enfin! une nouvelle librairie

c'est la fête pour moi.aujourd'hui, après avoir lu l'article de djazair news j'ai retrouvé mon sourire. enfin on entend les
bonnes nouvelles dans notre beau pays.
dès samedi j'y serai, j'ai hate de voir cette librairie.

افتتحت مساء أمس مكتبة ''سقراط'' التابعة لـ ''الجزائر نيوز'' والواقعة بشارع أحمد بوعلام خلفي (بيردو سابقا)، بين شارع ديدوش مراد ونهج محمد الخامس بوسط العاصمة، بحضور وزيرة الثقافة خليدة تومي، ونخبة من رجال الثقافة الجزائريين والمسؤولين، منهم أحمد بوسنة المسؤول الأول بالوكالة الوطنية للنشر والإشهار، وزير الثقافة والاتصال الأسبق محمد عبو وغيرهم···

تتضمن مقهى ثقافيا ودارا للنشر:

''الجزائر نيوز'' تفتتح مكتبة ''سقراط'' في يوم العلم

الخير· ش

عبّرت السيدة خليدة تومي وزيرة الثقافة، عن سعادتها البالغة وهي تفتتح مكتبة سقراط، قائلة أن المطالعة ''مرض مفيد'' تماما مثل الأكسيجين· وبطريقة تلقائية أضافت الوزيرة، أن مؤسس المكتبة الذي يحب رواية ''مائة عام من العزلة'' للروائي الكولومبي، يذكّرها بعزلتها في الوزارة، حيث لا تجد إلا الناس الذين يقولون بأن ليس لهم وقت لقراءة الكتب، ولأنها تحب قراءة الكتب فهي تحرص على الحضور إلى هذا الفضاء الجديد كلما تسنى لها ذلك· ومن جهته عبّر احميدة عياشي مدير مؤسسة ''الجزائر نيوز'' صاحبة الفضاء الجديد، عن كبير امتنانه للحضور، الذي قال بأنه يريده ''علامة على طريق الجزائر الجديدة·· جزائر الذكاء والمعرفة·· جزائر الحوار والثقافات·· جزائر النقاش الحر·· جزائر الإبداع، في وجه من أرادوا لهذا البلد أن يكون بلد الرداءة والبارباريات والأصوليات المريضة''· وأضاف قائلا: ''سنكون أكثر سعادة لو يتحول بلدي إلى بؤر متعددة لاستعادة الوعي والعقل، الذي لو فقدناه نكون أضعنا ليس حاضرنا ومستقبلنا وحسب، بل ماضينا وحاضرنا المتعدد والمتنوع''·

حفل الافتتاح الذي كان على وقع الموسيقى، كان وسط ديكور مميز صنعه أحد الفنانين المتخرجين من مدرسة الفنون الجميلة، وتوزعت الرفوف المليئة بالكتب باللغة الفرنسية والعربية، التي يغلب عليها الطابع الأدبي والفكري على وجه العموم، مع صور فوتوغرافية تعكس مشاهد إنسانية مؤثرة، أريد لها أن تكون فضاء للكتب، إضافة إلى النقاش، وحسب احميدة عياشي، فقد تقرر أن ينظم مقهى ثقافي فيه مساء كل يوم خميس، كما أعلن عن تأسيس ''دار سقراط'' وهي منشورات تابعة للمكتبة، التي ستصدر أولى الكتب عنها قريبا·


ps:merci pour les gens qui pense encore à nourrir les algeriens par la culture.

ca n est pas une librairie mais deux dumoins c ce qu on peut lire sur cet article:

Citation :

Actualité-Nouvelles du front culturel
Charlot, Socrate et Mama
Deux librairies qui ouvrent le même jour à Alger et un directeur pour le Mama. Ce n’est pas tous les siècles que deux librairies ouvrent le même jour à Alger.

