Nombre de messages : 3489 Date d'inscription : 03/12/2006
Sujet: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 1:36 am
Bonsoir chers amis forumeurs et forumeuses,
J'ai découvert un super blog, celui de notre collègue Meryem Abdou qui présente l'émission "L'histoire en marche" sur la chaîne 3, chaque mercredi de 17h à 18.
Je vous dis ça, à a cause du débat "passionnant" qui a lieu autour de la Palestine et d'Israël.
Je vous conseille donc, si vous le désirez, d'aller discuter et de faire des analyses dans le forum de l'Histoire en Marche. L'émission dont le concept est plus approprié à ce genre "d'analyses" (auxquels j'ai également participé, sorry).
En plus il n'y a pas beaucoup d'inscrits sur le forum de l'histoire en marche, et ça fera vivre ce forum, et ça nous permettra à nous de respirer un peu.
Voici le lien :
http://histoireenmarche.forumactif.org/
Inscrivez-vous, c'est gratuit !!!!
sangi
Nombre de messages : 1019 Date d'inscription : 09/01/2009
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 1:59 am
Citation :
[/center][/color][/size]
Inscrivez-vous, c'est gratuit !!!!
gratuit fi bladi yek c'est pas une arnaque
Kwitzach
Nombre de messages : 3498 Age : 48 Localisation : Au sud de nulle part Date d'inscription : 08/01/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 10:58 am
Je crois que je vais y m'inscrire...
Oumelkheir
Nombre de messages : 2299 Date d'inscription : 14/11/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 11:05 am
Je n'ai pas envie de comprendre ce que ton message insinue Abdallah, mais je découvre un aspect du forum que j'ignorais...
L'Histoire en marche*
L’Histoire en marche, ou l’Histoire, comment ça marche ? C’est le titre de ma chronique aujourd’hui. Titre que j’emprunte à mon amie et collègue Meriem Abdou dont l’émission tous les mercredis suit l’Histoire pas à pas. Une Histoire qui donne l’impression de piétiner souvent, et pourtant… elle marche ! Seulement, l’horloge de l’Histoire à cause de son tic-tac silencieux (petit coucou à Zine Ben Badis) donne en même temps l’impression de perdre la mesure… même si l’Histoire avance quand même, au pas militaire !!!!! Bon j’exagère un peu, parce qu’en fait ce que nous vivons aujourd’hui c’est juste l’actualité, ça ne sera de l’Histoire que demain. Mais comment sera-t-elle écrite demain ? Et par qui ? Ce sont les questions qui inquiètent les hommes depuis toujours. Et depuis toujours, ils ont tenté de s’attribuer le monopole de l’écriture de l’Histoire, ou lorsque cela a été possible, de carrément l’effacer, mais… le temps n’a jamais été favorable à ce genre d’expériences, et la vérité finit toujours par se savoir… tôt ou tard… Vendredi 26 janvier, l’assemblée générale de l’ONU et au cours de sa 61ème session, a adopté, et par consensus, une résolution qui «condamne sans réserve toute négation de l'Holocauste» et exhorte «tous les Etats Membres à rejeter sans réserve toute négation de l'Holocauste en tant qu'événement historique, en tout ou partie, ainsi que toute activité en ce sens». L’Assemblée générale de l’ONU, et à travers cette résolution, s’est félicitée «de l’inclusion par des États Membres dans leurs programmes d’enseignement de mesures visant à s’opposer aux tentatives faites pour dénier l’Holocauste ou en réduire l’importance». Et voilà comment les vainqueurs ont toujours écrit l’Histoire, à la seule différence que jusque-là, et que je saches, ça n’a jamais fait consensus. Des lois pour orienter la recherche historique ou au mieux la limiter, c’est la nouvelle tendance des pays pourtant dits démocratiques, déclarés respectueux de la liberté d’expression, de la liberté de pensée et de la recherche. En plus de la part de l’ONU c’est quand même fort !!!! Très très fort !!!!! Car aujourd’hui encore, on n’a pas lu de résolution, et encore moins par consensus, condamnant le génocide des indiens, ni des africains, ni des aborigènes, oui je sais, c’est très loin tout ça peut-être bien? Que dire alors de celui des algériens ? Des japonais ? Ou plus compromettant pour l’ONU, des bosniaques ? Des rwandais pour la France ? Pourquoi les français me diriez-vous ? A cause bien sur de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance du rôle positif de la présence française dans ses anciennes colonies, et d’une autre loi tout à fait contradictoire, celle du 12 octobre 2006 «tendant à réprimer la contestation de l’existence du génocide arménien», comme si c’était l’affaire de la France en plus. Est-il nécessaire de préciser ? (oui je crois que c’est nécessaire vu la tendance actuelle et consensuelle) que ce n’est pas pour dénigrer le génocide des juifs d’Europe, ce n’est pas mon propos aujourd’hui. Un génocide reste un génocide, quelle que soit l’identité des victimes, et quel que soit leur nombre. L’horreur est condamnable partout et en toute circonstance. Plus jamais ça! avaient déclaré les libérateurs de l’Europe en 1945, mais plus jamais ça où ? Et par qui ? Ils n’ont rien dit là-dessus. Alors, le dessein est clair : condamner le déni de l’Holocauste, justifier la création d’Israël, et excuser le génocide palestinien qui se déroule maintenant et sous nos yeux. Un génocide au quotidien accompagné d’un véritable ethnocide programmé. Israël tente de brouiller les pistes, d’effacer les traces, et d’en créer de nouvelles. Quelques exemples : - Les palestiniens arabes d’Israël, appelés «Arabes 48» protestaient cette semaine contre la énième tentative du gouvernement israélien de les enrôler de force pour le service civil ou militaire, le but d’Israël est de contrer toutes les revendications identitaires palestiniennes à l’intérieur d’Israël en intégrant définitivement les palestiniens dans le moule israélien. - Les fouilles «archéologiques» israéliennes continuent sous la mosquée Al Aqsa. Des fouilles déclarées officiellement entreprises à la recherche de traces d’un passé juif de la