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 Films amazigh chez sidi Boumedienne.

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Oumelkheir

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 14, 2007 10:12 am

Merci Ismouche de me confirmer que les cours d'Histoire (notre histoire) sont toujours nécessaires. Des fois j'ai l'impression za3ma de faire mon intéressante : attention je vais vous faire un cours study mais heureusement, tu m'as rassurée et je constate que c'est toujours utile I love you
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MessageSujet: Temoignage.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 14, 2007 9:48 pm

Il a fait du bon boulot,farso,je confirme que le programme qu'il a posté est le bon,car j'ai vu le meme. J'y suis de pleins pieds dans ce festival.Tout ce que je peux dire ,c'est qu'il se passe très bien ,au bonheur des organisateurs et participants. De l'avis des critiques et specialistes,la qualité des productions est en parfaite amélioration par rapport aux précedentes éditions. Hormis le doublage et le sous-titrage de certains produits qui ont mis mal à l'aise certains amoureux de la langue francaise surtout, quant aux erreurs linguistiques qui apparaissent de temps à autre, et la synchronisation décalante parfois,les themes et l'aspect esthetique de la plupart des produits dénotent qu'un grand effort a ete fournit par leurs auteurs.Aussi,une preuve que les initiateurs de ce festival ont veillé à la qualité des prodctions.
Sinon,la polémique qui a reigné avant le debut du festival quant au choix de Tlemcen comme lieu d'acceuil,ce n'etait qu'un feu de paille qui n'a pas trop duré. Aucun regrèt n'est ressenti ni chez les organisateurs ni chez les participants,encore moins chez les natifs de la ville de l'art et d'histoire.
A saluer la présence en masse des mass media,en l'occurence la chaine trois ,avec trois journalistes SVP,pour ne citer que celle-là.

Farso, à toi l'antenne.
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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 14, 2007 10:38 pm

Merci djef1

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Troisieme journée
« Les âmes de l’exil » de Saïd Nanache
doc/52’/DV cam/2006/France.
Derrière chaque image, objet ou portrait, souffle le vent amer de l(exil. Un peuple attaché à ses traditions millénaires et asservi à sa terre d’où toujours remonte la pierre. Les départs tant attendus y sont des arrachements ! Sous le regard des mères impuissantes, la nouvelle génération perpétue l’exemple des anciens qui se sont exilés pour un jour ou pour toujours. Cette fois-ci les filles font partie du voyage. Elles disent adieu au sang et à la terre kabyle.


« Le Cadeau » de Mesri Lahouari
Fic/DVD/26'/2006
Une histoire d'amour entre un couple marié qui traverse une période difficile, doutant de leur amour et leur loyauté, l’un envers l’autre. A la fin, le couple sera récompensé d'un cadeau magnifique qui va leur donner un second souffle en consolidant leur relation.



« A d-tbin tifrat ? » de Mohamed Yergui
Fic/Béta Sp/15'/2006/Algérie
Fin de contrat, fin des deux ans de stabilité, fin des beaux jours…

Youcef un jeune diplômé universitaire, pénètre la spirale de la routine du travail où il se donne corps et âme, cette routine qui lui permet d’adoucir son quotidien Socio-économique ardu.
Hélas, l’emploi est éphémère et la stabilité qu’elle lui offre aussi, car ce dernier est sous contrat et pas n’importe lequel, c’est un contrat pré emploi, donc non renouvelable après les deux ans. La seule réaction de Youcef est qu’il s’enferme dans une autre spirale de …



« Tout va bien » (Réalisation Collective)
DVD/5’/2006/Algérie



-Panorama amazigh

-ateliers et séminaires

-Regard sur le cinema libanais

Citation :
Regard sur le Cinéma Libanais

--------------------------------------------------------------------------------

Partenaires : Festival Ayam Beirut Al Cinema'iya /Liban/organisé par l’association culturelle Beirut DC, qui s’intéresse à produire et promouvoir les films indépendants libanais et arabes.


