessite non plus de Wassit ou intermédiaire.

3/ l’islam nous soumet a des conditions claires, visibles : éviter les interdits (Chirk, Khamr, Mayssir, Akl Al Mayta etc.… ), faire c devoirs (salat, zakat sawm…), et faire du bien autant qu’on peut (قال رسول الله صلى الله عليه وسلم " ما نهيتكم عنه فاجتنبوه وما أمرتكم به فأتوا منه ما استطعتم (ce qui nous envois au classification du degré de fois en islam :

Darajat el islam (Hadith el a3rabi: http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=44&doc=0&IMAGE=%DA%D1%D6+%C7%E1%CD%CF%ED%CB ) Achahada Salat Zakat Sawm 7adj.

Darajat Al imane (el imane billah, al malaik, kotob rossol yawm akhir kadha wa kadar)

I7ssan (plus haut niveau de la foie) (el hadith http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?Doc=9&ID=28021&SearchText=إحسان&SearchType=root&Scope=all&Offset=0&SearchLevel=QBE , et concernant le niveau de Wali Salih je cite el Hadith (http://hadith.al-islam.com/Display/Display.asp?hnum=6021&doc=0&IMAGE=%DA%D1%D6+%C7%E1%CD%CF%ED%CB)



Quant au Thahir et batin, les mavaises interpretations de ces aspects on mené des gens a prétendre Darajat al Woussoul ( a ceux dit Al Jounayd « Wassalou Ila Jahannam »), pour le thahir et batin faut lire comment les prédécesseurs en islam interprétaient , un exemple parmis d’autre de Sahaba en lisant (inna allaha yasma3o wa yara) s’evanouissait, pour nous ça passe « oui c juste un wassf d’allah » dirons nous de nos jours, pour eux c t : yasma3o wa yara il nous voit et nous entend et nous commettons les fautes si petites soient elles…



Pour clore ce sujet fascinant a la fois et fatiguant Wink

4/ mettre les confréries dans le devant de la scène a tjrs été lié a la politique et a l’économie,je m’explique , Noureddine Zenki et Salah Eddine Al Ayoubi étaient Chafi3ite mais aussi Kadirite, pendant leur période Al Kadiria a connu un « Intichar » incroyable, ils ont créer des Zawias a l’époque, certes pour encourager a apprendre le coran et autre science de la religion, a encourager le djihad mais aussi pour promouvoir Al Kadiria auquel ils faisaient partie, l’aspect économique je citerais « Mawlid Sidi Al Badawi en Egypte qui rassemble plus de 6 millions de personnes a Tanta pendant 7 jours, imaginer un peu ce que ça drenne , sachant que l’état égyptien prends en taxe sur les revenus de « la manifestation » 25 %.

Pour en venir a l’Algérie la Tijania par exemple compte 35 millions d’adepte en Afrique si on facilite la venue annuelle pour « la Ziara » de 5 millions d’adepte compter un peu ce que ça pourrait rapporter au contribuable (d’où la construction des hôtels a Ain Madhi, l’aéroport, et le dernier colloque) ceci est l’aspect économique de la chose en Algerie

L’aspect politique, faut savoir que Belkayed oncle de notre président est le fondateur de la Tarika (El Habria) et notre ministre des affaires religieuse Mr Gholam Allah est adepte de la Tarika Echadhilia.



Ceci étant mon avis personnel (le mien et celui de mon frère, bah quoi pouvait pas écrire tout ça tout seul quand même) je laisse ce brouillon entre vos mains



Merci pour votre lecture
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p_chu

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 2:02 pm

merci lobscure pour cette formation accélérée en soufisme !!!

tu serais pas prof quelque part toi ??? study
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Lobscure

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 2:05 pm

dans une autre vie peut etre , ou une autre dimension Wink
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Caudalie




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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:10 pm