Palestine (que nous ne contestons pas) des fouilles qui n’ont rien donné de tangible depuis des décennies, mais qui nuisent considérablement aux fondations même de la mosquée, en les fragilisant au maximum. - Au même moment, un chantier de construction d’une nouvelle synagogue à côté du Haram Acharif, du côté du dôme du rocher a été lancé. Il semblerait que le projet soit bien plus grand que ça, et que les israéliens qui n’ont trouvé aucune trace d’un prétendu temple perdu dans le sous-sol de la mosquée, veulent le construire maintenant. Le projet malheureusement, n’a rien de nouveau, et la judaïsation de la ville d’Al Qods est toujours en cours, peut-être en accélération même. Le but est de contrer toute revendication des palestiniens sur cette ville, et à la longue enlever toute légitimité aux palestiniens sur la Palestine. Que resterait-il aux palestiniens sans Al Haram Acharif, sans Al Aqsa ? Heureusement et malgré tout, l’espoir reste toujours permis, mercredi dernier, arrivait à partir de Jordanie le Minbar de Salaheddine Al Ayouby. En fait c’est une copie du minbar, l’original avait brûlé pendant l’incendie de la mosquée en août 1969. Souvenez-vous, un incendie provoqué par (selon la police israélienne) un illuminé ( ! ) La copie de ce minbar, a exigé un travail de 13 ans, depuis que le projet a été initié par le Roi Hussein de Jordanie en 1993. Une grande équipe a travaillé à sa réalisation : artistes, ébénistes, et autres spécialistes, venus de différents pays musulmans pour une très belle copie. Un minbar unique en son genre, véritable chef d’œuvre selon les déclarations des spécialistes, le montage va nécessiter encore 15 jours de travail avant de pouvoir admirer le résultat. Le retour du minbar de Salaheddine Al Ayouby porte en lui toute une symbolique bien sur et constitue un espoir. C’était en fait le minbar de Noureddine Zenki son prédécesseur. Salaheddine Al Ayouby l’avait fait apporter de Syrie justement après la récupération d’Al Qods et la défaite du royaume chrétien de Jérusalem en 1187. Tout un symbole, mais une question : 13 ans pour un minbar, combien d’années pour Al Qods ?
Chronique diffusée sur la radio algérienne, le : 29/01/2007
* Emission de la Chaîne 3 de la radio algérienne, diffusée tous les mercredis à 17h.
sangi
Nombre de messages : 1019 Date d'inscription : 09/01/2009
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 11:36 am
Kwitzach a écrit:
Je crois que je vais y m'inscrire...
c'est mort là bas y a personne
Kwitzach
Nombre de messages : 3498 Age : 48 Localisation : Au sud de nulle part Date d'inscription : 08/01/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 3:19 pm
BlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablabla BlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablabla : Blablabla Bla bla Blablabla !! HAHA !
Dernière édition par Kwitzach le Dim Jan 25, 2009 5:24 pm, édité 1 fois
Aicha
Nombre de messages : 505 Localisation : Alger Date d'inscription : 04/01/2009
Sujet: Réactions en chaine et Dim Jan 25, 2009 3:28 pm
Assalamou alaikoum; Je suis revenue à ce forum malgrès que je suis très occupée en cette période. J'essaie de trouver du temps pour participer avec vous.
Abdallah a écrit:
L'émission dont le concept est plus approprié à ce genre "d'analyses" (auxquels j'ai également participé, sorry).
Pour ce qui est de l'émission 'Réactions en chaine' et d'après le titre je comprends qu'elle englobe des réactions à l'actualité. Mais si ces réactions restent au niveau élémentaire et qu'elles n'abordent pas l'aspect "analyse" à mon avis l'émission n'aurra aucune valeur.
Aicha
Nombre de messages : 505 Localisation : Alger Date d'inscription : 04/01/2009
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 3:35 pm
Oumelkheir a écrit:
L’Histoire en marche, ou l’Histoire, comment ça marche ?
Merci Oumelkheir pour ton post qui explique très bien la différence entre réagir et analyser l'actualité (Réactions en chaine) et l'écriture de l'histoire.
cherie20
Nombre de messages : 739 Date d'inscription : 25/02/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 4:45 pm
bravo kwikwi,je n'aurai pas pu mieux dire
le roi en paix
Nombre de messages : 403 Localisation : au royaume des bons vivants Date d'inscription : 19/01/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 7:43 pm
le forum de rec a un tré mauvais carma pour mériter tt ce blabla ! je me demande bien quelle genre de forum il devait etre dans une vie antérieure !
Zorro
Nombre de messages : 70 Age : 49 Localisation : Alger Date d'inscription : 04/04/2008
Sujet: Reste ici Dim Jan 25, 2009 8:00 pm
Moi fidèle à REC je n'irai nulle part, je reste ici, et je lis les posts de Oumelkheir
HNA YMOUTE KACI
Bon, je vais sur le Topic de la Palestine meurtrie
BlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablabla, BlablablaBlablablaBlablabla, BlablablaBlablablaBlablablaBlablabla BlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablabla,BlablablaBlablablaBlablabla BlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablablaBlablabla In Blabla we trust !
Glouglou.
Intéressant ton cas, et ça t'arrive assez souvent, le fait de perdre la parole (j'espère que la parole seulement et pas la raison) ???
cherie20 a écrit:
bravo kwikwi,je n'aurai pas pu mieux dire
Ah bon ?!! mieux que ça, tu ne peut pas tu peux au moins faire le "Glouglou" de la fin, essaies un peu pour voir
dechainé
Nombre de messages : 2062 Localisation : au dela des frontieres Date d'inscription : 04/06/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 8:22 pm
Dans mon fauteuil, je regardais Le film à la télé Un type nommé Jojo le Bouffi Poursuivait la pauvre Suzy Il la coinça près d'la scierie Et très méchamment lui dit : "Si tu m'donnes pas ton ranch, en moins d'deux Je vais t'couper en deux" Puis il l'empoigna - Et alors ? Ben, il la ficela - Et alors ? Il la mit sous la scie - Et alors ? Et alors ?