La production cinématographique a été riche durant ces dix dernières années au Liban. Ce sont des films indépendants, réalisés avec peu de moyens, mais variés en genre et en format. L’absence d’une infrastructure de production cinématographique réelle au Liban n’a pas découragé les jeunes créateurs de s’exprimer leur vécu fait de guerre et d'après-guerre si bien que leurs œuvres peuvent être considérées, aujourd’hui, comme la seule mémoire visuelle d’un pays en conflit et en reconstruction, un pays ou les citoyens aiment, peinent, pleurent et rient, tendus par un questionnement inlassable sur le présent et l'avenir incertains...
-
Nous voudrions, dans ce rendez-vous, explorer et exposer l'histoire récente du Liban par le truchement de sa mémoire cinématographique, en partageant notre passion avec des réalisateurs et promoteurs du cinéma Libanais.
-
Nous voudrions aussi, en nous inscrivant dans le domaine de la découverte cinématographique et la quête de qualité, nous intéresser à tous les films – quels qu’en soient les sujets, les approches, les formats ou les supports utilisés – qui témoignent par eux-mêmes de la recherche par leurs auteurs d’un langage cinématographique propre.
-
On l'aura compris aussi, le festival du film amazigh fait, cette fois-ci, dans l’ouverture en accueillant un pays et une culture qui permettent à notre cinéma amazigh en gestation d'éclore dans des conditions idéales empreintes d'humanisme, d'acceptation et de respect de l'autre.
-
Cette année le choix s'est porté sur un pays ami avec lequel notre peuple partage l'histoire ancienne et récente et qui vient de sortir victorieusement d’une guerre destructrice que lui a imposée l'Etat belliqueux d'Israël : le Liban.
-
Sur le plan cinématographique il est intéressant de voir comment ce pays, qui souffre de l'absence d'industrie cinématographique, engage un effort colossal de structuration. La nouvelle génération de cinéastes prend conscience qu’il y a beaucoup à faire pour consacrer une amélioration de cet aspect de la vie culturelle et artistique au Liban.
-
N'y a-t-il pas là, pour nos jeunes cinéastes en herbe, des leçons à prendre en matière de courage et de création culturelle?
-
-
1- Eliane Raheb, Réalisatrice et directrice de festival ;
- La dernière séance /c-fic/12’/1995
Apres la guerre, une jeune fille décide de retourner a son village natal, Zahleh, pour revoir “l’opéra”, le cinéma jadis appartenant a son grand-père. Face à une salle fermée et en ruines la jeune fille, émue, revit pour une dernière fois une séance regroupant films, souvenirs et fantasmes.
-
- Rencontre /doc./26’/1996
3 personnages circulent dans Beyrouth de l’Après-guerre. Chacun d’eux a sa perception de Beyrouth, de son passe, de la guerre, du présent et de l’avenir. Les 3 personnages se croisent mais…une vraie rencontre entre eux sera-t-elle possible ?
-
- Karib Baiid (si proche si loin) /doc/58’/ 2002
L’image de la mort, en Octobre 2000, du petit Mohamed Al Durra tué dans les bras de son père, suscite une grande émotion dans le monde arabe, et a un impact tout particulier sur les enfants. Entre le liban, la jordanie, le caire la realisatrice rencontre des enfants qui s’indignent et se revoltent contre l’injustice en palestine. Son voyage l’emmene vers sa propre enfance et la porte a questionner sa relation avec la palestine.
-
2-Michel Kamoun, Réalisateur ;
- Falafel /fic/35mm/2006

Un soir d’été à Beyrouth. La vie de Toufic, un jeune libanais, à travers ses promenades nocturnes. Entre sa famille, ses amis et ses amours, il essaye de vivre pleinement entre les plaisirs et les amusements. Chaque seconde compte pour lui. Mais il ne tarde pas à comprendre qu’avoir une vie ordinaire au Liban est un luxe. Quinze ans après la fin de la guerre, un volcan est près à exploser dans chaque recoin comme une bombe à retardement… cette nuit marquera un tournant dans la vie du jeune homme.
-
3- Ziad Doueiri, Réalisateur ;
- West Beirut /fic/35mm/2006
En avril 1975 la guerre civile éclate, une ligne de démarcation divise Beyrouth en deux secteurs l’un musulman et l’autre chrétien. Tarek est un lycéen qui tourne des films Super 8 avec son ami Omar. Au début la guerre était une distractions : plus d’école, la violence les fascinée et passer de Beyrouth Ouest à Beyrouth Est devint un jeux. Sa mère veut quitter, son père préfère rester. Tarek passe son temps avec May, une chrétienne orpheline qui vit dans son immeuble. Par accident, tarek découvre un bordel à Zaytouneh entre deux fronts et fait la connaissance de sa matronne Oum Walid. Ensuite il emmène Omar et May chez Oum Walid en utilisant des sous-vêtements en guise de drapeau blanc. La tension familiale augmente. Avec le temps qui passe la guerre passe inexorablement de l’aventure à la tragédie.
-
4- Cynthia choucair, Réalisatrice ;
- La chaise /c-fic/ 18’/2002

