Programmes à voir

Faïrouz sur Aljazeera, mercredi 18 avril 2007 à 22h.

Le groupe Tinariwen à l'honneur cette semaine dans l'émission: l'album de la semaine sur canal+, du lundi au vendredi à 17h15 (heure algérienne), vous aurez le droit tout les jours à un live du groupe et des interviews.

youpi youpi youpi merci SAB!!

Je t'en prie As... Edraum.
N'oublie pas ça commence cet aprèm,

La leçon de piano,ce soir sur France 3 à 19h50 , film ayant reçu la palme d'or à cannes en 1992.(réalisé par Jane Campion)

Ce soir sur ARTE à partir de 19h40 (toujours heure algérienne):

19h40: SOWETO- UN GHETTO CONTRE L'APARTHEID

En 1976, Soweto s'embrasait, entraînant dans sa révolte le reste des townships sud-africains. Cette "Thema" retrace le passé douloureux de la cité rebelle, symbole de la lutte anti-apartheid, et de l'un de ses héros, le révolutionnaire Tsietsi Mashinini.


20H40: TSIETSI, MON HEROS

Un hommage à Tsietsi Mashinini, leader révolutionnaire, qui prit la tête du mouvement contestataire à Soweto en 1976.

sabrina a écrit:

La leçon de piano,ce soir sur France 3 à 19h50 , film ayant reçu la palme d'or à cannes en 1992.(réalisé par Jane Campion)

tu nous conseille de voir la leçon de piano ??? la première fois que je l'ai vu j'ai cru que c'été un film érotique ; basic instinct qouddamou chghoul errissala

Excuse moi, j'ai jamais vu le film, mais promis la prochaine fois je regarderai avant de recommander.

c pas grave ta niya été bonne c'est l'éssentiel ,j'éspere que makanch des parents qui ont ,après une lecure de ton poste, proposé a leurs enfants une qaada familiale autour de cette osée leçon de piano

Ce soir à 22h05 Aljazeera propose "La bataille d'Alger" un documentaire je crois bien sur cette partie de notre histoire, à la veille du 5 juillet. A voir, pour voir

Je viens de regarder, merci beaucoup OEK

De rien Kimz
Seulement, je ne sais pas pour toi, mais moi, j'ai été déçue, parce qu'en fait, je croyais que ça allait être un documentaire fait par Aljazeera et je voulais avoir le point de vue d'un réalisateur "indépendant" de l'Histoire de l'Algérie et de la Bataille d'Alger précisément.
Finalement, "La bataille d'Alger" est un documentaire de Yves Boisset. Les images, photos d'archives, témoignages, nous replongent dans une époque encore très présente dans nos mémoires, mais à les revoir de cette façon (nettoyées) : c'était assez troublant quand même... le documentaire a beaucoup travaillé sur les images du film "La bataille d'Alger" comme des véritables photos documentaires...

Du point de vue français c'est une avancée et un début de reconnaissance, mais du côté algérien, il reste encore en deça de la réalité, je dirais même très soft, parce que si le documentaire explique un peu le contexte de la bataille d'Alger, la torture, il ne va pas jusqu'au fond des choses, mais bon, je n'ai pas envie d'être trop "négative".
La conclusion du doc s'est faite avec cette information que les américains s'inspiraient de ce film pour comprendre l'organisation d'une guérilla urbaine. On se souvient qu'ils avaient fait des projections du film au pentagone avant la guerre contre l'Irak. Mais l'Irak n'est pas l'Algérie, et Alger n'est pas Baghdad, géographie, topographie différentes, organisation de la ville différente, ce qui implique une autre organisation, en plus à 50 ans de distance, l'organisation change et évolue forcément

Tout un dossier que j'ai trouvé en surfant

N.B : Un point qui m'a gêné dans le film, où il est fait allusion à un mouvement "islamiste" à l'époque qui coupait le nez de ceux qui "se permettainet" d'avoir des relations avec des filles/femmes aux moeurs légères... Personnellement, je sais que ceux à qui on coupait le nez c'était les "Biya3ines", "El Harka", et personne d'autre, maintenant s'il ya eu un cas (ou deux) que Yves Boisset a rencontré en faisant son documentaire.... Des allusions qui n'honorent pas le réalisateur.