{Refrain:} Eh, eh, Zorro est arrivé Sans s'presser Le grand Zorro, le beau Zorro Avec son ch'val et son grand chapeau
Mais bientôt j'ai pris la deuxième chaîne Car un vieux schnock parlait Charmante soirée, sur la deuxième chaîne Ils passaient le même navet Près d'une cabane Jo le Bouffi Coinçait la pauvre Suzy Et il lui disait : "Donne-moi ton ranch, eh, poupée ! Ou j'te transforme en purée" Puis il l'empoigna - Et alors ? Ben, il la ficela - Et alors ? Il mit le feu à la dynamite - Et alors ? Et alors ?
{Refrain}
Mais moi j'en avais tellement marre J'ai repris la première chaîne Et devant mes yeux, mes yeux hagards Se déroulait la même scène Et Jojo, Jojo le Bouffi Dans un sac fourrait Suzy Disant : "Donne-moi ton ranch, eh, boudin ! Ou j'vais t'balancer sous l'train" Puis il l'empoigna - Et alors ? Ben il la ficela - Et alors ? Sur les rails il la fit rouler - Et alors ? Ben le train arrivait, les copains ! - Et alors ? Et alors ?
Eh, eh, Zorro est arrivé Sans s'presser Le grand Zorro, le beau Zorro Avec son ch'val et son grand chapeau Avec son flingue et son grand lasso Avec ses bottes et son vieux banjo
Ah ! Ah ! Sacré Zorro, va ! Ah ah ah ah !
Zorro
Nombre de messages : 70 Age : 49 Localisation : Alger Date d'inscription : 04/04/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Dim Jan 25, 2009 8:50 pm
dechainé a écrit:
Dans mon fauteuil, je regardais Le film à la télé Un type nommé Jojo le Bouffi ................................................ .................................................... Ah ! Ah ! Sacré Zorro, va ! Ah ah ah ah !
C'est un pseudo zut alors un troisième, allez va t'assoir avec kwi et chérie ...
Abdallah
Nombre de messages : 3489 Date d'inscription : 03/12/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 12:31 am
Zorro a écrit:
Moi fidèle à REC je n'irai nulle part, je reste ici, et je lis les posts de Oumelkheir
HNA YMOUTE KACI
Pardon mon cher Bernardo, mais quel est le rapport avec le fait de conseiller un forum de politique internationale, pour débattre de Palestine ( et de plein d'autres choses aussi) avec la lecture ou non des pots d'Oum ?
Visiblement tu te trompe (et Oum aussi au passage) !!!
Parce que si tu relis, j'ai dis "si vous le désirez". Et puis L'histoire en Marche est une émission de "politique internationale" avec des analyses et tout. Pourquoi pas y débattre de ce sujet ?
Et si tu relis bien, je n'ai pas non plus stigmatisé une "tendance" plutôt qu'une autre. Mais franchement ça devient n'importe quoi ! ça part dans tous les sens, ça exacerbe les haines, insultant et ennuyeux.
Quant a ton "h'na imout kaci" bien sûr que tu dois rester, mais ne meurt pas quand même !! ça serait ballot !!!
Et puis, je le répète, je donne mon avis, c'est tout ! je ne suis pas l'admin !!! donc pas de panique, pas de restrictions et surtout pas de faux-procès et de psychodrames inutiles.
Bisous tout le monde.
Sinon, sur le forum de l'histoire en marche, ça commence a donner, il y a des adhérents et tout, et je suis content !!!
Edit :
J'ai bien dis aussi que j'avais participé a être un analyste du Dimanche, donc... Et puis un peu de recul et d'autocritique ne fera de mal a personne.
Abdallah
Nombre de messages : 3489 Date d'inscription : 03/12/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 12:59 am
Abdallah
Nombre de messages : 3489 Date d'inscription : 03/12/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 1:08 am
sangi
Nombre de messages : 1019 Date d'inscription : 09/01/2009
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 2:04 am
Oumelkheir
Nombre de messages : 2299 Date d'inscription : 14/11/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 11:27 am
Meriem Abdou, l'une des meilleures journalistes (si ce n'est la meilleure) de la Chaine 3, écrit aussi (depuis peu) sur le Courrier d'Algérie, hier en surfant, je suis tombée sur deux articles.
L’attaque de Gaza a été décidée en concertation avec l’Égypte et l’Arabie saoudite
Condoleezza Rice et Tzipi Livni ont signé vendredi à Washington un accord bilatéral destiné, disent-elles, à empêcher « la contrebande d’armes » vers Ghaza. Rice a indiqué avoir téléphoné aux ministres des Affaires étrangères britannique, David Miliband, allemand, Frank-Walter Steinmeier et français, Bernard Kouchner, « pour les informer » de sa démarche ajoutant : « Je pense que ces efforts vont être suivis très rapidement par les Européens ». Selon le porte-parole du département d’État, Sean McCormack, Washington s’engage dans ce document à mobiliser des « équipements » pour aider Israël à empêcher « la contrebande ». Il n’a cependant pas précisé ce que seraient ces équipements, mais il a indiqué que les États-Unis ne déploieraient pas de troupes sur le terrain. Dans cet entretien accordé au Courrier d’ Algérie, Thierry Meyssan revient sur cette offensive acharnée que mène Israël contre la bande de Ghaza.