En jouant au basket-ball, Nader et Samer, 12 et 8 ans déchirent la chaise de leur frère mort. De peur que leur mère ne se fâche, ils la jettent à la poubelle. Pris de remords, les deux frères redescendent à la rue pour la chercher. Mais malheureusement la chaise n’y est plus…
-
- Elie Feyrouz /doc/ 2003
Elie feyrouz est Elie Darwish. C’est sa mère qui, découvrant que la voix de son fils ressemble étrangement à celle de la diva, elle le surnomme ainsi. Le temps passe, Elie ne change pas et reste celui qui vit feyrouz dans les moindres détails. Sa vie est pleine d’amour, et d’endurance, de solitude et d’attente.
-
5- Dimitri Khodr, Réalisateur ;
- Safar /doc /26’/2004

Une organisation Arabe pour l’éducation et la culture demande au réalisateur de réaliser un film sur les activités de celle-ci. Incapable de mener à bien sa requête, il décide alors de filmer son voyage à travers le Maroc, l’Egypte, la Palestine, la Jordanie et le Liban, et découvre ainsi un nouveau sens aux mots Education, Culture, Nature, Mort et Vie.
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6- Fouad Alaywan, Réalisateur ;
- A+ /c-fic/25’/ 35mm/ 2006

A travers cette histoire d'une famille libanaise qui vit en Suisse depuis plusieurs années, on découvre leur intégration en suivant leur vie quotidienne. Le val de travers, à la frontière entre le réel et le rêve; le long d'un fil ou l'ensemble des événements explore les interactions entre les parents et les enfants, jusqu'au jour ou la famille est confrontée au destin.
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7- Hani Tamba, Réalisateur ;
- Beyrouth après rasage /c-fic/25’/35mm/ 2005

Abou Milad est un coiffeur qui a perdu son magasin durant la guerre civile libanaise. Depuis il gagne sa vie comme coiffeur ambulant dans les cafés de Beyrouth. Un jour, Monsieur Raymond, qui vivait en réclusion depuis un bon bout de temps dans sa grande maison depuis la mort de sa femme, demande ses services.
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8- Rabih Moueh , Réalisateur
- Les mille et un jours /Anim/20’/2001
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9 - Rania stephan, Réalisatrice ;
- Beyrouth sous le siège /doc/1h/2006

En juillet 2006, et suite à la guerre israélienne sur le Liban, des réalisateurs libanais assiéges filment leur quotidien et envoient des courtes vidéos au monde entier, dans l’espoir de créer une mobilisation internationale. Plus de 35 films ont été réalisés. Ils constituent aujourd’hui une mémoire de la guerre.
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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 14, 2007 10:40 pm

la liste des panoramas

Samedi 13 Janvier 2007

Grande salle de la Maison de la Culture de 14h30 à 16h30



1.Ccerfa Ansayen d Yidels de Hocine Belahdjel et de Aldjia Mahfoufi
/Doc/52'/Beta Sp/2006/Algérie

2.Annechab (Un métier traditionnel à promouvoir) de Farid Mahout
Doc/48'/2006/Algérie

3.Iziwicen de Ali Hedjaz
Doc/52'/Béta Sp/2006/Algérie


Dimanche 14 Janvier 2007

Grande salle de la Maison de la Culture de 14h30 à 16h30



4.Celui qui vient d'ailleurs de Rezika Mokrani
26'/Doc/2006/Algérie

5.Iskerchi de Massinissa Hedjaz
Anim/13' /Béta Sp/2006/Algérie

6.Amwanes de Karim Said El Hadj
Doc/26'/Béta Sp/2006/Algérie
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Oumelkheir

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 14, 2007 10:48 pm

Le festival comme si on y était, c'est ici et nulle part ailleurs cheers
Bravo Falso et merci Djef aussi, deux reprotages valent mieux qu'un toujours Smile
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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyLun Jan 15, 2007 1:46 pm

Tout le plaisir est pour nous Smile

Quatrieme journée

« Slimane Azem, une légende de l’exil » de Rachid Mérabet
Doc/52’/Beta/2005/France
Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 Sliman-azem
Slimane Azem, chantre de la culture kabyle, fut sans doute le chanteur le plus populaire au sein de la communauté algérienne immigrée en France. Son œuvre s’est surtout exprimée en France, pays de son exil. Il fut le premier artiste originaire d’Afrique du Nord à obtenir un disque d’or. Son répertoire, ancré dans le vécu de l’immigration et de l’exil, a toujours tenté de réunir les deux rives de la Méditerranée. Malgré son talent, il ne put jamais franchir la barrière communautaire. Il est mort en 1983 à Moissac, sa terre d’adoption.