Merci à tous pour toutes ces réactions que le sujet a suscité, et c’est vrai que c’est un vaste chantier, pourtant, et à mon humble avis, il mériterait bien d’être « déblayé » voir exploré.
Par ces temps modernes où le progrès fait rage (je plagie maâlich) il serait intéressant de savoir comment ces confréries sont perçues aujourd’hui par le simple commun des mortels.
Quels seraient les choix, influences, et surtout dans quel état d’âme se trouve le prétendant ou futur disciple.
Et surtout sommes-nous aujourd’hui condamnés à penser/croire qu’il n’y a point d’autres alternatives ne serait-ce que pour « humaniser » l’humain (je sais ça ne se dit pas, mais soyez indulgents) et que notre seul exutoire serait de s’allier à un « groupe de pensées ou autres… ou alors de s’enfermer dans sa propre et unique pensée, ce qui serait un sacré frein et une régression à la libre pensée ?
Rassurez-vous je ne relance pas le débat, bien que je le trouve intéressant au plus haut point.
Et avant de re sombrer en espérant émerger un jour…
voici (pour ceux que ça intéresse) une partie d’un texte que j’ai trouvé sur le Net et qui fait une comparaison entre les confréries musulmanes chrétiennes essayant de leur trouver des similitudes.
[color=blue]La problématique confrérique
La comparaison entre les turuq musulmanes et les confréries qui ont fleuri dans l'Occident chrétien entre le XIIIe et le XIXe siècles, pour en résumer les principales conclusions, a fait apparaître quelques similitudes, sans doute suffisantes pour justifier a posteriori l'idée d'établir un parallèle entre les deux phénomènes, contre ceux qui avaient décrété d'emblée et une fois pour toutes qu'ils “ n'avaient rien à voir ”, pour reprendre l'expression usuelle sonnant le glas de tout comparatisme.
Dans les deux cas en effet, des fidèles se rassemblent dans une association de caractère religieux, au sein de laquelle ils s'arrachent momentanément à leurs préoccupations terrestres pour s'adonner en commun à des pratiques en partie identiques d'une religion à l'autre (processions, cortèges funéraires, pèlerinages aux tombeaux des saints). Il en résulte des formes de sociabilité, ici encore largement communes et pouvant présenter dans les deux cas des aspects très profanes : banquets, foires, spectacles, cortèges, excursions, jeux et sports, secours mutuel, etc. D'importants travaux ont été consacrés à ces aspects dans le domaine chrétien depuis une trentaine d'années6 : il y a là une source d'inspiration possible pour l'étude plus récente de l'islam confrérique, dans ses dimensions sociologiques.
Néanmoins, au-delà de ces ressemblances qui s'attachent à des caractères malgré tout secondaires, il reste vrai en effet que, dans leur finalité spirituelle, les deux sortes d'associations religieuses, sont fondamentalement différentes : dans la confrérie catholique, les membres recherchent collectivement le salut individuel de chacun. Ils acquièrent auprès de la papauté des “ indulgences ” destinées à abréger le séjour de leurs âmes immortelles au Purgatoire ; le saint ou le mystère (rosaire, Sacré-Cœur, Saint-Sacrement) auxquels ils consacrent leur dévotion, leur sert d'intercesseur dans ce qui les motive au premier chef : la quête du salut.
De leur côté, les turuq musulmanes sont, comme l'indique le sens littéral du terme arabe qui les désigne, des “ chemins ”, des voies spirituelles qui, à travers un ensemble de connaissances initiatiques et d'exercices pieux, mènent progressivement le “ cheminant ”, étape par étape, vers la vision de Dieu et, finalement, la fusion en Dieu. Le membre aspire donc à l'expérience mystique et le maître de la confrérie, doté d'un pouvoir absolu sur son disciple, est un initiateur, un guide indispensable sur ce parcours. Ce maître spirituel, ce cheikh, a hérité à travers les générations de l'enseignement particulier, des secrets initiatiques mais aussi des charismes du fondateur de l'ordre mystique ou de la branche d'ordre définie par cet héritage spécifique, des ramifications complexes se développant avec le temps, en fonction des variantes introduites par les guides successifs.
