Extension du domaine de l'ignoble

Deux chose qui rongent notre pauvre société:
l'impunité, le manque d'éducation:
-Amnistier les criminels sans les juger, c'est plus grave que de commettre une erreur judiciaire, parce que cette dernière se corrige, je ne dirais pas sue le plan moral car ça se cicatrise difficilement parfois jamais.
-Ne pas inculquer la bonne éducation à l'enfant, reste un véritable handicape dans une société, à cela s'ajoute, la perdition scolaire " damned Benbouzid", la pauvreté etc...
Vous allez me dire que l'éducation c'est relatif, car une valeur dans une société est perçue mauvaise que la même trouvée dans d'autres société, alors il ne faut pas sortir du cadre de notre société, les valeurs édictées par notre religion, et pourquoi pas s'ouvrir à d'autres cultures qui ne s'oppose pas avec nos valeur.
Wa allahou a3lem

Citation :

si les parents avaient le choix ils ne feraient pas castrer leur fils par un médecin sans aucune conscience

Explique stp

kamel Eddine a écrit:

Citation :

si les parents avaient le choix ils ne feraient pas castrer leur fils par un médecin sans aucune conscience

Explique stp

cela ne s'oublie pas ! l'affaire de cet enfant du khroub lors de la circoncision !

Parodie a écrit:

Si les parents avaient le choix ils ne laisseraient pas leurs enfants en bas de l'immeuble ,un enfant a besoin de jouer , de sauter , de respirer , de chanter ........les appartements sont trop etroits pour cette enfance !
Si les parents avaient le choix ils emmèneraient leurs petits dans des squares , des jardins publics , des théâtres , des salles de cinéma ou on passe des mikiyates , des salles de sport ......si les parents avaient le choix , tous leurs enfants profiteraient de la crèche ou de l'école maternelle au lieu de jouer en bas de l'immeuble , si les enfants avaient le choix ils n'iraient pas dans des écoles coraniques pour subir el falaka , et parfois même assouvir l'instinct bestial de " sdihoum "( sans généraliser ) si les parents avaient le choix ils ne feraient pas castrer leur fils par un médecin sans aucune conscience , si les parents avaient le choix .....
Dans quel état d'ame est ce parent quand son enfant est frustré, battu , violé , assassiné???
Je regrette ce n'est pas la seule responsabilité des parents !

Tout à fait d'accord. En plus, même s'ils voulaient enfermer leurs enfants à la maison, à part la télé, ils n'auraient rien pour les occuper. Les livres sont chers, et les playstations encore plus ^_^

Même si ça ne se passe pas chez nous ça reste ignoble
=====
El Watan
Edition du 11 mars 2008 > Actualite
Affaire de la vidéo de l’assassinat d’une adolescente diffusée sur internet
Le crime a été commis en Irak

Soulagement. La vidéo montrant l’assassinat d’une adolescente, diffusée en détail sur internet, ne s’est finalement pas produite à Alger comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier.

De nombreux éléments adressés à la rédaction prouvent que l’acte a été commis en Irak. Il s’agit, en effet, d’une vidéo du lynchage d’une adolescente de la minorité yézidis, Doaa Khalil Assouad, tuée en avril 2007 dans le nord de l’Irak parce qu’elle était amoureuse d’un musulman. La vidéo en question a été diffusée sur des sites internet irakiens durant de longues semaines.

Doaa Khalil Assouad, 17 ans, membre de la minorité religieuse des Yézidis, a été assassinée le 7 avril par une foule en colère dont des membres de sa propre famille, parce qu’elle était amoureuse d’un musulman, selon des informations parues ces derniers jours dans des journaux kurdes irakiens. Dans la vidéo, la jeune fille est étendue sur la route et des hommes la rouent de coups de pied et lui jettent des gros morceaux de roche et de béton sur la tête. Son corps a été retrouvé dans une valise.

D’ailleurs, des sources concordantes ont réagi hier pour écarter l’hypothèse, donnée par la presse, selon laquelle de telles atrocités ont été commises en Algérie. C’est ainsi que par exemple la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a, dans un communiqué rendu public le même jour, tenu à préciser qu’aucun cas de ce genre n’a été porté à la connaissance des services de police, ni enregistré et encore moins commis en Algérie. La DGSN a souligné aussi qu’aucun corps de jeune fille assassinée n’a été trouvé sur la voie publique au mois de décembre 2007 à Alger, à l’exception de la découverte d’un squelette d’une femme âgée de 40 ans environ dans une cave à Hussein Dey, dont la mort remonte à une année.

R. N.

kimz a écrit:

Même si ça ne se passe pas chez nous ça reste ignoble
=====
El Watan
Edition du 11 mars 2008 > Actualite
Affaire de la vidéo de l’assassinat d’une adolescente diffusée sur internet
Le crime a été commis en Irak

Soulagement. La vidéo montrant l’assassinat d’une adolescente, diffusée en détail sur internet, ne s’est finalement pas produite à Alger comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier.

j'ai lu l'article paru ce matin dans le journal et j'avouerais que cette phrase m'a choqué car on parle de soulagement alors que la video de l'assassinat d'une jeune fille (quelle que soit ses origine) , video violente de surcroit est entrain de sirculer sur internet....je pense que le journaliste devrais moderer ses propos et avoir de la compassion tout de méme.

Entièrement d'accord avec toi Ismouche, je ne vois pas pourquoi la rédaction d'Elwatan est tellement soulagée, le crime est crapuleux, et le fait d'être visible sur Internet le rend plus proche de chacun de nous.... alors non seulement les criminels commettent leur sale besogne, mais en plus ils filment, et ils mettent en ligne.... et il ya des gens pour voir ça, drole de moeurs, triste monde....

