certaines hotels font jeuner les étrangers

Midi hier à la réception de l’hôtel Régina, sis rue Larbi Ben M’hidi, à Alger, un couple français s’apprêtait à quitter l’établissement hôtelier sans pouvoir prendre le déjeuner.



Le couple devait se contenter du petit-déjeuner, car l’hôtel n’assure plus le service à midi pendant le mois de Ramadhan. L’hôtel, qui a l’habitude d’accueillir des ressortissants étrangers durant l’année, s’est subitement vidé de sa clientèle, à l’exception d’un Chinois. « On doit attendre jusqu’à notre arrivée à l’aéroport pour qu’on puisse s’alimenter », nous dira Pierre en quittant l’établissement, sans pouvoir comprendre pourquoi on ne laisse pas aux gens la liberté de faire le Ramadhan ou de ne pas le faire. Une interrogation à laquelle le patron de Régina refuse de répondre. Dans sa réponse, le propriétaire est catégorique : « Le Ramadhan est sacré, on ne mange pas, on se contente d’assurer uniquement le petit-déjeuner, seulement aux étrangers. » Le patron entend par étrangers, les Occidentaux, parce que chez Régina, si tu es chrétien arabe, tu n’auras pas le droit au café du matin. « Je ne sers pas les Arabes, ils doivent être tous musulmans. Ici on est des musulmans et les gens sont obligés de jeûner », martèle-t-il.
Mais lorsque nous lui avons demandé que le Coran n’oblige personne, il s’est contenté de répondre : « En tout cas dans cet hôtel c’est comme ça. » Rappelons que cet hôtel est un établissement privé. Beaucoup d’étrangers, qui ont l’habitude de séjourner dans cet hôtel, souffrent du régime qui leur est imposé. La clientèle occidentale du Régina s’arrange pour prendre ses vacances durant le Ramadhan, nous a indiqué un réceptionniste. Les cuisiniers, eux aussi, saisissent l’opportunité pour passer le Ramadhan chez eux avec leur famille. Mais fort heureusement pour les ressortissants étrangers, il existe encore des établissements hôteliers à Alger-Centre, qui assurent le service complet pendant le mois sacré. C’est le cas de l’hôtel Albert 1er qui accueille beaucoup d’étrangers durant toute l’année. Le réceptionniste estime : « Il est du rôle des hôtels d’assurer un service public si nous voulons vraiment faire de l’Algérie un pays touristique. De toute manière, nous, en tant qu’établissement public, sommes tenus d’assurer le service complet durant le mois de Ramadhan, petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Y a pas de raison de ne pas le faire. » N’y a-t-il pas d’inconvénient pour ceux qui cuisinent et servent les clients ? « A chaque être humain sa religion et nous devons être tolérants. Je fais le Ramadhan et je sers les clients à midi et cela ne me pose aucun problème », assure un serveur. Il faut dire que l’hôtel Albert 1er est l’un des établissements d’Alger les plus prisés par les étrangers, pour des raisons historiques et par le fait qu’il soit situé également en plein centre-ville.
Pareil pour l’hôtel Suisse situé à la rue Didouche Mourad. « C’est une tradition pour nous de travailler pendant le Ramadhan. On sert à manger à nos clients, le matin, à midi et le soir. En ce moment, nous avons une dizaine d’étrangers, la plupart viennent en mission, il faut qu’on leur assure le service », a indiqué un responsable de l’établissement. Ce dernier a tenu à préciser que dans les autres pays musulmans « comme la Syrie et la Jordanie que j’ai visités, les restaurants ouvrent durant le mois de Ramadhan. En Algérie, les restaurants étaient ouverts, mais depuis la fin des années 1980 tout est fini, pourtant notre religion prêche la tolérance », regrette-t-il. A l’hôtel Essafir, le service complet est assuré pour les ressortissants étrangers comme les nationaux, sauf que cet important établissement hôtelier est déserté pendant ce mois. « Les étrangers qui font vivre l’hôtel durant le Ramadhan, cette année font défaut, aucune réservation pour ce mois. Vous imaginez ce que cela va nous coûter ? On aurait aimé voir beaucoup d’étrangers venir chez nous, mais il faut dire que le climat global du mois de Ramadhan ne les arrange pas. Même si au niveau de l’hôtel on leur assure le service, une fois à l’extérieur, c’est le désert », assure un responsable de l’établissement.
Une situation que même les nationaux trouvent absurde, car dans l’Algérie des années d’avant-le FIS, les restaurants restaient ouverts la journée sans « que le ciel nous tombe dessus. Les gens étaient libres de choisir entre faire le Ramadhan ou de ne pas le faire », a commenté un sexagénaire, habitant la rue Abane Ramdane. El watan.