En effet, l’établissement Arts et Culture, dépendant de la Wilaya d’Alger, a procédé hier à la réouverture de la librairie « Les vraies richesses », sise au 3 rue Hammani, ex-Charras. Ce tout petit établissement, célèbre dans le monde entier, est le lieu où une partie du chef d’oeuvre Le Petit Prince a été écrit par son auteur Antoine de Saint-Exupéry, lors de ses escales d’aviateur à Alger. Siège de la librairie et des éditions Edmond Charlot, elle avait accueilli des auteurs de renom comme Albert Camus, Jules Roy… Animée par un personnage haut en couleurs qui avait tenu la dragée haute aux grands éditeurs parisiens, elle a été plastiquée en 1961 par l’OAS du fait des opinions et écrits indépendantistes ou libéraux qui s’y diffusaient. En rénovant le lieu, Arts et Culture a fait deux coups en un : ouvrir un nouvel espace du livre à Alger, ce qui est déjà admirable, et rendre hommage à Edmond Charlot. L’inauguration hier s’est accompagnée d’une petite exposition de photographies de l’époque où l’on voit l’éditeur-libraire et certains de ses auteurs ainsi que des ouvrages sauvés de l’attentat perpétré par les commandos ultras. A proximité de l’université centrale d’Alger, le lieu promet d’être fréquenté, tel qu’il l’avait été par le passé pour diffuser les « vraies richesses » du savoir et de l’esprit. Dans ce quartier où la destruction d’un immeuble ancien laisse une impression de désolation et de vide, c’est un petit signe d’espoir pour tous ceux qui pensent que rien n’est jamais perdu. Plus haut, en remontant la rue Didouche Mourad, et le même jour, notre confrère El Djazaïr News a procédé à l’ouverture d’une librairie au 28 de la rue Burdeau. Avec une enseigne prestigieuse car elle s’appelle Socrate, cette librairie couplée à une maison d’édition, envisage de devenir un lieu de rencontre et d’échange autour du livre avec, chaque jeudi, un café littéraire. Située dans un quartier qui devient plus dense en librairies, son ouverture va donner à la concurrence un nouvel élan et ce ne sont pas les lecteurs et tous les amoureux du livre qui s’en plaindront, encore que l’on espère que ce mouvement gagnera aussi les banlieues d’Alger. Enfin, nous apprenons que le Musée national des arts modernes et contemporains d’Alger, 25 rue Larbi Ben M’hidi, vient enfin de se voir nommer un directeur par le Ministère de la Culture. C’est donc Mohamed Djehiche qui présidera aux destinées de cet établissement qui a entamé sa première phase avec un certain panache et un élan de popularité, tant au niveau des artistes que des publics. Docteur d’état en histoire de l’art auprès de l’université de Budapest, Mohamed Djehiche a notamment travaillé au Musée national des Beaux-arts et il a dirigé également l’Ecole supérieure des Beaux-arts. Spécialiste en miniature, c’est aussi un connaisseur de l’art moderne et contemporain et son expérience antérieure de conservateur lui servira sans doute à donner au Mama toute la sollicitude et la responsabilité d’un papa, ce que dans le monde de l’économie on appelle une « gestion en bon père de famille ».

Slimane Brada

sérieu ça c de bonne nvl ! ! !

Et bien sûr deux nouvelle lbrairies a Alger et aucun ni a Constantine ni a Telemcen, alors vous avez de la chances les algerois et nous on

et oui, le cheikh en a parlé le jour même " le 16 avril " et c'est la raison pour laquelle le benadouda ( ) était absent.
on attend beaucoup de cette librairie ( et maison d'edition, meme ici à constantine )

Entendu il y'a un instant sur la chaine 3 lors du 12-13 :

Abdallah a dit :

Citation :

comment convaincre un jeune algerien d'ouvrir une librairie au lieu d'ouvrir un fast food ?

salut,

moi j'ai bien aime ,quand il a dit que le ministere de l'interieur n'etait pas seulement la police,je pense qu'il voulait faire 1 peu d'esprit mais c'etait 1 flop

arf ! j'ai raté Abdellah, moi j'ai écouté l'émission de Souraya ce matin. sinon, dirounna mise à jour, REC, ça commence quand ? ça n'a pas déjà commencé j'espère ?

kimz, completement out

kimz a écrit:

arf ! j'ai raté Abdellah, moi j'ai écouté l'émission de Souraya ce matin. sinon, dirounna mise à jour, REC, ça commence quand ? ça n'a pas déjà commencé j'espère ?

kimz, completement out

fait un tour ici

moi aussi j'etais à l'écoute je crois qu'il s'agissait de Yaourt!!! non ???

bizmut a écrit:

moi aussi j'etais à l'écoute je crois qu'il s'agissait de Yaourt!!! non ???

oui entre autre, ça fait vraiment plaisir. Moi je pensais que vous n'écoutiez que REC, en fait vous écoutez n'importe quoi !!!!!

Je rigole bien sûr !!!!

@parodie : intervention pertinente ? si tu le dis, mais je n'ai aucun mérite. En réalité ça fait dix ans que je fais ce métier, et ça fait dix ans que c'est le même discours sur l'état du livre. Depuis, rien n'a bougé et moi j'ai eu tout le loisir de peaufiner mon discours . ça fait dix ans qu'on rabache la même chose. C'est un peu normal, vu que c'est les mêmes personnes qui nous dirigent. Et mon petit doigt ( qui farfouille dans les gros nez de Ouyahia) me dit qu'on est parti encore pour cinq ans. 3ouhda Thalita ? what else ?

Citation :

comment convaincre un jeune algerien d'ouvrir une librairie au lieu d'ouvrir un fast food ?

[/quote]


de nos jours ,unez librairie est un suicide commercial!!.........tout le monde est conscient de cette triste réalité.

un libraire ou plutot "un revendeur de livre" n'a rien a gagné à ouvrir une librairie(gagner de l'argent bien sur)

dans l'état actuel des choses, c'est aux gens du livre de prendre ce crénau en main.chaque maison d'édition devrait ouvrir des espaces commerciaux( c le cas pour qq unes à Alger) dans les grandes villes du pays.

c peut etre utopique ........mais un lectorat se crée aussi.
je trouve scandaleux qu"un livre publié par une maison d'édition algerienne(et pas des moindre) ne soit pas disponible dans une ville comme constantine.

détrompe moi Abdallah si je dis des bétises

Ce que tu dis est vrai, mais il y a quand même une certaine contradiction dans tes propos (dans les miens aussi visiblement) d'un coté tu dis qu'ouvrir une librairie est un suicide commercial, et plus loin tu trouve scandaleux de ne pas trouver un livre précis dans une librairie.