Le Courrier d’Algérie : Vous indiquez dans votre article intitulé La guerre israélienne est financée par l’Arabie saoudite que l’attaque israélienne contre Gaza, est une option préparée de longue date. Que nous faut il comprendre par « option » ? Ce serait une option à quoi et mise en œuvre par qui et dans quelle but ? Thierry Meyssan : Le régime en place à Tel-Aviv attaque à intervales plus ou moins réguliers la population palestinienne pour décapiter sa Résistance et la décourager pour plusieurs années. Cette stratégie, d’abord empirique, a été théorisée par Abba Eban à la fin des années 60. Celui-ci —qui avait été élevé en Afrique du Sud— considérait que, pour maintenir l’apartheid en Palestine, il fallait dialoguer avec des autorités politiques palestiniennes tout en faisant la guerre à la société civile palestinienne. Cette stratégie est parvenue à un certain degré de raffinement avec la création de deux entités politiques palestiniennes, géographiquement distinctes, la Cisjordanie et Gaza, séparées par un Mur et des chek points, sur le modèle des bantoustans sud-africains. Dans cette optique, le régime sioniste se prépare en permanance à de nouvelles actions militaires contre la population civile. L’opération « plomb durci », quand à elle, a été préparée six mois à l’avance, la pseudo trêve n’ayant été conclue que dans ce but, ainsi que l’a révélé le quotidien israélien Haaretz. C’est en ce sens que je parle d’une « option ». Restait à définir le moment propice pour la mettre en œuvre, aussi bien en termes diplomatiques que politiques. Le Courrier d’Algérie : Vous indiquez également qu’Israel a élevé cette agression au rang de cause nationale et religieuses ? Thierry Meyssan : Selon les cas, le régime de Tel-Aviv mène ces expéditions punitives contre la population palestinienne avec ou sans avoir recours aux réservistes. Cette fois, l’ampleur de l’opération supposait la mobilisation de dizaines de milliers d’hommes. Les autorités ont donc utilisé un langage symbolique pour faire comprendre à leur population juive l’importance de cet effort. D’où le nom de « plomb durci » quif ait référence à un chanson entonnée pour Hannukka. Cette fête religieuse célèbre le miracle de l’huile. Selon La Bible, les juifs chassèrent les Grecs (les Séleucides, héritiers d’Alexandre le Grand) de Palestine. À l’issue de batailles meurtrières, les soldats juifs rendirent grâce à Dieu dans le temple de Jérusalem, mais ils n’eurent pas le temps de se purifier. Ils allumèrent une lampe avec de l’huile pour la nuit en pensant revenir le lendemain pour reprendre le rituel. Or, la lampe brûla durant huit jours, manifestant que Dieu ne leur en tenait pas rigueur, c’est-à-dire qu’Il ne considérait pas que massacrer les Grecs ait rendu les soldats juifs impurs. En utilisant cette référence, le régime de Tel-Aviv suggére qu’il n’y a rien d’impur à massacrer des Palestiniens et, comme on peut le constater avec effroi, les soldats juifs n’ont pas tardé à mettre ce message en pratique. Le Courrier d’Algérie : Vous mentionner également et dans se même article le rôle actif de l’Arabie saoudite et de l’Égypte dans cette offensive, peut-on avoir plus de précisions ? Et quels auraient été intérêts de ses deux États à s’impliquer dans des manœuvres hautement dangereuses et compromettantes ? Thierry Meyssan : La montée en puissance du Hamas pose un problème politique à l’Égypte et à l’Arabie saoudite. Il s’agit en effet d’un mouvement de libération nationale issu d’un milieu religieux sunnite progressiste et susceptible d’influence dans le reste du monde musulman via les organisations sunnites, actuellement contrôlées par l’Arabie saoudite, et dans une moindre mesure par l’Égypte. Un succès du Hamas signifierait à court terme une révolution en Égypte, et à moyen terme une autre en Arabie saoudite. De ce point de vue, la guerre actuelle à Gaza n’a pas seulement pour but de maintenir l’apartheid en Palestine, mais aussi et surtout, de maintenir un contrôle réactionnaire et obscurantiste sur l’ensemble de la communauté sunnite ; un contrôle qui est exercé dans l’intérêt des Anglo-Saxons et d’Israël par des gouvernements soutenus par eux à bout de bras. Elle fait apparaître un clivage qui n’ont rien à voir avec l’ethnie ou la religion. Le vrai conflit n’est pas entre juifs et musulmans, entre chiites et sunnites, entre arabes et perses, mais il oppose la liberté et le droit d’un côté, à la domination et à la violence de l’autre. L’opération « plomb durci » a été planifiée par Tel-Aviv avec ses partenaires de Riyad et du Caire. Elle se résume ainsi : les forces armés israéliennes, le blocus égyptien et les finances saoudiennes. À cela s’ajoute le soutien de l’Égypte aux paramilitaires du général Mohamed Dahlan. Ils sont actuellement 2 500 stationnés près de Rafah (et non 10 000 comme je l’ai précédemment écris par erreur en comptabilisant des forces égyptiennes). Ces mercenaires arabes sont prêts à entrer à Gaza, une fois la résistance au sol maitrisée par les tanks israéliens, pour faire le sale boulot à la place des Israéliens, c’est-à-dire y massacrer les familles du Hamas Cette opération militaire s’accompagne d’une action diplomatique de l’Égypte et de l’Arabie saoudite pour torpiller les initiatives de la Ligue arabe promues par le Qatar et la Syrie. Tout cela est certainement difficile à admettre, mais il faut regarder la réalité en face. Riyad et Le Caire ont rejoint le camp sioniste. Le Courrier d’Algérie : Quelles seraient les visées de cette offensive pour Israel et les États-unis ? Thierry Meyssan : Les États-Unis ne sont pas responsables du déclenchement de cette opération. L’administration Bush finissante n’en avait pas le pouvoir. Durant la période de transition, elle ne peut qu’expédier les affaires courantes, Tel-Aviv a placé Washington devant le fait accompli et l’a contraint à suivre en assurant le réapprovisionnement des munitions. Je le redis : la décision de l’attaque n’a pas été prise en concertation avec les Etats-Unis, mais avec l’Égypte et l’Arabie saoudite. Le Courrier d’Algérie : Quelles appréciation faites vous de l’arsenal utilisés contre la population de Gaza ? Beaucoup évoquent des raisons expérimentales. Thierry Meyssan : Israël est devenu un exportateur de matériels et de savoir-faire militaires. Il n’est pas nouveau qu’il utilise la population palestinienne à la fois comme cobaye pour tester de nouvelles armes, et comme vitrine, pour montrer en situation réelle à ses acheteurs les capacités de ses matériels. On se souvient par exemple des expérimentations conduites