si l'hotel Régina adopte cette stratégie alors qu'il reçois régulièrement des étrangers, surtout que c'est une institution privée, alors je me dit qu'il ne tiendra pas le coup longtemp, quels sont les musulmans qui désertent leurs foyer pendant ramadhan
pour ce qui est de l'hotel albert premier ou encor essafir, il ne faut pas oublier que ce sont de vieux hotels qui essayent de conserver une certaine tradition, en plus, ils ont un certain nombre d'étoiles qu'ils veulent conserver. pour ce qui est des resaux ouverent, je ne suis pas d'accord, car la syrie, et la jordanie sont des payas qui sont constitués d'une population chrétiene, alors que l'algérie, "je pense" qu'elle constituée d'une population en majorité musulmane............reste à prouver

ismouche a écrit:

si l'hotel Régina adopte cette stratégie alors qu'il reçois régulièrement des étrangers, surtout que c'est une institution privée, alors je me dit qu'il ne tiendra pas le coup longtemp, quels sont les musulmans qui désertent leurs foyer pendant ramadhan
pour ce qui est de l'hotel albert premier ou encor essafir, il ne faut pas oublier que ce sont de vieux hotels qui essayent de conserver une certaine tradition, en plus, ils ont un certain nombre d'étoiles qu'ils veulent conserver. pour ce qui est des resaux ouverent, je ne suis pas d'accord, car la syrie, et la jordanie sont des payas qui sont constitués d'une population chrétiene, alors que l'algérie, "je pense" qu'elle constituée d'une population en majorité musulmane............reste à prouver

meme s'il y'a qu'un seul humain qui ne fait pas ramadan, on lui doit respect, et on doit ouvrir les restaux, qui a dit que tout les algeriens fesaient ramadan, pourquoi fermer la porte tout de suite? on est de veritables racistes, plus que le KKK.

hier je me suis rendu à el aurrasi, j'ai profité de la piscine et il y'avait pas mal de nos compatriotes qui etaient entraine de siroter des jus et autres, ca ne fait pas d'eux des criminels qu'il faut tuer a tout prix. enfin....

Je nais pas dit le contraire, mais je pense tout de méme qu'un restaurateur ne peut pas ouvrir avec seulement deux clients par jour, je me dit que c'est une question économique...en plus , je pense qu'il risque d'avoir des problémes, car nous en algérie, on n'est pas encor arriver à accepter les différences quelles qu'elles soient

ismouche a écrit:

car nous en algérie, on n'est pas encor arriver à accepter les différences quelles qu'elles soient

yaw on est encore arriver à nous accepter en tant qu'humain berk

jeuner ou pas n'est pas la question, je vois qu'on est toujours là à se prendre la téte pour des futilitées, chacun se débrouille comme il le peut ou le veut si on parle de liberté quelqu'un a envi de bouffer qu'il le fasse sans se justifier et si les restos ferment c'est aussi le choix du gérant

aymen a écrit:

jeuner ou pas n'est pas la question, je vois qu'on est toujours là à se prendre la téte pour des futilitées, chacun se débrouille comme il le peut ou le veut si on parle de liberté quelqu'un a envi de bouffer qu'il le fasse sans se justifier et si les restos ferment c'est aussi le choix du gérant

tu vois mon ami c'est la ou reside l'erreur, ce n'est pas parceque c'est un privé qu'il fait ce qu'il veut, il est d'utilité public, c'est comme un medecin ou un boulanger, il faut un service minimum pour les gens qui ne font pas careme, ce n'est pas moi qui le dit c'est dans la reglementation commerciale.

je pense que même s'il y a des gens qui ne jeunent pas, ils ne vont jamais oser s'exposer en plein public, ils préfèrent plutôt aller dans certains endroits comme certains hôtels par exemple, alors comment voulez vous qu'on devine qu'il y a des gens qui bouffent ramadhan???.

ismouche a écrit:

je pense que même s'il y a des gens qui ne jeunent pas, ils ne vont jamais oser s'exposer en plein public, ils préfèrent plutôt aller dans certains endroits comme certains hôtels par exemple, alors comment voulez vous qu'on devine qu'il y a des gens qui bouffent ramadhan???.

il faut savoir qu'avant la decennie de merde en algerie les restaux etaient ouvert pendant ramdhane, demandez aux anciens d'alger, c'est le fis de pu... qui a instaurait cette triste tradition de fermeture des restaux, comme c'est lui qui instaurer la fermeture des commerces pendant la priere du vendredi (meme les pharmacies) et c'est toujours ce fis de pu.. qui à rendu alger la nuit fantomastique

tu m'excuse dechainé (en lisant ton poste je voix que tu l'es vraiment) mais pour qu'alger soit aussi morte le soir, pour que les magasins ferment pendant les heures de la prière il a fallu qu'il y ait un peuple qui ait été en majorité concentrant, c'est ça le probléme, peut étre que tu n'est pas d'accord mais c'est comme ça.
pour changer les choses, il faut qu'il y ait des gens (assez en nombre) qui s'imposent, et je te prie de croire que ce n'est pas dutout gagné.
personelement j'en veux à ces gens là qui parlent sans pour autant agir, ils se referment dans certains endroits, alors que pour s'imposer il faut le faire face au peuple, pas en se cachant dans des picines d'un quelconque Cheraton, ou hilton...ou autre coin où le peuple (influencé par la fis comme tu le dis), n'a méme pas le droit d'y entrer, parceuqe j'ai constater que c'est la pauvreté et la mysére qui pousse à croire à un idéal vehiculé jadis par le fis.

une vrai démocratie doit privilégier l'intelligence pas le nombre

je croie que c'est de bibi

bibi est devenu trés prolixe ces derniers temps

Personnellement, j'm'en fout qu'on fasse jeuner les étrangers. C'est les Algériens diabétiques, athées ou tout simplement les Algériennes en phase ragnagna qui sont obligés de jeuner "bla rabbi" (et c'est le cas d'le dire) qui trinquent.