L'islam a constitué un élément important dans l'organisation de la résistance à l'occupation depuis le début (1830) personne ne s'en est caché. Mais cette allusion...

Pour ceux que ça intéresse, c'est rediffusé aujourd'hui à 18h05

Moi aussi je suis resté "sur ma faim" avec ce petit doc, les interviews des acteurs de l'époque, en particulier Yacef Saâdi et le général massu, appuyées par les images et extraits vidéo du film "La bataille d'Alger" (que je n'ai pas vu) nous éclairent un peu sur le contexte historique des évenements, des faits qu'on ne connait pas si bien plus de 50 ans après leur déroulement. Des mots qui peuvent choquer encore, l'emploi des termes "terroristes" pour désigner les combattants du FLN, la justification implicite de la torture, on est bien loin du concept de la "république française". Les images / vidéo diffusées rappellent que des archives existent du coté français et qu'on n'y a pas encore accès, etc. etc..

Le doc finit avec le commentaire "LA bataille d'Alger a fait que les Algériens ont transformé une défaite militaire en succès politique, prémise à l'indépendance de l'Algérie dont le peuple algérien en tire les valeurs, etc etc ..."

Moi aussi j'ai dégoté un lien,Copie de la confession de Yacef, saadi ben mohamed, je vous la poste avant même de la lire.

Beau document à voir cet après-midi à 18h sur Aljazeera (je l'ai vu hier soir à 22h) غسان كنفاني العاشق الذي التهمته القصة
Un regard sur la vie de Ghassan Kanafani, par ses proches et ses amis, sa femme aussi, et son travail à la fondation Kanafani.

Ghassan Kanafani né le 9 avril 1936 à Acre, mort à Beyrouth le 8 juillet 1972) est un écrivain, un journaliste et un activiste palestinien. Il trouve la mort dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth.

Une autre présentation sur le site de Naji Al Ali, ça me rappelle des souvenirs tout ça...

Mais surtout aussi des idées de lecture pour ceux qui veulent lire cet été. Dans le documentaire (première partie hier, la suite quand?) certains textes étaient lus par le commentateur, très beaux textes, très imagés, des images inspirées de la douleur de l'exil et de la difficulté de s'adapter à une réalité intolérable....
Personnellement, je ne savais pas que le film que (les plus de 30 ans) ont certainement déjà eu l'occasion de voir "Al Makhdou3oune" de Tewfik Saleh était adapté d'un de ses romans ""Rijalon fi Achams" Des hommes dans le soleil, qui raconte l'histoire de trois hommes, palestiniens, qui veulent partir à la recherche d'une meilleure situation dans un pays du Golf, ils sont en Syrie (je crois bien) mais n'ont pas de papiers pour passer la frontière, ils doivent alors traverser la frontière à l'intérieur d'un camion citerne (avec l'accord du chauffeur) qui sera tenu d'être très rapide arrivé devant le poste frontière, parce que le soleil tape fort et que la citerne du camion chauffe presque à blanc sous le soleil à cette heure-là de la journée...

Ghassan Kanafani, un écrivain à découvrir, un homme et une cause...

La suite du documentaire conscaré à Ghassan Kanafani, ce soir jeudi sur Aljazeera à 22h, et demain vendredi à 18h.
En attendant ou bien en parallèle, un article sur le journal palestinien Al Ayyam.

Tout un dossier sur le journal libanais Al Akhbar pour commémorer le 35ème anniversaire de l'assassinat de Ghassan Kanafani, plusieurs plumes se rejoignent sur cette page.

J'ai décidé de poster ce sujet ici, pour faire suite au sujet de Ghassan Kanafani, puisqu'hier (rediffusion) et avant hier (en direct) soir sur Aljazeera Live, Mahmoud Darwich donnait un récital poétique depuis la ville de Haïfa. Un récital sous le titre de "Ahinou ila khoubzi Oummi" en référence à son poème chanté par Marchel Khalifa.

