| | La journée nationale du chahid... | |
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Parodie
Nombre de messages : 2481 Age : 60 Localisation : constantine Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 9:27 am | |
| Profanation(s)
el watan /19/02/2009
En cette Journée nationale du chahid, comment ne pas avoir une pensée émue pour la famille Rahabi de Guelma blessée dans ce qu’elle a de plus cher : sa participation à la Guerre de libération. Un des siens, Abdelaziz, a interpellé, il y a une semaine dans les colonnes d’El Watan, ceux qui, écrit-il, « comme des voleurs, alliant la lâcheté à l’obscurité, ont déboulonné le fronton portant collège des Frères Rahabi, situé dans la cité Emir Abdelkader de la ville ». Un acte gravissime qui avait vocation d’ôter la qualité de martyrs au grand-père et au frère de Abdelaziz ; celle-ci leur a été pourtant décernée par toute la région de Guelma reconnaissante de leur sacrifice pour la nation. Abdelaziz n’a eu que sa plume pour crier sa révolte et témoigner de sa peine sur ce geste honteux qui a fait pleurer le commandant Azzedine, pourtant rompu à toutes les épreuves humaines, ne pouvant imaginer que le règlement de comptes politique pouvait aller jusqu’à la profanation des mémoires sacrées. Car il s’agit bien là d’une vengeance contre l’ancien ministre et ambassadeur, Abdelaziz Rahabi, qui a pris son indépendance vis-à-vis du pouvoir en place, prenant régulièrement position ouvertement sur les atteintes aux libertés publiques et individuelles.
Les visiteurs de nuit au collège de Guelma n’ont fait qu’exécuter un ordre venu d’en haut et c’est un truisme que de dire que les puissants n’aiment pas les esprits libres critiques, le faisant savoir chaque jour, n’hésitant pas à user contre eux de tous les procédés possibles, y compris le plus vil d’entre eux : transformer un héros de la Guerre de libération en harki et un harki en moudjahid ou en martyr. Les faux moudjahidine se comptent pas milliers, la plupart d’entre eux ayant bénéficié de la complicité des autorités locales. Les gouvernements successifs ont toujours évité d’ouvrir ce dossier explosif. La liste des forfaitures de l’histoire est longue, bien longue. Le lycée Mouloud Feraoun d’Alger a été débaptisé en 1980, en plein printemps berbère. Les familles et les compagnons d’Iveton et de Maillot doivent chaque fois quémander une autorisation administrative pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de ces martyrs de la nation. Plus loin dans le temps, Ferhat Abbas, Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheireddine ont été placés en résidence surveillée et leurs biens confisqués pour avoir osé dénoncer le pouvoir personnel de Boumediène et demandé un peu de démocratie. Nombre de héros de la Révolution ont fini assassinés, car leur présence dérangeait ou culpabilisait les dirigeants qui se sont emparés du pouvoir par la ruse ou par le rapport des forces. Les martyrs ne peuvent qu’être heureux, car ils n’ont rien vu… Et c’est mieux ainsi.
Par Ali Bahmane
http://www.elwatan.com/Profanation-s | |
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| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 9:28 am | |
| Et....Le début de cette histoire :
Un établissement débaptisé à Guelma La mémoire du chahid bafouée el watan /11/02/2009
La ville du 8 Mai 1945, de Souidani Boudjemaâ et Houari Boumediene doit rougir de honte après ce qui vient de se produire. De petits responsables, et encore faut-il qu’ils le méritent, se réunissent pour tuer une seconde fois nos valeureux chouhada. Et ils se réclament de la famille révolutionnaire.
Guelma De notre bureau
Qu’ont-ils fait ? Ils débaptisent le CEM des Frères Rahabi, sis à la cité Emir Abdelkader, quatre années après son ouverture, au nom de… Alami Lakhdar ! Le même nom de l’actuel président de l’APC de Guelma... Quel lien de parenté a l’un avec l’autre ? On ne le sait pas. De toute façon, les Guelmis le savent. Evidemment, le premier, qui doit être chahid et dont la mémoire est le seul trésor caché en nos cœurs, n’a rien à voir avec ce jeu macabre. Cette nouvelle dénomination est intervenue un vendredi soir, le 30 janvier 2009, à la veille de la visite du ministre de l’Education nationale. Nous ayant sollicité pour nous en parler, des collégiens, l’air perdu, nous disent qu’ils n’ont rien compris à ce qui vient d’arriver à leur collège. Assurément, ils en seront marqués à vie.