Dans les mortifications spectaculaires que s'infligent les membres de quelques ordres au cours de leurs cérémonies, on lira moins l'épreuve, la punition que s'impose l'individu repentant dans la recherche de son salut, que la preuve de la puissance surnaturelle du cheikh capable d'assurer l'invulnérabilité à ses disciples.
Si donc on pouvait considérer que le comparatisme avait été opératoire, dans la mesure où il avait fait apparaître à la fois les similitudes prouvant a posteriori qu'il n'avait pas été totalement hors de propos, et en même temps les différences irréductibles à travers lesquelles on touchait du doigt des spécificités, une question préalable restait posée : dans quelle mesure avait-il été légitime de prendre appui dans une comparaison entre islam et christianisme, sur le phénomène des confréries, ou, en d'autres termes, ce phénomène était-il bien partie intégrante de chacune des deux religions ?
La réponse ne soulève guère de problème dans le cas du christianisme : une fois admis que le catholicisme romain et lui seul est pris en considération, il ne fait aucun doute que les confréries étudiées ont été reconnues et même encouragées par les autorités canoniques compétentes, qu'elles font partie de plein droit de cette religion, quelles que soient la place et la valeur qu'on veut bien attribuer à une forme de dévotion d'ailleurs à peu près disparue aujourd'hui, comme aux pratiques et aux croyances qu'elle implique.
Dans le cas de l'islam, la question est plus complexe et ne suscitera pas la même unanimité. Il ne manquera en effet pas de commentateurs musulmans pour considérer que nous avons abusivement attribué à l'islam des phénomènes qui lui sont entièrement étrangers, en parlant des turuq et même plus généralement du soufisme. De noirs desseins nous seront éventuellement attribués dans cette entreprise comme de chercher à vouloir dénaturer l'islam et le diviser. Ces puristes ou plutôt ces extrémistes appartiennent à une tendance ancienne de l'islam qui plonge ses racines dans l'école juridique hanbalite et postérieurement dans la doctrine d'Ibn Taimiya, et qui se poursuit dans le wahhabisme d'Arabie et dans tous les courants actuels qualifiés communément ici d'intégristes. Ils rejettent comme hérétiques l'enseignement des cheikhs, leur emprise sur les fidèles, et le culte dont ils sont l'objet, notamment les pèlerinages à leurs tombeaux.
Néanmoins, n'en déplaise à ces censeurs, nous ne pensons pas qu'on puisse nier l'appartenance du phénomène confrérique à l'islam, non seulement d'un point de vue historique et sociologique puisque les société musulmanes ont sécrété des ordres mystiques de ce type, au moins depuis le VIe siècle de l'Hégire (XIIe siècle de l'ère commune) dans la quasi-totalité du monde musulman, et qu'ils en sont l'une des spécificités, mais même au regard de l'orthodoxie religieuse : les néo-hanbalites dont nous avons évoqué la position ne représentent pas en effet et n'ont jamais représenté l'attitude unique du sunnisme orthodoxe (pour ne pas parler du chiisme), lequel est d'ailleurs loin d'avoir jamais connu la centralisation des instances de légitimation doctrinale propre à l'Église romaine. D'autres grands docteurs comme Ghazâlî (1058/1111) ont soutenu au contraire que la mystique, dans certaines limites, était parfaitement conciliable avec l'orthodoxie, qu'elle puisait ses sources dans l'exemple du Prophète, et qu'il n'y avait donc pas nécessairement d'opposition ni même d'incompatibilité entre soufis et oulémas. Dans la pratique un distinguo a été généralement établi entre les confréries licites ou acceptées (lesquelles ont d'ailleurs joué un rôle essentiel dans la diffusion de l'islam dans plusieurs parties de l'Afrique et de l'Asie) et les confréries illicites ou condamnées, qui s'étaient placées par les excès de leurs croyances et de leurs pratiques en marge de l'orthodoxie doctrinale et juridique. Il reste vrai malgré tout que l'islam mystique des tekke (les couvents des confréries) que nous avons pris en considération, même quand il reste dans les limites de l'orthodoxie, représente un aspect de l'islam (certains diront un “ autre islam ” ou un “ islam parallèle ”) plus souple, plus ouvert (jusqu'au syncrétisme parfois), plus protéiforme que l'islam rigide de la mosquée et de la madarsa (l'école supérieure islamique).