à Jenine et de l’interdiction formelle édictée par les Israéliens aux organisations internationales d’aller y enquêter même des années plus tard. Le Courrier d’Algérie : La donne pourra t-elle changer une fois Barak Obama officiellement investi ? Thierry Meyssan : Le régime sioniste et les États arabes sionistes craignent l’évolution en cours à Washington. Barack Obama, au départ un pur produit du mouvement sioniste, lancé en politique il y a douze ans par Abner Mikva, est parvenu à la Maison-Blanche en constituant une coalition hétéroclite qui inclus des généraux non pas anti-sionistes, mais a-sionistes. Je pense au groupe formé par l’amiral William Fallon (ex commandant en chef du Central Command) autour du général Brent Scowcroft (ex-conseiller national de sécurité). Il s’agit de militaires qui entendent revoir la politique proche-orientale en fonction des seuls intérêts US et qui, tout en soutenant le principe d’un État juif sont opposés à l’expansionisme sioniste. Ce groupe, qui a trouvé une expression politique avec la Commission Baker-Hamilton, contrôle le département de la Défense (avec Robert Gates) ; la CIA (avec Leon Panetta) et le Conseil national de sécurité (avec l’amiral James Jones). Les sionistes, quand à eux, contrôlent partielelment la Maison-Blanche (avec le secrétaire général Rahm Emanuel) et le département d’État (avec Hillary Clinton et son adjoint James Steinberg). Barack Obama devrait repositionner les États-Unis de manière plus ou moins neutre, pour qu’ils redeviennent un tiers de confiance dans la région, apte à négocier entre les uns et les autres. Il devrait relancer le processus de la conférence de Madrid. Il souhaite présenter un plan visant à réduire les conflits, plutôt qu’à les résoudre. Les grandes lignes en sont déjà été présentées à de nombreux leaders arabes, elles tournent autour d’une interprétation nouvelle de la « solution à deux États » : Naturalisation des réfugiés palestiniens dans les pays où ils se trouvent et indemnisation financière de ces États ; renoncement de facto par les Palestiniens à leur droit pourtant inaliénable au retour. Création d’un État palestinien démilitarisé, avec une partie de Jérusalem comme capitale et dans les frontières de 1967 ; investissements financiers massifs pour y créer une économie viable. Interposition d’une force de paix de l’OTAN. Les sionistes tentent préventivement de rendre cette proposition impossible. Au demeurant, le plan états-unien limiterait le nombre de personnes souffrant d’une situation d’injustice, mais consacrerait définitivement cette situation.
Propos recueillis par Meriem Abdou. Entretien publié dans Le Courrier d’Algérie du dimanche 18 janvier 2009. Source http://www.voltairenet.org/article159017.html Source http://www.lecourrier-dalgerie.com/janvier/n1476.pdf
Kwitzach
Nombre de messages : 3498 Age : 48 Localisation : Au sud de nulle part Date d'inscription : 08/01/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 11:32 am
Thierry Meyssan ?! Hahaha la bonne blague
A quand la conspiration des illuminatis ?
Oumelkheir
Nombre de messages : 2299 Date d'inscription : 14/11/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 1:24 pm
Qui primera, Obama Hussein ou Barack Obama ?
«Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir les fonctions
de président des États-Unis fidèlement, et, dans toute la mesure de mes moyens,
de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis», par ses mots
prononcés Barack Obama vient de succéder au président le plus impopulaire de
l’histoire de son pays , même si le nouveau locataire de la Maison Blanche suscite
un enthousiasme , il demeure néanmoins un président américain au service de son
pays ; et ce ne sera certainement pas son prénom, Hussein, qui ira au galop convertir
l’ audace d’ espérer en politique étrangère.
Le nouveau président américain s’est engagé à adopter une nouvelle ligne en
Afghanistan et à promouvoir la paix au Proche-Orient. Il a nommé deux diplomates
chevronnés, anciens médiateurs d’accords de paix, sur ces dossiers: Richard Holbrooke
pour l’Afghanistan et le Pakistan et George Mitchell pour le conflit israélo-palestinien.
Plus en phase avec la ligne de son prédécesseur sur le proche orient, le président
américain soutient « le droit d’Israël à se défendre », dénonce « les tirs de roquettes
du Hamas », déplore " les souffrances importantes et les morts de civils dans la bande
de Ghaza » et prône « un effort international pour renforcer le fragile cessez-le-feu. ». Pour Oussama Hamden, porte-parole du Hamas à Beyrouth, il n’y a rien de nouveau
dans les déclarations du président américain sur le Proche-Orient.
«Obama est sur la même ligne que ses prédécesseurs, il commettra les mêmes erreurs
que Bush qui ont enflammé la région».
VERS DES NÉGOCIATIONS AVEC LE HAMAS ? Selon le « Guardian », cependant Barack Obama serait prêt à entamer un dialogue avec
le Hamas, Le quotidien britannique cite trois sources proches de l’équipe de transition
du nouveau président. Des sources qui révèlent que les conseillers d’Obama insistent
pour qu’un dialogue soit entamé avec le Hamas. Il ne s’agirait pas de négociations officielles
avec le mouvement de résistance palestinien, mais ce seraient
les services secrets américains qui prendront discrètement contact avec le Hamas.
En fait les conseillers du président estimeraient qu’isoler le Hamas est une solution
contre-productive. Ils réfléchiraient donc aux différentes solutions possibles pour
discuter avec l’organisation : par des contacts discrets donc, mais éventuellement
aussi par des discussions à plusieurs parties. Pendant la campagne électorale,
Obama avait annoncé à plusieurs reprises son souhait de dialoguer avec les alliés,
mais également les ennemis de Washington, reste la marge de manoeuvre dont le président américain dispose sur la scène politique intérieure.
Et sur ce point, rien n’est acquis. La plupart des responsables politiques américains,
tant républicains que démocrates, se montrent hostiles à l’idée de dialoguer
avec un mouvement défini par leurs soins comme « terroriste ».
Autre élément gênant dans le cadre de ces hypothétiques négociations,
la secrétaire d’Etat Hillary Clinton qui est pour sa part résolument hostile au Hamas.
«Il ne faut pas négocier avec le Hamas tant qu’il n’aura pas renoncé à la violence,
reconnu Israël et accepté les accords passés», a déclaré l’ancienne première dame
des Etats-Unis le 13 janvier dernier devant la commission des Affaires étrangères du Sénat,
qui devait confirmer sa nomination à la tête de la diplomatie américaine.