Mahmoud Darwiche évoque l’actualité palestinienne à Haïfa
« Un seul peuple, deux prisons »
« C’est l’occupant, et personne d’autre, qui a contribué à accumuler chez ces gens assiégés et frustrés une charge de violence qui a fini par exploser au sein de la même famille », a dit le grand poète.
Lorsque le célèbre poète palestinien Mahmoud Darwiche raconte la « victoire » du Hamas à Ghaza, lors d’un récital — controversé — donné à Haïfa, pour la première fois en Palestine occupée depuis son exil en 1970, l’ironie se mêle à l’amertume. « Nous nous sommes réveillés du coma pour voir un drapeau monocolore (vert, du Hamas) supprimer un drapeau quadricolore, celui de la Palestine », a lancé, dimanche soir, le poète national palestinien devant les 2000 personnes qui avaient réussi à décrocher des billets. La plupart des députés arabes au Parlement israélien étaient présents, préférant assister au récital de Mahmoud Darwiche qu’à la cérémonie d’investiture du nouveau président israélien Shimon Peres. La voix chaude, sobrement vêtu d’un costume anthracite, Darwiche captive une audience qui lui est largement acquise et déclame des vers où se côtoient combattants du Hamas et membres des services de sécurité fidèles au Fatah. Les premiers escortent les seconds après leur reddition à Ghaza à la mi-juin. Il évoque des « prisonniers en tenue militaire conduisant d’autres prisonniers, nus, vers les caméras filmant la victoire ». « Nous avons triomphé. Ghaza a gagné son indépendance de la Cisjordanie. Un seul peuple a désormais deux Etats, deux prisons qui ne se saluent pas. Nous sommes des victimes habillées en bourreaux », ajoute-t-il. « Nous avons réalisé que nous avons plus d’un père, non pas parce que nous sommes des bâtards, mais parce que nous avons été aveuglés par nos ego surdimensionnés. Nous avons triomphé en sachant que c’est l’occupant (israélien) qui a réellement triomphé », poursuit le poète de 66 ans. Très applaudi, son récital a été suivi par des milliers de personnes sur des écrans géants dressés à Haïfa et d’autres localités et retransmis en direct par la chaîne arabe Al Jazeera. Le poète a critiqué la « mentalité israélienne de ghetto » et la politique israélienne qui empêche la création d’un Etat palestinien viable. L’intransigeance israélienne affaiblit les « modérés » dans le camp palestinien et renforce les plus radicaux, affirme-t-il. « Les modérés sont poussés à faire des concessions jusqu’à ce qu’ils apparaissent comme des traîtres, et les extrémistes se transforment aux yeux des frustrés en héros capables d’apporter la solution », a-t-il expliqué. Il a accusé Israël d’avoir semé les germes des luttes interpalestiniennes. « A cause de la colonisation (juive), la création d’un Etat palestinien sera une des merveilles du monde. C’est l’occupant, et personne d’autre, qui a contribué à accumuler chez ces gens assiégés et frustrés une charge de violence qui a fini par exploser au sein de la même famille », a-t-il dit. Estimant que « la seule réussite » des Palestiniens après 40 ans de lutte contre l’occupation israélienne était de « ne pas mourir », il a prédit que « ce peuple, dont les ennemis n’ont pas réussi à l’exterminer politiquement, saura comment mettre fin à la folie des siens ». Ce récital de Mahmoud Darwiche, une figure de la cause palestinienne et ancien membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), était son premier à Haïfa depuis 37 ans. Considéré comme un des principaux poètes arabes de sa génération, Mahmoud Darwiche est né en 1942 à Al Baroua, en Galilée, alors en Palestine, sous mandat britannique, et aujourd’hui occupé par Israël. Il a choisi l’exil en 1970. Après des années à l’étranger, notamment à Paris, le poète s’était rendu en 1995 à Ghaza après l’avènement de l’Autorité palestinienne avant de s’installer à Ramallah. Il a été autorisé à fouler le sol de la Palestine occupée pour la première fois depuis son exil en mai 1996 afin d’assister aux funérailles de l’écrivain Emile Habibi.
Adlène Meddi, El Watan du 17 juillet 2007.