Le directeur de l’éducation, contacté à ce sujet, n’a fait, lui, qu’appliquer la décision d’une commission de wilaya compétente en la matière. La grande commission joue avec la mémoire des chouhada ! C’est l’opprobre ! Les Frères Rahabi étaient de grands indépendantistes ; Amar (le grand-père de Abdelaziz Rahabi, ex-diplomate, ex-ministre), fils de la ville de Guelma, et son frère Tayeb, tombés au champ d’honneur en 1959 à Mahouna. Le premier est père de trois chouhada, Chérif, Mohamed et Salah. Ce dernier est le père de Abdelaziz Rahabi et un CEM de la cité Bara en porte le nom. Le directeur dira le mot de trop : il citera le cas du CEM Rahabi Salah. Mais Allah Ghaleb, n’est pas petit-fils et fils de chahid qui veut. C’est une grande famille de révolutionnaires, lui reproche-t-on cela ? Non, on lui en veut pour sa ligne politique, pour ses opinions qui ne vont pas dans le sens du poil que certains voudraient et, enfin, on l’a fait pour faire plaisir aux pouvoirs du moment.
Il faut dire aussi que c’est l’un des cadres – et ils sont relativement nombreux – qui ne s’est pas laissé engluer par le système suranné et moyenâgeux. Le comble dans tout cela, c’est qu’au CEM Rahabi Salah, les documents, en-têtes, cachets humides et autres formulaires portent les inscriptions de CEM Bara. Il en est tout autant pour le CEM Alami Lakhder qui, lui, fonctionne encore avec le nom des Frères Rahabi. Cependant, comme on doit le savoir puisqu’on en a fait l’expérience, une plaque est vite enlevée. Par humilité, un autre responsable, à qui on aurait offert un tel cadeau empoisonné, aurait sursis à cela. Parce que dans ce pays, rien ne se fait pour rien, on connaîtra un jour la contrepartie de cette flagornerie, la valeur de ce qui semble du « donnant-donnant ». Enfin, comme le dit si bien le proverbe, « la tête est celle d’un mort et le vivant peut la mettre où il veut ».
Par A. B., K. D.
http://www.elwatan.com/La-memoire-du-chahid-bafouee | |
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| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 9:36 am | |
| Et pour les commentaires de "cette affaire" :
http://www.lematindz.net/print/2434.html | |
| | | Parodie
Nombre de messages : 2481 Age : 60 Localisation : constantine Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 10:02 am | |
| Journée du chahid Commémoration contre l’oubli
La journée du Chahid a été commémorée d’une manière particulière à travers le pays. A Alger, les amis des martyrs Fernand Iveton et Henri Maillot ont tenu à rendre hommage à ces « oubliés » et à tant d’autres de la guerre de Libération nationale.
Les cimetières chrétiens de Bologhine et d’El Madania ont été le cadre de cette commémoration jeudi et vendredi matin. Ils étaient tous là les compagnons des deux martyrs qui faisaient partie des « combattants de la libération » mis sur pied après la décision du Parti communiste algérien en 1956 et les moudjahidine et moudjahidat comme Z’hor Zerrari ou Louisette Ighil Ahriz et bien d’autres. Abdelkader Guerroudj a tenu à rendre hommage à ces Algériens d’origine européenne qui ont choisi de prendre les armes et de se battre pour l’indépendance de l’Algérie, certes pas nombreux, et dont certains ont sacrifié leur vie comme Maurice Laban, Raymonde Peschard, Raffini et tant d’autres, dira-t-il. Comment oublier le cri de « tahya El Djazaïr » (« vive l’Algérie », ndlr) dans un arabe avec un accent particulier lancé par Fernand dans les couloirs de la prison Serkadji au petit matin du 11 février 1957, alors que ces bourreaux le conduisaient en compagnie de deux autres chouhada Ounouri et Lakhnache à la guillotine ? s’interroge Abdelkader Guerroudj. Une moudjahida Annie Steiner rappela dans quelles circonstances le corps de Fernand fut enterré à la hâte par l’administration coloniale au cimetière El Alia et comment sa famille réinhuma le corps du martyr au cimetière du Clos Salembier, aujourd’hui El Madania. Une autre, Jacqueline Guerroudj, « la fameuse blonde » que la presse coloniale présentait comme étant celle qui avait remis les bombes réglées par Taleb Abderrahmane, tint à témoigner de l’humanisme d’Iveton qui insista pour que l’engin explosif soit réglé de telle manière qu’il ne puisse pas faire de victimes au niveau de la centrale électrique de l’ancien Ruisseau (Hamma actuellement) en dépit de toutes les difficultés que cela pouvait représenter à l’époque pour ne pas être repéré par les militaires et la police coloniale