«En ce qui me concerne, c’est catégorique», a-t-elle ajouté. Considérée comme une
fervente partisane des intérêts d’Israël, Hillary Clinton a donc pris soin de mentionner
les Palestiniens chaque fois qu’elle évoquait Israël.
« Le président élu et moi comprenons et sommes favorables au désir d’Israël de se
défendre dans les circonstances actuelles et de ne plus subir les tirs
de roquettes du Hamas (…) Mais nous connaissons
aussi le prix humanitaire des conflits au Proche-Orient et nous sommes peinés
par les souffrances des civils palestiniens et israéliens ». Et c’est ainsi, que Washington
transforme la «question palestinienne » en cause humanitaire !!!
Oumelkheir
Nombre de messages : 2299 Date d'inscription : 14/11/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 1:26 pm
HILLARY CLINTON, PRO ISRAÉLIENNE Danny Ayalon, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, affirmait-il y a de cela
quelques jours seulement : « Je pense qu’il n’y aura pas de changement. Au contraire,
les intérêts américains ne sont pas dictés par l’identité de la personne qui réside
à la Maison Blanche et l’Amérique continuera à voir en Israël un allié fidèle.
Les Américains comprennent que le dossier iranien est le plus important en ce
qui concerne la sécurité d’Israël mais il est certain que la question palestinienne
bénéficiera d’une plus grande attention ». Hillary Clinton a pris la tête
de la diplomatie américaine, annonçant une « nouvelle ère pour l’Amérique »
grâce à une « diplomatie forte » et une administration unie.
S’adressant au millier de diplomates et employés du ministère américain
des Affaires étrangères, l’ancienne première dame des États-Unis a déclaré :
« Je crois de tout mon coeur que c’est une nouvelle ère pour l’Amérique ».
la nouvelle secrétaire d’État a entamé sa première journée de travail en appelant
plusieurs dirigeants étrangers, notamment le président palestinien Mahmoud Abbas,
la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et le roi Abdallah II
de Jordanie. La secrétaire d’État Hillary Clinton à également, pris une autre mesure
non négligeable en nommant George Mitchell comme envoyé spécial américain
pour le Moyen- Orient. Cependant, d’autres noms circulaient depuis plusieurs semaines,
dont celui de l’envoyé spécial de Bill Clinton, Dennis Ross, et celui de l’ancien ambassadeur
américain en Israël, Daniel Kurtzer. Tous les deux faisaient partie de la liste
des conseillers du candidat Obama.
Tous les deux, le premier surtout, sont considérés comme particulièrement pro israéliens.
La nomination de l’un ou de l’autre aurait été mal reçue par les Palestiniens.
Après l’agression sur Ghaza, elle risquait même d’être considérée comme une provocation.
Mitchell, ancien sénateur du Maine âgé de 75 ans, a été membre d’une commission
internationale qui avait examiné l’escalade des violences entre les Israéliens et
les Palestiniens en 2000 et présenté un rapport appelant à l’arrêt de la construction
des colonies juives. Le «Rapport Mitchell» est devenu la base de la Feuille de route dictant
la solution de deux Etats pour une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Les recommandations de la commission Mitchell avaient été acceptées, à l’époque,
par Ariel Sharon (Premier ministre de février 2001 à avril 2006) comme base pour
des négociations avec les Palestiniens. Mais les autres partis
et hommes politiques, y compris certains du Likoud de Sharon, avaient rejeté l’idée
de l’arrêt de la colonisation. Cet ancien sénateur, dont la mère est libanaise, connaît
très bien la région et dans son rapport qu’il a remis, en avril 2001,
à la Maison Blanche et à l’Onu, l’ on peut lire ses passages : «Des Israéliens semblent ne pas comprendre l’humiliation et la frustration que les Palestiniens doivent endurer chaque
jour du fait de vivre sous l’effet permanent d’une occupation, accentuée par la présence
de forces militaires israéliennes et de colonies, ni la détermination des Palestiniens
à acquérir leur Indépendance et une véritable autodétermination (…).
Durant les cinquante ans de son existence, Israël a reçu un fort
soutien des Etats-Unis. Dans les forums internationaux, les USA ont,
parfois, été les seuls à voter en faveur d’Israël.
Cependant, même dans le cadre d’une relation aussi étroite il y a des différences.
Et parmi ces différences, il y a surtout l’opposition du gouvernement des Etats-Unis
à la politique du gouvernement israélien concernant les implantations,
[...] y compris leur développement dit «naturel» ». Il n’en demeure pas
moins qu’à aucun moment dans le «rapport Mitchell »,
il n’a été question du droit des Palestiniens à la résistance contre une occupation
occasionnée par l’implication directe des Etats- Unis ;
de toute manière ce soutien indéfectible n’est pas nouveau, il serait même la sève du
problème du peuple palestinien.
LA SACRO SAINTE SÉCURITÉ D’ISRAËL Quand la question de la Palestine a été soumise à la discussion aux Nations unies en 1947,
les Juifs et les Palestiniens ont été
invités à présenter leurs points de vue. Nous devons faire remarquer
que le mandat sur la Palestine est déjà arrivé légalement à sa fin
du fait de la dissolution de la Société des Nations (SDN) en avril 1946.
Le mandat était exercé en tant que pouvoir tutélaire sous l’égide
de la SDN. Les sionistes mobilisèrent toutes leurs forces pour garantir un vote par
les Nations unies en faveur de la partition.
Ils réussirent à mettre de leur côté Harry Truman, président des USA, qui, pour
des raisons électorales liées au vote juif, a usé de
son immense influence pour persuader plusieurs membres des Nations unies de
voter en faveur de la partition. L’Union Soviétique aussi
a favorisé la partition, essentiellement pour deux raisons :
premièrement pour mettre fin à l’Administration britannique en Palestine,
et deuxièmement, du fait que la grande majorité des immigrants juifs en Palestine
venaient de l’Union Soviétique, de Pologne et d’Europe
centrale, elle espéra qu’un État juif devienne son allié au Moyen- Orient.