Les voies de la sainteté
La confrérie catholique se réclame d'un saint (ou d'un mystère) intercesseur. La confrérie musulmane est née d'un saint et produit des saints. Ainsi avions-nous été conduits à prolonger l'étude confrérique par une réflexion comparatiste sur la sainteté. Tel fut l'objet de notre deuxième réunion, dont proviennent les six textes que nous publions aujourd'hui7.
Sur ce second thème, la question préalable de la légitimité du comparatisme se posait a priori avec encore plus d'évidence. L'islam en effet ne connaît pas de saints à proprement parler, mais seulement des “ proches de Dieu ” (walî, pl. awliyâ'), la différence entre les deux notions étant d'ailleurs illustrée par le fait que les coptes d'Égypte emploient pour désigner leurs saints un terme arabe autre que walî : celui de qiddîs (pl. qiddîsûn). Pourtant, même si l'islam, dominé par le tawhîd, le dogme de l'unicité de Dieu, ne reconnaît en aucune façon à ses walî la place qui est celle des saints dans la liturgie catholique, le culte des saints et les pèlerinages à leurs tombeaux n'en sont pas moins une réalité évidente des sociétés musulmanes.
Une autre différence majeure semble attachée aux instances de consécration : c'est apparemment l'Église qui fait les bienheureux et les saints, au terme des longs et minutieux procès instruits à Rome par la Congrégation des rites, alors que seules jouent dans l'islam la vox populi, la fama sanctitatis, mis à part le cas bien particulier de l'Égypte : dans ce pays qui est le seul à avoir légalisé et organisé les turuq, le ministère des awqâf (legs pieux) et le Haut Conseil des confréries soufies interviennent pour officialiser après enquête le statut de saint, non sans décalage, comme le relève C. Mayeur-Jaouen, avec les critères populaires. Mais la divergence entre les deux situations n'est peut-être pas si tranchée qu'il y paraît, car, en fait, comme le rappelle C. Renoux, “ l'Église ne "fait" pas les saints mais prend en compte les manifestations d'une réalité céleste ” et “ le procès de canonisation a pour première tâche de vérifier l'existence de cette fama sanctitatis ”. Or en islam comme en chrétienté “ les signes que Dieu ne manque pas de donner pour manifester aux yeux des vivants cet état privilégié ” sont les mêmes : les miracles surtout, accomplis in vivo ou post mortem, qui viennent catégoriquement mettre un terme aux hésitations qu'on pouvait garder sur un personnage singulier, les charismes ou dons surnaturels de ce dernier, à quoi s'ajoutent l'imputrescibilité du cadavre et l' “ odeur de sainteté ”, exhalée par celui-ci, “ parfum inconnu sur terre, d'une fragrance et d'une suavité exceptionnelles ”.
Existe-t-il néanmoins un type de saint musulman et un type de saint chrétien dont les identités respectives renverraient à l'essence de chacune des deux religions ? Ce serait ignorer que dans l'un et l'autre cas, le saint ou la sainte n'entre jamais dans un moule prédéterminé, mais représente toujours au contraire, plus ou moins, une figure imprévisible, anticonformiste, paradoxale, dont on a pu comparer l'innovation en matières spirituelle et morale à la créativité de l'artiste. Il commence toujours par surprendre ou même faire scandale. Les vies de saints, dans les deux traditions, fourmillent ainsi d'anecdotes représentant le héros, dessillant sans ménagement les yeux d'un public aveuglé par les idées reçues, sans dédaigner mises en scène et coups de théâtre.
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:10 pm