Les livres se vendant très mal, les éditeurs sont fragiles, la distribution (qui est un métier à par entière) ne se développe pas correctement, vu qu'il n'y a pas grand chose a distribuer, ni grand monde à livrer (peu de points de vente), dans ce cas de figure, le peu de libraires qui ont le mérite d'exister, "s'arrangent pour faire "tourner" des titres qui marchent (livres a rotation rapide) et évitent, malheureusement, certains titres qui devraient constituer leur fond (livres a rotation lente).

Maintenant pourquoi les gens n'achètent plus de livres ? Dans un pays ou le smic est a 12000 dinars, c'est un peu normal.

C'est un raccourci, mais c'est une des raisons principales.



Je me suis endormi moi même !!!

Parodie a écrit:

Ben voilà!!!!....tu vois t'as tout le temps encore de peaufiner ton discours ... non plus sérieusement : explique nous cette histoire de rotation j'ai mon idée mais eclaire notre lanterne

Bon, je croyais avoir échappé à ça, mais bon je dois y passer (avec un certain plaisir je l'avoue) :

hum hum..... La librairie est divisée en deux catégories d'ouvrages :

Les livres à rotation rapide : best sellers, documents d'actualité, scolaire, parascolaires et les livres pratiques (cuisine, psycho a deux balles genre marabout etc.), dicos de base etc...

Les livres a rotation lente, ce sont tous les livres dits de réference, qui ne sont pas des best sellers, mais que tout libraire qui se respecte doit posséder ds son échoppe. Genre classiques de la littérature (par classique j'entends des livres cultes, pas forcément classiques de la littérature française), pour nous ça serait genre : Kateb yacine, assia djebbar, ouettar benhaddouga, mimouni, djaout pour le coé local et d'autre de littérature universelle (y en a beaucoup). LE fond c'est aussi des ouvrages de référence dans d'autres disciplines (sciences humaines, philo, histoire etc). Ce genre d'ouvrage que chacun doit avoir dans sa bibliothèque perso, et qui révèlent qu'un libraire est un "bon" libraire.

ça c'est la base, après il y a les options : Genre le libraire, donne un cachet personnel à sa librairie. Il fait donc le choix de proposer plus de titres dans une discipline bien précise, c'est un choix comme un autre et il peut s'avérer judicieux : L'objectif étant d'attirer une clientèle bien précise.

En europe, il existe ces deux genre de librairies, les librairies a rotation rapide sont ceux que l'on retrouve dans les gares et les aéroports, qu'on appelle communément "les maisons de la presse", vous n'y trouverez que les best sellers, et des romans dits de "gare" (l'appellation étant devenue péjorative, mais le roman de gare possède aussi ses lettres de noblesse), vous y trouverez le dernier nothomb, coelho, les mémoires de Ségolène royal et autres potins sur Cécilia etc...

Et les autres beaucoup mieux achalandées, qu'on appelle des "librairies générales". Je ne parle pas des Fnacs et autres gibert, qui sont des surfaces de ventes, pas des librairies. Une librairie se distingue par les livres qu'on y trouve, mais surtout par la "personnalité du libraire". C'est comme le coiffeur, on dit je vais chez le coiffeur, pas"je vais au salon de coiffure. Idem pour le libraire, on dit (ou on doit dire) je vais chez mon libraire, pas dans une librairie. Si on rentre dans une librairie, et qu'on ne sent pas la "touche" du libraire, c'est que c'est un endroit froid, et donc mort....

Une librairie générale se doit de posséder ces deux catégories de livres : L'une devant supporter l'autre pour équilibrer ses finances. Malheureusement en Algérie "wahed ma yerfed khouh" (je parle des livres bien sûr) ce qui donne un résultat assez catastrophique, d'un point de vue commercial.

C'est tout ce que j'ai pour le moment.

ce qui explique le recours des libraire a la vente des films en DVD

Hein ?

pititchi a écrit:

ce qui explique le recours des libraire a la vente des films en DVD

oui en quelque sorte, et bien d'autre chose aussi, des cahiers des stylos, des déo, ce qui les transforme en papeterie. Et fait que le métier se perd, alors qu'une librairie, plus qu'une bibliothèque, est le lieu naturel du livre, car un livre a besoin d'être vendu pour faire tourner toute l'industrie qu'il y a autour ( editeur, imprimeur, diffuseur, distributeur......)

Vous etes sur de ça ? J'ai jamais vu de librairie vendre de DVD ou des déos ?

Kwitzach a écrit:

Vous etes sur de ça ? J'ai jamais vu de librairie vendre de DVD ou des déos ?

si si, sauf que tu ne les reconnais pas, tu pense que c'est des papeteries, mais a la base ce sont des librairies