Sous l’influence conjuguée des États- Unis, de l’Union Soviétique,
et de leurs satellites, l’Assemblée générale adopta, le 29 novembre 1947,
la Résolution 181 (II) pour la partition de la Palestine en un État
arabe et un État juif par un vote de trente-trois contre treize, avec dix abstentions.
Le Royaume-Uni s’est abstenu.
Les votes négatifs sont ceux des États arabes : l’Égypte, l’Irak, le Liban, l’Arabie Saoudite,
la Syrie et le Yémen ; de quatre pays musulmans : l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan,
la Turquie ; et Cuba, la Grèce et l’Inde.
Les États arabes ont proclamé leur opposition à la résolution de la partition parce qu’ils la considérèrent comme une violation de la Charte et comme illégitime.
Les Palestiniens rejetèrent aussi la partition de leur patrie, mais les Juifs l’acceptèrent
‘ avec réticence. Les Palestiniens et les Arabes en général ont été accusés d’intransigeance,
de manque d’esprit de compromis et d’erreur à cause de leur rejet
de la partition, alors que les Juifs ont été loués pour leur attitude conciliante
et pour leur acceptation de la partition, même ‘ à contrecoeur ‘.
Cette critique a été réfutée par un observateur neutre en la personne de J. Bowyer Bell en
ces termes : ‘ Il est trop facile de parler après-coup des gaffes des Arabes,
de leurs occasions ratées, de leur intransigeance. Il est, cependant, trop facile de demander
à d’autres de donner la moitié de leur pain.
Sûrement, l’argument des Arabes est trop juste…(1) Le 11 janvier , quelques jours
avant son investiture et pleine agression contre la bande de Ghaza , B .Obama déclarait
sur la chaîne de télévision américaine ABC : «Ce que je suis en train de faire en ce moment,
c’est mettre en place une équipe pour que le 20 janvier, dès le premier jour, nous disposerons
des meilleures personnes possibles qui pourront s’engager immédiatement dans
le processus de paix au Proche-Orient dans son ensemble (…) Cette équipe, rajoutera-til,
«s’adressera à toutes les parties prenantes. Elle travaillera à mettre sur pied une
approche stratégique qui garantit que les Israéliens et les Palestiniens puissent satisfaire
leurs aspirations» Obama a, toutefois, indiqué qu’il continuait à penser qu’Israël avait
le droit de défendre ses citoyens, comme il l’avait déclaré en juillet lors d’un voyage
dans la région alors qu’il était en pleine campagne présidentielle.
«Je pense que l’un des principes fondateurs de tout pays est de devoir
protéger ses citoyens».
Oumelkheir
Nombre de messages : 2299 Date d'inscription : 14/11/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 1:26 pm
L’ALLÉGEANCE À L’AIPAC Le 4 Juillet 2008, lors d’une réunion de l’AIPAC (Américan Israël public affairs commitee)
le candidat démocrate s’ est «félicité des liens indestructibles » entre les États unis et Israël,
puis a précisé : « En tant que Président, je ne transigerai jamais quand la sécurité d’ Israël
sera en jeu : la sécurité d’ Israël est sacro-sainte, ce n’ est pas négociable.»
Il s’est et a la même occasion rapproché des israéliens les plus extrémistes à propos
du futur statut de Jérusalem en déclarant dans le même discours : « Jérusalem restera
la capitale d’Israël et elle doit rester indivisible ». Le 6 novembre Tzipi Livni met en garde
Obama contre des négociations avec l’Iran: « En ce moment, le dialogue
risque d’être interprété comme une faiblesse, a averti Tzipi Livni, qui dirige le parti
Kadima au pouvoir en Israël et qui briguera le poste de Premier ministre lors des législatives
de février prochain… Je crois qu’un dialogue prématuré, à un moment où l’Iran
a l’impression que la communauté internationale a abandonné l’idée de sanctions,
pourrait s’avérer problématique” ». Un peu plus d’une année plus tôt, en septembre 2007,
Obama se refusait de voter au sénat une résolution demandant à l’administration américaine
de placer les gardiens de la révolution iraniens sur la liste des organisations terroristes.
Au cours de la campagne des primaires, il s’est déclaré prêt a discuter avec des responsables
iraniens sans préalable. Trois semaines avant l’élection, Obama a mis a nu sa position finale
en déclarant : « Nous ne pouvons pas permettre à l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire,
la donne en serait modifiée dans toute la région. Non seulement Israël, qui est notre plus proche
allié, serait menacé, mais des armes risqueraient de tomber entre les mains de « terroristes ».
En avril 2008, Hillary Clinton menaçait de rayer l’Iran de la carte. Elle dira :
« Je veux que les Iraniens sachent que si je suis présidente j’attaquerai l’Iran (…)
Au cours des dix prochaines années pendant lesquelles ils (les Iraniens) pourraient
inconsidérément envisager de lancer une attaque sur Israël ; nous serions capables de les rayer totalement de la carte(…). Les Iraniens peuvent être certains que je répondrai avec force et
qu’il est absolument inacceptable qu’ils attaquent Israël ou aucun autre de nos alliés
dans la région avec des armes conventionnelles ou nucléaires ». Était-ce de la rhétorique ?
Il ne nous reste en effet plus qu’à demander à voir !!! Et c’est peutêtre déjà tout vu :
la secrétaire d’État Hillary a déclaré mardi au Congrès que la nouvelle administration
américaine tenterait d’ouvrir le dialogue avec l’Iran pour tester une «nouvelle approche».
«Nous allons tenter une nouvelle approche, peut-être différente.
Ce en quoi l’administration Obama croit, c’est qu’une attitude en faveur du
dialogue pourrait porter ses fruits. Nous n’avons aucune illusion : Nous savons que
même avec une nouvelle administration cherchant à ouvrir le dialogue pour tenter
d’influencer son comportement, il est difficile de prédire le résultat », a prévenu
Mme Clinton qui avait exprimé pendant la campagne électorale des réticences
à l’égard du souhait d’Obama d’engager le dialogue avec Téhéran sans conditions
préalables la secrétaire d’ État précisera dans la foulée : «Mais le président élu a promis
de suivre cette politique et nous le ferons». Sur la question Irakienne le nouveau
locataire de la Maison Blanche a été plus constant ; dans un discours prononcé
le 2 octobre 2002 devant 3 000 personnes à Chicago, il dira :
« … Je ne suis pas opposé à toutes les guerres ; je suis opposé aux guerres stupides.