« Touf Tanir't » de Abdellah Dari
Fic/90'/Béta Sp/2003/Maroc

Touf Tanirt (plus belle que l'ange en amazigh est inspiré de la légende de Hamou Ounamir. Enfant unique de sa mère"Tof Tfanirt", Hammou Ounamir s'éprend d'une belle créature céleste"Tanirt"qu'il épouse dans le plus grand secret. Ce mariage doit rester ignoré de sa mère et jusqu'à la naissance du premier bébé. Mais celle-ci finira par percer ce secret jusqu'alors bien gardé. Tanirt quitte aussitôt Ounamir, mais non sans lui avoir laissé sa bague, ce qui signifie que le nouveau-né sera un garçon.


-Panorama programme 02

-Ateliers



Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 Amiens


Carte Blanche sur le festival d'Amiens

Citation :
1.Slimane Azem, une légende de l’exil de Rachid Mérabet
Doc/52’/Beta/2005/France
Rachid Mérabet
Doc/52’/Beta/2005/France
Rachid Mérabet
Doc/52’/Beta/2005/France
Slimane Azem, chantre de la culture kabyle, fut sans doute le chanteur le plus populaire au sein de la communauté algérienne immigrée en France. Son œuvre s’est surtout exprimée en France, pays de son exil. Il fut le premier artiste originaire d’Afrique du Nord à obtenir un disque d’or. Son répertoire, ancré dans le vécu de l’immigration et de l’exil, a toujours tenté de réunir les deux rives de la Méditerranée. Malgré son talent, il ne put jamais franchir la barrière communautaire. Il est mort en 1983 à Moissac, sa terre d’adoption.
Slimane Azem, chantre de la culture kabyle, fut sans doute le chanteur le plus populaire au sein de la communauté algérienne immigrée en France. Son œuvre s’est surtout exprimée en France, pays de son exil. Il fut le premier artiste originaire d’Afrique du Nord à obtenir un disque d’or. Son répertoire, ancré dans le vécu de l’immigration et de l’exil, a toujours tenté de réunir les deux rives de la Méditerranée. Malgré son talent, il ne put jamais franchir la barrière communautaire. Il est mort en 1983 à Moissac, sa terre d’adoption.


2.Les ames de l’exil de Saïd Nanache
Doc/52’/ DVcam/2006/France
Derrière chaque image, objet ou portrait, souffle le vent amer de l’exil. Un peuple attaché à ses traditions millénaires et asservi à sa terre d’où toujours remonte la pierre. Les départs tant attendus y sont des arrachements ! Sous le regard des mères impuissantes, la nouvelle génération perpétue l’exemple des anciens qui se sont exilés pour un jour ou pour toujours. Cette fois-ci les filles font partie du voyage. Elles disent adieu au sang et à la terre kabyle.

3.Le testament de Tibhirine de Emmanuel Audrain
Doc/52’/Beta/2006/France
Algérie, Noël 1993, un groupe armé du GIA pénètre dans le monastère de Tibhirine et menace les membres de la petite communauté. À cette époque, la lutte sanglante entre les islamistes et l’État algérien est à son paroxysme. Les assassinats d’étrangers ont commencé. Les moines s’interrogent : « Faut-il partir ? ». Profondément attachés à ce pays, à sa culture et au peuple algérien, ils prennent la décision de rester. En mars 1996, sept des moines seront enlevés et égorgés. Presque dix ans après, des proches se souviennent et nous font comprendre leurs raisons de rester.