Mahmoud Darwich était accompagné pendant le récital par le duo Jubran qui sont tout à fait extraordinaires.
En fait ils sont trois, le trio Jubran ce ne sont pas les frères de Kamilya Jubran ni de son frère à elle Khaled Jubran ils sont peut être cousins? parce qu'ils sont de la même ville Nazareth/Annassira au nord de la Palestine et qu'ils ont tous le Oud/Luth en commun....

En tout cas, je me souviens avoir vu déjà ces frères Jubran dans un film qui leur était consacré, intitulé Samir et ses frères diffusé aussi sur Arte un beau film où il est beaucoup question de détermination de jeunes artistes confrontés au quotidien à différentes entraves...

Un trio à découvrir, le Oud comme on a rarement l'occasion d'en écouter...

J'ai découvert en plus dans cet article que ce n'est pas la première fois qu'ils accompagnaient Mahmoud Darwich...
En plus d'un utre article aussi très intéressant, avec une petite bio de chacun...

27.07 - 22:50 Algérie: Guerre sans images

"Après une absence de trente ans, le réalisateur Mohammed Soudani retourne dans son pays. Caméra au poing, il emboîte le pas au photographe Michael von Graffenried, parti retrouver les Algériens qu'il a photographiés ces dix dernières années. Des rencontres saisissantes en naissent, mettant en perspectives un pays à la recherche de son identité".
Réalisation
Mohammed Soudani
vendredi 27 juil. à 22:50 sur TSR 2

je viens de voir une partie du celebrissime documentaire de MICHAEL MOOR, "Fahrenheit 9/11", sur el djazira doc...et j'attends toujours pour savoir les heures de la rediffusion.... il est vraiment à voir.

Je viens de revoir sur la 3 la première d'une serie de trois parties d'un grand documentaire " l'ennemie intime " de Patrick Rothman, le documentaire parle de la révolution algerienne, comment est-elle née et par quoi a-t-elle été alimentée, c'est loin de ce qu'on apris dans nos couirs d'histoire, mais c'est surtout loin de l'image que l'armée française veut se donner, on parle des massacres commis sur la population (de part et d'autre !!!) on parle aussi de la torture, des mutilation (de part et d'aurte malheureusement) et on montre aussi des images et des videos accablantes, le documentaire est riche de témoignages de soldats et d'officiers ( osares, massu, ... ) guettez les deux dernières parties, c'est à voire d'urgence

la 3 c'est la chaîne Algérienne ou française ?

La française bien sur, il sera diffusé sur la 3 algérienne dans quelques siècles n'challah

je l'ai vu ce doc il y a qlqs années...en 2004 je crois , je l'avais même enregistrer ....et comme je travaillais a l'époque pour un organisme "culturel" ,j'ai voulu utiliser qlqs témoignages paru ds ce reportage pour appuyer un travail que je devais présenter (en citant la source bien sure)...et wellah mis a part une ou deux images (inédites pour nous les algériens)...rien d'autre n'est passer....aller savoir pour quoi ...
en touts les cas c'est un doc un voir et a revoir....tiens même en 2004 il etais passé sur la 3!!

Bourek a écrit:

Je viens de revoir sur la 3 la première d'une serie de trois parties d'un grand documentaire " l'ennemie intime " de Patrick Rothman

C'est aussi un film qui sort le 3 octobre et qui est très attendu en France :www.lennemi-intime-lefilm.fr
Mais également un livre écrit par Patrick Rotman qui a été rédigé après le documentaire dont tu parle. Paru aux éditions du Seuil et réédité en Algérie donc disponible.
http://www.lire.fr/critique.asp/idC=39911/idR=214/idG=6

salut à tous,
je vous remercie pour l'infos, j'ai vu ce documentaire ça fait une certain moment, et contrairement à toi Radius, ce sont des témoignages qui m'ont permis de me rappeler que nos encétres ont soufferts pour notre liberté

ismouche a écrit:

salut à tous,
... et contrairement à toi Radius, ce sont des témoignages qui m'ont permis de me rappeler que nos encétres ont soufferts pour notre liberté

mais qu'est ce q te fais dire ça? et pour quoi

il y a un article qui concerne ce sujet sur elkhabar avec l'affiche du film http://elkhabar.com/quotidien/?ida=80812&idc=32&date_insert=20070911