panaf dites vous??

Abdallah a écrit:

....des beaux des beaux

Arrête de te faire du mal...

tu devrais lire les livres de l'anep, abdallah, entre les rééditions de césaire, préfacées par kitucé, et les mémoires de malgaches à la pelle, tu as de quoi passer un été d'enfer
et je ne me fais pas du mal en écoutant la radio, elle est dans un coin de la cuisine et quand j'y passe, je gobe une perle comme un ecstasy pour me faire voir la vie en rose
quant au penchant populiste que nous avons tous, citoyens de beauté qui sont les seuls héros, ok, on sait que c'est pas de la confiture aux cochons, que nous sommes des gens bons
et débonnaires et qu'on est même prêts à aller voir amazigh ou ait menguelet en concert, mais pourquoi faut il attendre un panaf pour ça alors que ça devrait êt la norme de nos mornes étés

en plus je dis jamais des trucs aussi grandiloquents que "mon métier, c'est ma raison d'être", sinon mon être profond aurait été pulvérisé depuis vingt cinq ans de censures, de coups fourrés, de chausses trappes et autres trahisons, et pourtant je sarabande encore

alpha blondy ce soir, toi qui nous mettait avec karim de la bonne zik, tu t'en désinteresses, pourquoi cher omar et pourquoi ce ton amer et désabusé, combien de gens dans tous les secteurs,ont été passé à la trappe parce qu'ils ne plaisent pas aux chefs du moment, ce n'est pas nouveau et puis avec le S.E que vous avez à la tutelle, je ne vois rien de bon venir de lui.

alpha, c'est comme mory kante, ça fait un quart de siècle qu'on s'en fout, moi je voulais tiken jah fakoly, alors je boude...
(c'est pas vrai, je m'éclate tous les soirs incognito au milieu d'une foule ivre de bonheur et de reconnaissance pour ce fabuleux cadeau de nos décideurs)

zeligomar a écrit:

en plus je dis jamais des trucs aussi grandiloquents que "mon métier, c'est ma raison d'être", sinon mon être profond aurait été pulvérisé depuis vingt cinq ans de censures, de coups fourrés, de chausses trappes et autres trahisons, et pourtant je sarabande encore

Enculeur de mouches, tu as bien saisi ce que je voulais dire.

Cela dit, je suis très occupé, je dois livrer des ouvrages (dans le cadre du panaf')

ya "exterminez toutes ces brutes" dans le lot? c'est l'occasion de lancer le buzz sur le livre le plus indispensable en ces époques troublées, écrit par un suédois improbable et implacable, sven linqvist, et écrit entre ain salah et plus au sud, le genre de livre qui change la vie et le regard sur le monde, sur l'afrique, le désert, darwin, joseph conrad et la solution finale, donc si tu as réussi ton coup de faire financer ce brûlot par ceux qui tiennent à nous protéger contre nous même, tu seras pardonné pour toutes tes turpitudes, et j'espère qu'il y aura un exemplaire gratuit pour tous les forumeurs qui le méritent...

zeligomar a écrit:

ya "exterminez toutes ces brutes" dans le lot? c'est l'occasion de lancer le buzz sur le livre le plus indispensable en ces époques troublées, écrit par un suédois improbable et implacable, sven linqvist, et écrit entre ain salah et plus au sud, le genre de livre qui change la vie et le regard sur le monde, sur l'afrique, le désert, darwin, joseph conrad et la solution finale, donc si tu as réussi ton coup de faire financer ce brûlot par ceux qui tiennent à nous protéger contre nous même, tu seras pardonné pour toutes tes turpitudes, et j'espère qu'il y aura un exemplaire gratuit pour tous les forumeurs qui le méritent...

Évidemment cher cheikh !!!! il est bel et bien dans le lot, et je le récupère dans quelques jours !!!

Moi je veut le mien avec l'empreinte du crane du cheikh en guise d'autographe !

j'ai vu ça: Bienvenue en enfer : les trois guerres civiles au Congo- Brazzaville,entre 1993 et 1998. Une heure trente à couper le souffle, par Dieudonné Niangouna, né en 1976. Sur les gradins, on se frotte les oreilles ; on a beau perdre des mots, impossible de prétendre qu’on n’a pas tout compris. Parfaitement entendue, l’histoire du vieux sur le chemin avec ses livres, «deux semaines qu’il marche et quelques heures depuis qu’il nous ralentit avec sa bosse en forme de balluchon et son cartable de vieux retraité sur la calvitie», abattu pour un lapsus : il a dit qu’il était «infiltré» et pas «sinistré». Logique implacable des miliciens illettrés : «Le vieux était un menteur […] un enseignant qui se coupe sur un mot après quarante ans de carrière j’aimerais bien qu’on m’explique.»
Tout aussi limpide l’expression «foutre quelqu’un en Marcel» : «Lui arracher les deux bras au niveau des épaules avec une machette.» Pas moins audible le «type dessoudé par les rebelles avec une lance qui lui raidit de l’anus à la gorge fait son quarante-cinquième jour de mort», et que dire du dandy, le «sapeur» droit arrivé de Paris, la jambe «savatée» par un obus sur le pont du Djoué, se jetant à l’eau sur le chemin de l’hôpital ?
Toutes ces histoires, ces «inepties» revécues, remâchées, recrachées, qui coincent parfois dans le gosier en syllabes répétées, avant que ça coule, Niangouna les a vécues - il en porte des marques sur le corps -, vues, entendues. Mais il ne prétend pas au titre de témoin : «Mon écriture modifie les images du souvenir, d’autant plus que je l’ai fait dix ou quinze ans après les événements. Je ne fais pas du reportage ou du théâtre documentaire. On est très loin du réel mais tout proche d’une vérité qui traverse les déchirures de ma propre vie et celles de tous ceux qui ont vécu ces guerres civiles.»
«Crépitent des étoiles». De fait, il ne leste son spectacle d’aucune donnée sociologique, politique, philosophique. Entre Ninjas et Cobras, les deux milices rivales, pas d’échelles de valeur. La poésie est sa seule arme antiguerre, mais son lyrisme jamais n’enjolive : «La nuit, crépitent des étoiles précoces qui s’éteignent aussitôt précédées d’une luciole rouge coupant le ciel avec fracas, cette musique aux notes discordantes dont seuls les chiens connaissent la réplique pour avoir annoncé leur avènement écorche la quiétude du sommeil […]» : même si les phrases se souviennent du rythme d’Aimé Césaire, les tirs de mortier ne sont rien d’autre que des signes de malheur. L’absence de coupure entre les mots et le corps achève de donner au spectacle sa radicalité absolue.
Danseur, Niangouna n’a pas seulement l’intuition du geste juste. Fonçant la tête la première contre une paroi de tôles ondulées, il est le buffle mais aussi l’homme qui vole et transforme la tension en énergie poétique.
bon, bien sûr, c'est en avignon, pas au panaf...