4-Nanterre, une mémoire en miroir de Cheikh Djemaï
Doc/52’/Beta/2006/France
Ce film évoque l’histoire de la première génération d’Algériens qui vivaient dans les bidonvilles installés sur les terrains vagues de Nanterre. Des bidonvilles aux ruelles boueuses que la guerre d’Algérie rattrape en dévoilant les démêlés politiques entre le FLN et le MNA (organisations nationalistes) en lutte pour le contrôle de la communauté algérienne, dans une atmosphère alourdie par la répression policière française. C’est aussi la mémoire des appelés, plongés malgré eux dans ce conflit, le regard des enfants nés dans ces bidonvilles et celui de la nouvelle génération qui ont découvert et géré le poids du silence de ses aînés. Un voyage au cœur de ces mémoires, cadenassées pendant des années.

5-Quelques-uns d’entre nous de Clara Bouffartigue
Doc/70’/Beta/2006/France
Alger, grouillante de vie. Nous y rencontrons Malek, Samia son épouse, Ghislaine et Mohamed. À mesure que les portraits se croisent, nous découvrons la ville qui comme un corps les enveloppe. Alors que nous les suivons dans leur Alger d’aujourd’hui, ils nous content, au rythme de leurs pensées, leurs destins singuliers. Leurs contradictions et leurs quêtes ne sont pas si éloignées que celles d’autres pays.

6-La traversée de Maëva Poli
Fic/La fémis/12’/35 mm/2006/France
Sabrina, une jeune fille, travaille au port autonome du Havre. Elle rencontre Aïcha, une vieille algérienne porteuse d’une culture méconnue de Sabrina, malgré ses propres origines maghrébines.


Citation :
Danièle Maoudj, professeur à l’Université de Corse
Coordinatrice des Actes de tables-rondes, Penser le mythe et le sacré, stimuler les coproductions dans les cinématographies d’Europe, Méditerranée et d’Amérique latine, publication Almecin/Albiana


14 Janvier 2007 / 14h30mn-18h/ Salle Petit Théâtre Maison de la Culture de Tlemcen


1-" Nous deux" d'Henri Graziani
comédiens principaux Philippe Noiret et Monique Chaumette


Toussaint et Madeleine sont mariés depuis de nombreuses années. Corses d'origine mais Parisiens d'adoption, ils reviennent vivre dans leur île natale, à l'occasion de la retraite de Toussaint. Bien méritée pour cet ancien agent de la RATP. A Paris, ils laissent leur fils, Martin, un médecin, qui leur promet de venir aux prochaines vacances. A Balba, leur village, le couple s'installe dans une grande maison. Ils retrouvent les derniers habitants de Balba, Antoine, ancien capitaine au long cours et sa vieille mère Victoire, mais aussi Napoléon, l'illuminé du village. Les époux s'installent dans leur nouveau quotidien: jardinage, pêche, soirées au coin du feu. L'occasion aussi pour le couple de se faire des confidences, pas toujours faciles à entendre... L'été arrive, avec sa cohorte de vacanciers. Balba est envahi, et retrouve de l'animation. Martin, arrivé, tombe amoureux de Léa, la factrice. Celle-ci a décidé de rester au pays et refuse de suivre Martin dans la capitale. A la fin de l'été, le jeune homme repart. L'automne voit l'installation de Tancrède, un vieil ami de Toussaint et Madeleine. Dans une lettre, Martin annonce à Léa sa décision de venir s'installer dans l'île. Madeleine est heureuse de ce retour. Un soir, elle ferme les yeux dans son fauteuil... Toussaint est seul désormais.



2-« Tra ù Djudjura é Bavedda, Danièle Maoudj » (Entre les montagnes du Djudjura et celles de Bavella, Danièle Maoudj) Réalisation Marie-Pierre Valli,
CM /Doc /26'/ FR3-Corse -2001


Ce documentaire dresse le portrait d’une femme de père kabyle et de mère corse, élevée dans un Paris rancunier. Dès la communale de la Bastille, à l’appel de son nom algérien, elle s’expose à la question : « d’où vient-elle ? » Corses et Algériens connaissent le rejet, certes à des degrés différents et pas comparables. Elle vit dans les marges de la République.
En prononçant son nom, c’est révéler une part de l’histoire trop longtemps occultée : une guerre que la France a menée en Algérie, nommée seulement très récemment. A l’âge où les enfants vivent dans l’insouciance, elle s’interroge sur qui elle est, d’où elle vient, et quelle doit être son avenir dans une France amnésique.

Elle s’initie à la position de Tiers héritée de sa branche paternelle.