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION, KIDNAPPINGS ET CRIME ORGANISÉ EN HAUSSE A L'EST DU PAYS
Un mort toutes les huit heures sur les routes !



Avec un mort toutes les huit
heures, les routes de l’est du pays sont parmi les plus meurtrières en
Algérie, voire dans le monde.
Le rapport des activités des différentes unités dépendant du 5e
commandement régional de la Gendarmerie nationale au terme de l’année
précédente, présenté hier par le chef d’état-major de cette division, le
colonel Abdelkader Kharroubi en l’occurrence, fait état de près de 8 500
accidents de la route, soit un accident par heure, qui ont fait environ
1 150 morts et plus de 15 000 blessés. Une véritable hécatombe qui fait
des accidents de la route l’un des facteurs essentiels de la mort en
Algérie. Le nombre des accidents est en nette augmentation et enregistre
des taux de plus en plus alarmants. On a une hausse de l’ordre de 17 %
en matière de mortalité, soit plus de 162 morts, et de 10 % en matière
de blessés, soit environ 1 400 blessés supplémentaires, comparativement
à l’année 2006. Néanmoins, l’élément humain est le premier responsable
de ces carnages. Il est la cause de 87 % des accidents. Ainsi, le tiers
des accidents causés par l’homme est dû à l’excès de vitesse. Une
attitude que ni les amendes forfaitaires ni les retraits de pas moins de
33 300 permis de conduire n’ont pu modérer. Sauf qu’il faut préciser
dans ce contexte que pratiquement personne ne paye ces amendes.
Seulement, un cinquième (22% des amendes rédigés en 2007 ont été payées)
des fautifs s’y sont acquitté. Une impunité qui explique aussi la hausse
des infractions commises à travers nos routes. En tout état de cause, ce
sont, indiquent certains observateurs, les facilités accordées dans
l’obtention du permis de conduire, pour ne pas dire la corruption, qui
sont derrière la prolifération de chauffards et par voie de conséquence,
des infractions au code de la route (près de 350 000 infractions en 2007
à travers les 15 wilayas de l’Est). Quant à la conduite en état
d’ivresse, elle n’est responsable que de 49 des accidents, soit moins
d’un centième des cas enregistrés. Un chiffre insignifiant par rapport
aux exagérations données concernant ce facteur qui, il est vrai, cause
des accidents mais pas conséquemment à un taux d’alcoolémie de 0,15
g/litre comme arrêté par la législation algérienne. Un taux que même un
«non-buveur » peut l’avoir en mangeant une salade bien vinaigrée au
moment où la loi est très répressive en la matière. Toutefois, les
accidents dus à l’état de délabrement des routes sont en baisse de 17 %
comparativement à l’année 2006. Cette année, ce facteur a provoqué 3 %
des accidents. Il convient également de signaler que les wilayas de
Sétif et de Batna sont les plus touchées par ce phénomène de «terrorisme
routier » avec respectivement 1 200 et 900 accidents en 2007.
Le kidnapping surclasse le crime organisé
Si les agressions contre les personnes ont fait augmenter le sentiment
d’insécurité parmi les citoyens à l’est du pays, les contrebandiers ont
repris de plus belle leurs activités dans cette région. Aussi, le
phénomène de kidnapping, qui s’est «incrusté» et de manière inquiétante
dans l’Est algérien, a pris des proportions alarmantes. Pas moins de 57
affaires d’enlèvement ont été traitées courant 2007 par les éléments de
la Gendarmerie nationale. La majorité des ces kidnappings, selon les
chiffres présentés par le chef d’état-major du 5e commandement régional
de la Gendarmerie nationale, sont motivés par une intention de viol dont
les victimes sont des enfants dans la plupart des cas. Les autres cas
sont suivis de demande de rançon. Plus grave encore, les gendarmes ont
enregistré une histoire de torture parmi ces affaires de kidnapping.
Notons également que la valeur des marchandises saisies par les
gendarmes dans le cadre de la lutte contre les réseaux de contrebande à
travers les wilayas de l’Est s’élève à hauteur de 340 milliards de
centimes. Les contrebandiers «exportent», soulignent le colonel
Kharroubi, le carburant et le bétail en premier lieu en plus d’autres
produits comme les dattes, les boissons gazeuses et le lait en poudre et
font rentrer les pâtes alimentaires, la tomate et confiseries
tunisiennes. Si les saisies, qui indiquent une hausse de 21 % dans les
activités des contrebandiers par rapport à 2006, sont considérables,
elles ne mesurent pas réellement les pertes que subit l’économie
algérienne à cause de ces réseaux. Aussi, il est à signaler que les
unités des garde-frontières ont pu saisir, au cours du même exercice, 19
pièces archéologiques, 6 kg de corail, 300 kg de phosphate d’ammonium,
un fusil de chasse et plus de 4 000 cartouches de chasse. Last but not
least, les gendarmes ont constaté que la frange de la société la plus
délictueuse est celle des jeunes chômeurs âgés de 19 à 28 ans. Ils
représentent la moitié des personnes arrêtées dans les différentes
affaires liées au narcotrafic, aux agressions contre les personnes et
les biens d’autrui (10 000 environ). Le colonel Kharroubi, qui a
expliqué que la prolifération du crime dans les milieux jeunes est due,
entre autres, à la misère sociale, avouera, par ailleurs, que l’un des
handicaps les plus contraignants au rétablissement de la sécurité en
Algérie est «l’insuffisance des capacités des institutions
pénitentiaires ».
Lyas Hallas


source le soir d´algérie - 27-03-2008