qui va au concert de seun et femi kuti avec le groupe mythique egypt 80?

ca sera ou?

dans nos rêves, radius, dans nos rêves...

lahchouma

oui rester à l'ombre de sa clim et rever

Khalida Toumi:
“Bouteflika m a confié une feuille de route: mettre la culture à la portée du plus grand nombre. C est révolutionnaire



Amazigh Kateb:
“Coma ya L7oukouma. 7sebtou cha3b demdouma. krehna siyastkoum Lmesmouma”

amazigh, aminata traoré, jacques vergès... enfin quelques déviants dans le concert unanime des bien-pensants, ou juste une erreur dans la programmation?

zeligomar a écrit:

amazigh, aminata traoré, jacques vergès... enfin quelques déviants dans le concert unanime des bien-pensants, ou juste une erreur dans la programmation?

on n'est pas a un paradoxe pret !

zeligomar a écrit:

amazigh, aminata traoré, jacques vergès... enfin quelques déviants dans le concert unanime des bien-pensants, ou juste une erreur dans la programmation?

lala pas erreur, rana fi democratia

toutes les voix sont écoutées sauf la tienne, elle porte trop loin

Vox populi : Drôle d’hospitalité !

Jeudi passé, lors du spectacle d'Amazigh Kateb sur l'esplanade de Ryadh-El-Feth, j'ai été scandalisée par les propos de l'animatrice qui semblait ne pas maîtriser la portée de ce festival panafricain. En présentant le groupe Massa Panga des îles Comores et afin d'inciter le public à adhérer à la prestation de ces artistes, elle précisa «ils sont musulmans comme nous».
Quelle honte pour notre pays et pour le peuple algérien ! Quelle marque d'hospitalité et de chaleureux accueil envers nos invités et tous les étrangers se trouvant chez nous (ceux qui ne sont pas musulmans «comme nous»). Je pense que lorsqu'on se permet d'organiser une rencontre de l'envergure du festival panafricain, on devrait commencer par sélectionner et former l'encadrement. Message pour la ministre de la Culture. Ces propos à relents fascisants et cette religiosité débordante qui est devenue une mode chez nous ne font pas honneur à nous tous. L'Algérie fait partie du monde, ce n'est pas l'islam qui devrait la singulariser des autres pays mais ses performances dans les domaines économique, politique, social et culturel. Si nous voulons intégrer le concert des nations développées, nous devons avant tout enseigner la démocratie, la tolérance et le respect des différences. Je pense que cette animatrice n'est que le produit d'une école qui a failli à sa mission. Quel gâchis ! Je profite de l’occasion pour présenter toutes nos excuses à tous les étrangers qui étaient présents, ce soir-là, sur l'esplanade ainsi que ceux qui étaient absents, tout en les rassurant du respect et de l'amitié de tous mes compatriotes.
Chahrazède

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/15/article.php?sid=85831&cid=34
Bravi chahra !!!!

chahrazede for president!

zeligomar a écrit:

chahrazede for president!

yes she can

l'une des deux phrases qui font mouche pr moi !

" l'Orient, le grand Orient avec un grand O ou un grand ZERO, je sais pas comment ca s'écrit"
"Les pouvoirs construisent des ponts là où il n y a pas de rivière"

les questions sans réponses...
pourquoi la salle atlas n'a pas réouvert, c'était une salle emblématique du panaf 69, et elle avait était ouverte pendant la campagne électorale...
où est passé khaled, qui était annoncé avec tambour et trompettes dans el watan depuis trois mois, ne me dites pas qu'il a voulu faire avorter de force aicha...
qui aime vraiment double kanon, à part kitucé?
qui peut jeter les animatrices des concerts qui ne disent que des âneries, genre après salif keita, elle vient "et demain, un vrai africain, lotfi double kanon"...
qui peut jeter les animatrices de la radio qui ne disent que des âneries
qui compte les superlatifs dans les médias, est-ce qu'ils touchent une prime chaque fois qu'ils disent sublime, extraordinaire, monumental ou formidable à propos du panaf?
est -ce qu'ils se rendent compte qu'ils sont ridicules?
les concert deux ou trois en un, qui a eu l'idée, de mettre allaoua avant salif keita, ou hassiba amrouche, ou cheb yazid, ils trouvent que ça fait chic?
qui a vu ouled lénine de nadia el fani?
bon, ça va comme ça

tant de questions autour de ce panaf... mais chapeau maitre.