suite...
L'historien des religions met de l'ordre dans cette diversité qui fait que chaque saint est différent et unique, en établissant une typologie des saints, or celle-ci reste en gros valable d'une religion à l'autre. Dans les deux cas, on retrouve ainsi l'opposition entre le docteur et l'innocent, ce dernier prenant dans l'islam la forme du majdhûb, le “ ravi en Dieu ” ; ou encore entre le mystique et le saint plus ancré dans le siècle.
Quant au rapport avec les biens matériels, D. Gril l'explicite pour l'islam dans des termes qui ne dépayseront guère le familier du christianisme : pauvreté, dédain des richesses, renoncement au monde et à ses pompes sont généralement considérés comme plaçant le disciple sur la voie de la sainteté tracée par le Prophète, même si ce dernier n'encourageait pas la mendicité, faisant au contraire l'éloge du gain acquis par le travail. D'autre part, le renoncement total aux biens, la “ sainte mendicité ”, n'est de toute façon pas le seul mode de sanctification. Une certaine aisance est la condition de l'aumône faite aux particuliers ou aux institutions pieuses, cette aumône qui purifie et attire les bienfaits divins, par laquelle on expie et “ éteint la colère du Seigneur ”. Elle définit à elle seule un modèle de sainteté, dont Abû l-'Abbâs al-Sabtî de Marrakech qui “ portait de beaux vêtements ” et “ fit de l'aumône sa règle de vie et sa doctrine ” donna une éclatante illustration. Du reste, pauvreté ou richesse ne sont pas en soi des critères de sainteté. Ce sont des qualités relatives par rapport à une pauvreté inéluctable, ontologique de l'homme.
Si l'on considère d'autre part le saint musulman face à la mort, comme le font M. Chodkiewicz et E. Geoffroy, on retrouve une palette de notations diverses, voire opposées, qui, à leur tour, ne déconcerteront pas le chrétien. Il y a deux morts pour le saint : une première mort, métaphorique, qui est une mort à lui-même, aux faiblesses qu'engendrent les appétits et les passions (elle se décompose elle-même en plusieurs morts selon les genres de servitudes dont chacune affranchit le saint) . Cette “ mort avant la mort ”8, par laquelle se réalise l'“ absence au corps ”, l'absence au monde, la libération de la “ léthargie de l'âme ” est un objectif essentiel de l'initiation soufie et des disciplines qu'elle induit. M. Chodkiewicz met l'accent sur l'une d'entre elles, élément essentiel de la tarbiyya, l'éducation des disciples aspirant à la sainteté : le “ retrait à l'écart des hommes ” ('uzla). Il est réalisé au moyen de retraites (khalwa), aux conditions soigneusement détaillées et généralement accomplies sous la conduite d'un cheikh, dans une mosquée, dans le désert, dans le voisinage des tombes, ou enfin dans une cellule à la configuration très précisément définie, de manière à constituer “ une sorte de tombeau anticipé ”. Au cours de sa retraite, l'aspirant à la sainteté, fait l'expérience de l'insensibilisation totale à toutes les concupiscences tant charnelles que spirituelles.
Cette “ mort initiatique ”, quelle que soit la méthode par laquelle on y parvient, précède et en principe abolit “ la mort mondaine ”. E. Geoffroy souligne combien la mort physique, redoutée par l'homme ordinaire, est au contraire généralement dédaignée par le saint (“ Mort, où est ta victoire ? ”) qui appelle au contraire de ses vœux le départ de ce bas-monde, “ prison du croyant ”, condition nécessaire à la réalisation du seul objectif désirable, “ la rencontre avec l'Aimé ”. Le même évoque l' “ aspect joyeux et festif ” de certains saints qui meurent “ en riant ”, ou l'humilité de certains autres au moment du passage et la “ tendresse ” dont ils entourent leur propre tombe, ou encore la recherche du supplice, de la “ passion ” chez quelques-uns comme Hallâj, soufi de Bagdad, exécuté en 309/921. Mais cette étude rappelle aussi que la sainte mort peut être également douloureuse comme une mort ordinaire, marquée par l'angoisse à l'heure d'affronter Dieu, et que le Prophète lui-même, selon certains auteurs, aurait enduré la souffrance physique.
De ces aperçus, il ressort que les formes de la sainteté varient à l'intérieur d'une religion, mais en même temps que des variations analogues se retrouvent dans le christianisme et dans l'islam. Cette constatation permet de conclure qu'aucune des deux religions n'induit nécessairement, par essence, une forme de sainteté unique et spécifique, mais que des facteurs socioculturels plus larges favorisent certaines formes particulières de sainteté à un moment donné, en un lieu donné.
C. Mayeur-Jaouen, de son côté, démontre en quelque sorte a contrario la thèse du poids des déterminations socio-historiques par rapport à un essentialisme religieux en comparant saints musulmans et saints coptes dans un même milieu, celui de l'Égypte contemporaine. Elle rejette en effet l'a priorisme habituel consistant à traiter les saints des deux religions en les séparant hermétiquement, comme si, précisément, ils appartenaient à deux mondes irréductiblement différents. Elle souligne au contraire, sans rien sacrifier des nuances nécessaires, les nombreux points communs aux deux communautés partageant un environnement de toute façon favorable au “ foisonnement ” des saints, mais qui l'est encore plus dans le cas de la communauté chrétienne en position très minoritaire (les Coptes sont 8 % de la population égyptienne) et se sentant menacée dans sa survie. Au-delà des différences de terminologie, des similitudes frappantes réunissent les saints des deux religions, tant du point de vue de la typologie que des pratiques de leurs dévots (fêtes commémoratives, pèlerinages, sacrifices d'animaux, circoncisions, miracles, propagande pour les saints par la brochure et la cassette), certaines manifestations rassemblant même les fidèles des deux religions.
En même temps néanmoins, les conditions de l'étude permettent à l'auteur d'isoler certaines différences qui renvoient à ce qu'il faut imputer, au-delà du milieu social commun si influent par ailleurs, à ce qui émerge comme des noyaux durs respectifs des deux religions : dans le culte des saints coptes la place des sacrements, des reliques et des images (picturales ou photographiques), porteuses de baraka (même si certaines confréries musulmanes, comme la Burhaniyya, utilisent désormais, elles aussi, les photos des saints) ; du côté des saints musulmans, l'importance de la transmission des chaînes initiatiques de maître à disciple et les références soufies en général.
La question de la chasteté est également discriminante : la sainte chrétienne est vierge ; la musulmane, si elle n'est pas nécessairement vierge, devient en tout cas chaste ; de même le célibat s'impose au saint copte ; il caractérise aussi généralement le saint musulman de type majdhub (de même que les derviches de quelques ordres), mais il n'est nullement général chez le saint musulman : la chasteté ne fait évidemment pas partie du modèle prophétique.[/color]
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:13 pm