française. Quant à la seconde bombe, car il y en avait deux, la première n’ayant pas explosé parce qu’elle avait été découverte dans le placard de Fernand Iveton grâce au tic-tac de la minuterie, Guerroudj a rappelé à l’assistance comment les militants d’Alger s’en débarrassèrent grâce au courage de Jeannot Farruggia qui a eu l’audace de la déposer dans un car de CRS vide stationné pas loin de La Grande-Poste au moment où ses occupants faisaient le ratissage du secteur à la recherche de la fameuse blonde. Mais l’engin, sans doute mal réglé, n’explosa pas. Tous ces moudjahidine d’origine européenne se considéraient comme algériens avant tout, d’où le sens de leur engagement. Hier, la même assistance se retrouva au cimetière d’El Madania pour se recueillir sur la tombe de Henri Maillot, lui aussi « enfant du Clos Salembier » et rien, aujourd’hui dans l’Algérie indépendante, ne rappelle son sacrifice : pas une rue, pas une place publique n’ont été baptisées du nom de celui que la presse coloniale de l’époque a présenté comme « l’officier félon » auteur du détournement audacieux d’un chargement d’armes de l’armée française, dont une grande partie a été versée aux combattants du FLN. Henri est tombé au champ d’honneur au douar de Béni Boudouane en juin 1956, près de Lamartine, aujourd’hui El Kérimia, aux côtés de Maurice Laban et de quatre autres combattants à la suite d’un accrochage avec les militaires français et les supplétifs du bachagha Boualem. Trois survivants échappèrent au massacre mais, dira l’un des compagnons des deux chouhada, quatre autres sont enterrés de manière anonyme au carré des martyrs d’El Kérimia. Pas une une stèle ni la moindre plaque ne rappellent qu’ils ont été inhumés depuis une quarantaine d’années. Par Reda Bekkat
http://www.elwatan.com/Journee-du-chahid
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| | | Kwitzach
Nombre de messages : 3498 Age : 48 Localisation : Au sud de nulle part Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 11:39 am | |
| - Parodie a écrit:
- ...Les familles et les compagnons d’Iveton et de Maillot doivent chaque fois quémander une autorisation administrative pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de ces martyrs de la nation...
Quoi ??? C'est vrai cette histoire ??? En tout cas merci tata pour les articles ! | |
| | | Kwitzach
Nombre de messages : 3498 Age : 48 Localisation : Au sud de nulle part Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 8:42 pm | |
| Bon écoute moi bien petit con de mes deux : que dans tes rêves humides de post-ado dégénéré tu fantasme être mon ami soit, mais que tu t'en prenne ainsi lâchement de derrière ton écran et ta bêtise crasse a des personnes que je considère comme des amis (en l'occurrence ici Parodie) est une chose que je ne laisserais pas passer ! Alors petite fiotte sans couilles ou tu te casse d'ici vite fait et on en parle plus ou alors tu prends ton courage a deux mains et on se voit d'homme a homme (c'est juste façon de parler hein, ne crois pas que je te considère comme tel) et on règle ça une bonne fois pour toute. Sérieux paie toi une vie ou alors... | |
| | | Jewdy
Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 01/05/2008
| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 9:04 pm | |
| - Parodie a écrit:
- Journée du chahid
Commémoration contre l’oubli
La journée du Chahid a été commémorée d’une manière particulière à travers le pays. A Alger, les amis des martyrs Fernand Iveton et Henri Maillot ont tenu à rendre hommage à ces « oubliés » et à tant d’autres de la guerre de Libération nationale.
Bonjour Parodie C'est bien connu, nos officiels ne commémorent que les événements rentables politiquement. Une attitude scandaleuse et immorale. | |
| | | Parodie
Nombre de messages : 2481 Age : 60 Localisation : constantine Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Jeu Fév 19, 2009 10:37 pm | |
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| | | Jewdy
Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 01/05/2008
| Sujet: Re: La journée nationale du chahid... Ven Fév 20, 2009 12:16 pm | |
| - Parodie a écrit:
......surtout que la commémoration eut lieu au "cimetière chrétien "
Merci Parodie D'aucuns considèrent comme une hérésie le seul fait d'y mettre les pieds. On peut alors imaginer le sort qu’on réserve à ceux qui osent se recueillir sur la tombe d’un Chrétien, fût-il un martyr de la liberté, | |
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