De retour en 1974, dans le pays de sa mère, la Corse, qu’elle a mythifiée, et qui connaît une réappropriation de son identité, Danièle Maoudj est actrice de la vie culturelle et notamment cinématographique. C’est à travers le cinéma qu’elle mène la quête de la médiation culturelle entre la Corse et la Kabylie, la France et l’Algérie, voire entre l’Europe et l’Amérique latine, soucieuse de la dimension universelle et humaniste.

Elle a été cofondatrice en 1982 du Festival du Film des Cultures Méditerranéennes et en 1986 du Collectif anti-raciste AVA BASTA (Maintenant ça suffit) et en 1994 coordinatrice du programme d’études européen visant à stimuler les coproductions cinématographiques entre l’Amérique Latine, la Méditerranée et l’Europe, le programme ALMECIN.

Elle prend aujourd'hui conscience que les idées de mort gagnent férocement les âmes anémiées, parfois même, celles qu'elle croyait plus éclairées. Elle assiste, semble-t-il, à l'enracinement d'une pensée unique. Dire, re-dire les mêmes analyses dans l'espace militant, lui paraît vivre dans l'enferment et la cantonne à un seul rôle : celui de dénonciatrice. Rôle confortant le peu d'audace de grand nombre d’intellectuels.

Sensible à la pensée nomade menant vers les multiples interrogations de l'origine, son chemin l'initie-t-elle, à imaginer, qu'il est l'heure "de stimuler le nerf du mot", pour dévoiler la blessure.

Ecrire, pour voyager dans les contrées de l'existence, où la rencontre avec l'Autre offre les accents aux mille et un parfums…Ecrire, pour inventer un amour continu.

Ecrire, pour alerter sur les effets destructeurs des restes d’une ambiance coloniale tenace qui gangrène tous les pans de la société française et de la Corse. « Sans la Corse et les Corses, pas de colonisation française » affirmait le général Gouraud.

Ce documentaire met en exergue la problématique de trahison et/ou de double culture.


3-« X MAKING » de Gérard Guerrieri
Couleur. Durée : 100'

Marco, un petit producteur de films minables, a l’ambition de produire le 1er film pornographique entièrement parlé en corse. Pour cela il fait appel à Anto, un réalisateur ambitieux et sans moyens. De même qu’il fait venir Mister Mojo, un ami d’enfance devenu hardeur et vivant à Los Angeles. Mais très vite la situation se dégrade, Anto voulant éradiquer toutes séquences pornographiques, alors que Mojo veux un film uniquement axé sur ses mérites sexuels.

En bon et vaillant producteur, Marco affrontera tous les danger du 7ème art, s’aventurera dans les méandres psychologiques douteux de ses comédiens, ira jusqu'à mettre en péril sa fière identité insulaire pour parvenir à ses fins.
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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyLun Jan 15, 2007 10:57 pm

Cinquième et dernier jour

« L'Imzad » de Tifaoui
CNRPH/Doc/48'/Béta Sp/2005


« Eziz akken ibghu yili » de Ahmed Djenadi
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Fic/DVD PAL /90'/2006
Histoire d'une famille citadine qui s’entredéchire ; après la mort de sa femme, le vieux devient insupportable. Chaque jour il déclenche des scènes de ménage avec sa bru. La belle mère s’en mêle c’est la pagaille. quelques temps après le vieux est placé dans l’ hospice de la ville. Le fils tentera de le récupérer après avoir été la risée du voisinage, de la famille, etc. Réussira t il un jour à convaincre son père à revenir chez lui ?



« Pratiques sociales et valeurs du M'Zab » Tipaza A.V
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52'/Béta Sp/2006
Le film comprend une définition de part l'architecture, l'organisation sociale, coutumes et us des habitants de la vallée du M'zab.



« "Zim et Zam" de Matoub Massinisa »
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6'/ Anim/DVD/2006/Algérie
un dessin animé d'action et d'humour racontant la vie quotidienne et les aventures de deux extraterrestres qui se nomment Zim et Zam, et dont l'histoire se déroule sur leur planète.