wach caudalie tu prepares ta liscence 3la Dh'harna ??? Wink
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:24 pm

SOFIANE a écrit:
Beaucoup de questions, si peu de réponses! Vaste chantier que vous ouvrez...par où commencer? Je ne crois pas avoir de réponses en vérité, quelques intuitions, même si c'est un sujet qui nous intéresse tous (plus ou moins), non? il vaut au moins de s'y pencher
1/ les confréries en Islam jouent le rôle de tampon.
Le pacte monothéiste est à la fois simple et compliqué. Devant les excès du polythéisme, il s'agit de faire en sorte qu'il y ait un rapport direct entre l'homme et dieu, sans intermédiaire ni clergé. L'homme est libre devant Dieu, mais il est aussi nu devant lui. Du coup, pour l'homme, le message divin est devenu un poids énorme, trop lourd, d'où l'idée tout de même d'un médiateur : el imam (chez les chiites) el walli essalih (sunnites), l'ami de dieu qui saura expliciter le message divin, nous rassurer, nous, pauvres êtres sans défenses. Ces amis de dieu ont des prédispositions, ils ressentent plus de choses, leur foi est plus forte, etc...Ils sont là pour nous rassurer quand la seule évocation du nom divin ne suffit plus.Pourtant le monde n'est guère meilleure, à qui la faute, où se trouvent les lacunes, les excès et dépassements ou le mauvais apprentissage où simplement la sagesse ne peut être de ce monde comme vous dites difficile d'être libre et soumis à la fois!
2/ Les écoles soufies se sont multipliées au gré des régions que l'Islam atteignait, elles avaient le rôle aussi d'adapter l'islam aux nouveaux peuples qui se convertissaient, de faire en sorte que le choc de la conversion ne soit pas trop violent et adapter un tant soit peu l'islam aux pratiques locales. Mais le soufisme c'est aussi l'idée qu'il y a deux niveaux de compréhension dans le texte divin : al-zahir, l'apparent, ce que tout le monde peut lire et comprendre ; al-bâtin, le caché, ce qui est dessous, enfoui, et qui demande de la part de celui qui désire accéder à dieu un effort plus important, à base d'exercices spirituels (dhikr, samâa, khouloua,...)
3/ d'une certaine manière l'islam est trop exigeant (une totale soumission à Dieu, une totale liberté devant les choix de la vie,...) on se rend compte qu'on ne peut pas être aussi libre et être aussi soumis à la fois, c'est un paradoxe ingérable! A mon avis....Là, je partage tout à fait votre point de vue.4/ Accéder à une compréhension intérieure plus grande du message divin exige un entrainement, on y arrive pas seul, il faut s'aider de l'expérience des autres. Les confréries sont des lieux qui ont accumulé cette expérience.
5/ Oui, je crois que l'excès des confréries c'est qu'à un moment donné tout le monde peut créer sa confrérie, sans règles précises, en s'éloignant de plus en plus de l'islam originel, d'où des dérives et des sectes potentiels qui font croire tout et n'importe quoi !
6/la peur, la peur devant l'inconnu!! je crois c'est ça le motif essentiel qui motive les croyances, la peur devant l'inconnu, le mystère de la vie, le mystère de la mort surtout (que vais-je devenir?) On a besoin de se rassurer en permanence, le passé nous échappe, l'avenir nous paraît plus qu'incertain. Et surtout on se rend compte que l'homme n'est pas fondamentalement bon, il lui faut des règles sinon : meurtres (fratricides, infanticides) inceste, mensonge, guerres, soif de pouvoir, ...(toutes choses qu'on retrouve intégralement dans la mythologie grecque tellement précieuse, qui nous rappelle que ce qui nous apparaît monstrueux aujourd'hui (par ex une mère qui tue son enfant) non seulement a existé il y a 3000 ans, mais en plus on a jugé bon à l'époque de l'écrire parce qu'on sentait bien que c'était quelque chose de profondément ancré en l'homme!) pourtant là aussi, l'expérience nous enseigne la plus grande réserve, prudence et vigilence car même un adepte ou disciple peut se montrer "excrécrable" ou avoir un comportement pas digne des principes qu'il épouse.