Une guerre irréfléchie, une guerre basée non pas sur la raison mais sur la passion,
non pas sur les principes mais sur la politique (…) ; je sais qu’une invasion de l’Irak
sans raisons claires et sans un net
soutien international ne fera qu’attiser les flammes au Moyen-Orient.
Vous voulez vous battre, président Bush ? Alors achevons le combat contre
Ben Laden et Al Qaïda …. » Cependant, sur le plan politique, il n’est peut-être pas
exclu qu’Obama soutienne la proposition de son Vice-président Joe Biden, qui en 2002
avait défendu l’idée de créer trois régions séparées pour les kurdes, les chiites
et les sunnites, tout en répartissant les revenus du pétrole. Quelques jours seulement
avant l’investiture du nouveau président étatunien, le Vice-président élu,
Joe Biden, a effectué une visite en Irak après s’être rendu au Pakistan et en
Afghanistan. Aucun détail n’a été dévoilé sur la teneur de sa visite en Irak L’ère Bush
est-elle enterrée ou serait -ce un effet d’optique ? L’un de ses symboles majeurs,
la prison de Guantanamo, cette zone de non-droit, devrait être fermée d’ici un an.
Obama devrait mettre fin «aux techniques d’interrogatoire employées par la CIA»,
de la torture pure et simple. Le président américain a également appelé le président
égyptien Hosni Moubarak, le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le roi Abdallah II
de Jordanie pour s’engager auprès d’eux «à oeuvrer activement à la paix israéloarabe
dès le début de son mandat». Introduisant ainsi une nouvelle appellation
«Paix israélo-palestinienne» plutôt qu’»israélo-arabe», conduite par
des acteurs déjà impliqués dans un processus souvent dans l’impasse ….
La realpolitik limitera-t-elle les désirs de changements ? L’avenir nous le dira. RÉFÉRENCE : (1) http://www.michelcollon.info
Nombre de messages : 2062 Localisation : au dela des frontieres Date d'inscription : 04/06/2008
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 1:38 pm
A.Delon: C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir, Je te regarde comme pour la première fois. Dalida: Encore des mots toujours des mots les mêmes mots Je n'sais plus comment te dire, Rien que des mots Mais tu es cette belle histoire d'amour... que je ne cesserai jamais de lire. Des mots faciles des mots fragiles C'était trop beau Tu es d'hier et de demain Bien trop beau De toujours ma seule vérité. Mais c'est fini le temps des rêves Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie Tu es comme le vent qui fait chanter les violons et emporte au loin le parfum des roses. Caramels, bonbons et chocolats Par moments, je ne te comprends pas. Merci, pas pour moi Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime le vent et le parfum des roses Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur Une parole encore. Parole, parole, parole Ecoute-moi. Parole, parole, parole Je t'en prie. Parole, parole, parole Je te jure. Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent Voilà mon destin te parler.... te parler comme la première fois. Encore des mots toujours des mots les mêmes mots
Comme j'aimerais que tu me comprennes. Rien que des mots Que tu m'écoutes au moins une fois. Des mots magiques des mots tactiques qui sonnent faux Tu es mon rêve défendu. Oui, tellement faux Mon seul tourment et mon unique espérance. Rien ne t'arrête quand tu commences Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence Tu es pour moi la seule musique... qui fit danser les étoiles sur les dunes Caramels, bonbons et chocolats Si tu n'existais pas déjà je t'inventerais. Merci, pas pour moi Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime les étoiles sur les dunes Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur Encore un mot juste une parole Parole, parole, parole Ecoute-moi. Parole, parole, parole Je t'en prie. Parole, parole, parole Je te jure. Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent Que tu es belle ! Parole, parole, parole Que tu est belle ! Parole, parole, parole Que tu es belle ! Parole, parole, parole Que tu es belle ! Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent
Oumelkheir
Nombre de messages : 2299 Date d'inscription : 14/11/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 1:54 pm
Depuis quand REC ne traite pas de politique internationale? Archives de l'émission à l'appui http://www.recdz.com/reactions-a-l-emission-f10/
En analyste du dimanche? Non ! Mais plutot en spectatrice du monde via ses médias, avec la subjectivité toute assumée du spectateur lambda bien sur....Pourquoi les Antoines et les Alexandres seraient-ils plus aptes à PARLER du "Moyen-Orient" que nous? C'est ainsi que le forum de REC et en prolongement de l'émission a toujours été ouvert à tous....Seulement, nul n'est obligé de lire, encore moins de commenter les sujets qui ne l'intéressent pas, personnellement, j'essaie de contribuer au forum en postant des articles, toujours sourcés, et plus d'auteurs israéliens ou "occidentaux" que de palestiniens ou arabes... Mais j'ignorais que la Palestine était à ce point un sujet "irritable"....un sujet qui fache....
Abdallah
Nombre de messages : 3489 Date d'inscription : 03/12/2006
Sujet: Re: L'histoire en marche Lun Jan 26, 2009 3:03 pm
Oumelkheir a écrit:
Depuis quand REC ne traite pas de politique internationale? Archives de l'émission à l'appui http://www.recdz.com/reactions-a-l-emission-f10/
En analyste du dimanche? Non ! Mais plutot en spectatrice du monde via ses médias, avec la subjectivité toute assumée du spectateur lambda bien sur....Pourquoi les Antoines et les Alexandres seraient-ils plus aptes à PARLER du "Moyen-Orient" que nous? C'est ainsi que le forum de REC et en prolongement de l'émission a toujours été ouvert à tous....Seulement, nul n'est obligé de lire, encore moins de commenter les sujets qui ne l'intéressent pas, personnellement, j'essaie de contribuer au forum en postant des articles, toujours sourcés, et plus d'auteurs israéliens ou "occidentaux" que de palestiniens ou arabes... Mais j'ignorais que la Palestine était à ce point un sujet "irritable"....un sujet qui fache....
Laisse tomber, tu as raison, c'est très bien comme ça... Je ne dirai plus rien.