« La femme Chaoui » de Haya Djeloul
Doc/52'/Béta Sp/2006.
Portrait d’une femme chaoui dans sa quotidienneté.
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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyLun Jan 15, 2007 11:11 pm

Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 Olivierdor


le pris est délivré pour

Section fiction


« A d-tbin tifrat ? » de Mohamed Yergui
Fic/Béta Sp/15'/2006/Algérie
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Fin de contrat, fin des deux ans de stabilité, fin des beaux jours…

Youcef un jeune diplômé universitaire, pénètre la spirale de la routine du travail où il se donne corps et âme, cette routine qui lui permet d’adoucir son quotidien Socio-économique ardu.
Hélas, l’emploi est éphémère et la stabilité qu’elle lui offre aussi, car ce dernier est sous contrat et pas n’importe lequel, c’est un contrat pré emploi, donc non renouvelable après les deux ans. La seule réaction de Youcef est qu’il s’enferme dans une autre spirale de …


Section Documentaire

« Les âmes de l’exil » de Saïd Nanache
Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 Les-ames-de-lexil
doc/52’/DV cam/2006/France.
Derrière chaque image, objet ou portrait, souffle le vent amer de l(exil. Un peuple attaché à ses traditions millénaires et asservi à sa terre d’où toujours remonte la pierre. Les départs tant attendus y sont des arrachements ! Sous le regard des mères impuissantes, la nouvelle génération perpétue l’exemple des anciens qui se sont exilés pour un jour ou pour toujours. Cette fois-ci les filles font partie du voyage. Elles disent adieu au sang et à la terre kabyle.
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djef1




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MessageSujet: HEUREUX ET MALHEUREUX   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyMar Jan 16, 2007 12:35 am

Bon travail farso.
Il faut dire aussi que la selection n' était pas du gout de tous les parcipants (producteurs) car il y'avait un vent de deception chez beaucoup d'entres eux , qui ont carrement rejeté le verdict et accusé les membres de jury de tendencieux ou regionalistes,ce qui est grave de la part des artistes. Un jury composé de cineastes de de taille sous la houlette de Monsieur Abderahman Bouguermouh,faut-il le rappeler.
Horsmis ce point noir de la cloture,c'était une ceremonie grandiose dans une salle pleine de monde de tout bord et un public du genre bon élève qui applaudit,cherche à connaitre les stars,arrache des autographes...
Le rendez-vous est donné à Setif pour la 8eme edition du FESTIVAL CULTUREL NATIONAL DU FILM AMAZIGH.

ILayka Elkhat ,FARSO.
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Oumelkheir

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyMar Jan 16, 2007 10:10 am

Dans ce genre de manifestations, il y a toujours des mécontents, et le jury qui prend la responsabilité de désigner des gagnants, prend aussi le risque de se faire "lyncher " par ces justement mécontents, mais bon!!! il faut bienf aire un choix et c'est ce qui est très difficile dans ces cas là.
Il est très difficile de désigner par mi tout un lot de films (chansons, comédiens, ou livres....) le meilleur No Ils sont certainement tous très bien, et tous doivent avoir une particularité, comment choisir Question
En plsu j'ai lu tous les synopsis (merci Falso) de ces films du festival, ils semblent tous intéressants, au moins sur le plan de l'histoire du film cheers
En tout cas, merci pour els reportages mais allez y donnez nous plus de détails, coulisses,etc...
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falso

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyMer Jan 17, 2007 2:16 am

Alors a Sétif Inchallah.
Sa me manque deja Suspect
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Blondor Ijine

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyMer Jan 17, 2007 3:22 pm

On se cotisera tous pour t'envoyer à Sétif ya khouya Falso. Tu l'as mérité ainsi que Djef1. Yatikoum essa7a. Bravo et vive le bénévolat I love you
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falso

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyMer Jan 17, 2007 4:05 pm

sahit blonda sahit
ben on va partire en caravane de REC inchallah
nrouhou ga3itik
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Oumelkheir

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptySam Jan 20, 2007 11:37 pm

Vous avez quand même oublié de nous donner ça
http://www.filmazigh.org
Et Falso balak ta7sseb nssina, on attends toujours tes impressions personnelles sur ce festival, qu'est-ce que tu as aimé? qu'est-ce que tu as moins aimé? Rak ta3raf des infos perso ya Falso Rolling Eyes
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falso

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 21, 2007 4:05 am

saha chef je présentrais mon rapport sans faute Wink
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ismouche

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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 EmptyDim Jan 21, 2007 10:56 am

Bonjour,
que de festivals, je pense que ca sera le mot clé de l'Algerie pour cette années 2007 car il y a aussi un autre festival qui est celui de la dance folclorique à Tizi-Ouzou.
tahya la culture. cheers
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MessageSujet: Re: Films amazigh chez sidi Boumedienne.   Films amazigh chez sidi Boumedienne. - Page 3 Empty

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