Oufff!! je ne m'amuserais pas à répondre à chaque fois comme ça ! Allez c'est pour la bonne cause non? navrée quand même et merci Et puis bien entendu tout est toujours bien plus complexe et subtil...
Mais je pense aussi qu'Oumelkheir doit avoir une opinion là dessus, alors à elle de nous éclairer! Help, help Oumelkheir, c'est un bon sujet pour ton émission, non?!
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:27 pm

p_chu a écrit:
s'ils veulent se réunir qu'ils le fassent !!!

tant qu'ils ne font pas de mal ! Sleep
et si ces confréries ne font pas de mal (?!...) font-elles du bien? où sont-elles dispensées?
Salut à toi professeur Centre Hospitalo Universitaire!!!
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:28 pm

p_chu a écrit:
s'ils veulent se réunir qu'ils le fassent !!!

tant qu'ils ne font pas de mal ! Sleep
et si ces confréries ne font pas de mal (?!...) font-elles du bien? où sont-elles dispensées?
Salut à toi professeur Centre Hospitalo Universitaire!!!
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:33 pm

Merci, kamel et merci Lobsure franchement tu nous a bien éclairé c'est le frangin qui appuie de temps à autres sur l'iterrupteur pour que tu ne sois plus dans les ténèbres?
Merci encore à tous, quand à Oumelkhier ça ne serait peut être pas un mauvais sujet pour ton émission.
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kamel Eddine

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:34 pm

Caudalie a écrit:
Merci, kamel et merci Lobsure franchement tu nous a bien éclairé c'est le frangin qui appuie de temps à autres sur l'iterrupteur pour que tu ne sois plus dans les ténèbres?
Merci encore à tous, quand à Oumelkhier ça ne serait peut être pas un mauvais sujet pour ton émission.
.

pas de quoi Embarassed Embarassed une modeste contribution
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 7:38 pm

de rien mon amie, ceci dit le sujet est tjrs ouvert au debat, d'ailleur j'ai imprimé ton texte pour pouvoir le lire a laise et essayer de preparer klk chose dessus (avec mon frere bien sur) inchallah
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Oumelkheir

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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 9:31 pm

Très bon sujet Caudalie, oui en effet ça mériterait une (plusieurs) émission, je suis en train d'y réfélchir. merci Lobscure pour tous les éléments d'information, vraiment très intéressant. Yattik eçaha toi et ton frère:king:
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 9:36 pm

de rien de rien je n'ai fait que toucher edhahir reste le batin pour toi

je ne raterais pour rien ton emission si tu decide de la faire
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 9:49 pm

merci a kamel et a lobscur,je dois avouer que j etais ravie de lire vos commentaires sur les confreries et le soufisme je n ai pas l occasion d en dicuter avec mes amis malheuresement et moi qui voulais connaitre l avis des gens sur ce sujets je vous remercie je suis servie j ai lu pas mal de livres sur le soufisme et je m y interresse depuis peu mais il faut dire que mon interet a cela ne c est pas fait par hasard mon grand pere est fakir com on dit et son frere etait le cheikh el 3allaoui de tlemcen bref si vous avez des titres d ouvrages interressants les amis faites moi signe car j ai epuise le stock te3 ed dar merci
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 9:54 pm

esma a écrit:
mais il faut dire que mon interet a cela ne c est pas fait par hasard mon grand pere est fakir com on dit et son frere etait le cheikh el 3allaoui de tlemcen

allah ybarek enchanté de vous avoir parmis nous

esma a écrit:
bref si vous avez des titres d ouvrages interressants les amis faites moi signe car j ai epuise le stock te3 ed dar merci

faut commencer par nous dire kels livres as tu lu comme ça on saura koi te donner Wink merci
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MessageSujet: Re: Confréries et autres...   Confréries et autres... EmptyLun Déc 04, 2006 10:01 pm

les derniers etaient le baba du soufisme par gerard chauvin le face a face des coeurs de fouzi sekali et le soufisme de matin lings si je ne metrompe
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