برزخ
Extrait de propos recueillis par Merwane Andaloussi pour Libre Algerie:
Question:Pourquoi avez-vous choisi le nom de
Barzakh ?
Sofiane. Hadjadj : J’ai des références multiples par rapport à ce terme. J’avais été marqué par un roman de Juan Goytisolo intitulé Barzakh et qui raconte l’histoire d’un homme qui tombe dans le coma et qui, pendant quarante jours, a navigué dans ses souvenirs, dans les événements de sa vie et où il a été interrogé par les deux anges de la mort. Il y a aussi la citation coranique. En fait, ce mot représente pour moi cette espèce
d’entre-deux. Et la littérature se situe justement entre deux. Elle n’est pas dans la transparence, dans la vérité, la certitude ou la démonstration, mais plutôt dans
l’entre-deux, c’est plus complexe, plus trouble ; c’est ce qui est finalement l’émotion que personne ne peut définir.
Selma. Hellal* : Je voudrais rajouter le terme hybride.
* co-directrice des editions Barzakh. En parlant d'entre-deux et pour rester dans l'emission du jour , je dirai que :
Entre "philosopher pour paraître et juste parler pour être" je pense que le resultat du sondage proposé par Samarcande rend compte de la sensibilité que nous , forumeurs et auditeurs , ressentons lorsque les choses sont dites en des termes clairs et precis et non abstraits , ambigus et en plus juste "parcequ'il faut bien en parler..." , non pas par devoir.