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 elections en Iran: condamné au non-changement?

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Abdallah
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widedangel
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que pensez vous des elections en iran?
falsifiés
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 30% [ 3 ]
non, c´est le choix du peuple
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 20% [ 2 ]
ca ne m´interesse pas du tout
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widedangel

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MessageSujet: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyDim Juin 14, 2009 11:31 am

Up to 100 members of Iranian reformist groups have been arrested, accused of orchestrating violence after the disputed presidential election result.
Backers of defeated reformist Mir Hossein Mousavi were rounded up overnight, reports said, including the brother of ex-President Khatami.
Mr Mousavi's whereabouts are unknown but he is thought to remain free.
Crowds took to the streets of Tehran on Saturday to protest against President Mahmoud Ahmadinejad's re-election.
There were clashes between protesters and police in Tehran, despite calls from Mr Mousavi to avoid violence.
He has refused to accept the election result, calling it a "dangerous charade" and alleging wide-scale irregularities.
Mr Ahmadinejad is due to hold a news conference on Sunday before attending what is expected to be a huge victory rally.
Lock down
Details of the arrests remained sketchy, but reports said those detained were members of pro-reformist political parties which had backed Mr Mousavi during the election campaign.
The reformists - said to include the brother of former President Mohammed Khatmai, a former government spokesman and a former deputy speaker of parliament - were said to have been taken from their homes by security forces overnight.

Iran's state news agency, Irna, said those arrested were involved in orchestrating Saturday's protests in Tehran.
The streets of the Iranian capital were reported to be calm on Sunday morning, but the BBC's Jon Leyne, in the city, says concrete barriers are being erected in the streets.
Senior Iranian political figures have offered their backing to Mr Ahmadinejad, among them parliamentary Speaker Ali Larijani, the head of the judiciary and one of his defeated rivals.
Mohsen Rezai, who won just 1.7% of the vote, declared that Mr Ahmadinejad had been elected president by "legal procedures".
"I will support him in a bid to prevent any delays in the provision of services to the people," Mr Rezai said in a statement.
The president already has the backing of the country's Supreme Leader, Ayatollah Ali Khamenei, who endorsed his election win on Saturday.
Our correspondent says the expressions of support for Mr Ahmadinejad could be an attempt to "lock down" support for the president within Iran's divided political establishment.

source BBC-NEWS
IRANIAN ELECTION
Mahmoud Ahmadinejad: 62.6%
Mir Hossein Mousavi: 33.8%
Mohsen Rezai: 1.7%
Mehdi Karroubi 0.9%
Turnout: 85%
Source: Interior ministry


Le président iranien réélu avec un score de 63%
La victoire d’Ahmadinejad refroidit l’Occident
Par : Merzak Tigrine
Lu : (954 fois)
Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad a remporté haut la main l’élection présidentielle en Iran dès le premier tour. Le guide suprême et numéro un du régime islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, qui avait apporté indirectement son soutien à M. Ahmadinejad, 52 ans, a parlé de "vraie fête" après la réélection du président ultraconservateur pour un nouveau mandat de quatre ans.

Mahmoud Ahmadinejad a remporté l’élection présidentielle iranienne avec 24 527 516 voix (62,63%), sur un total de 39 165 191 suffrages exprimés, dont 409 389 ont été invalidés, selon le ministre de l’Intérieur, Sadegh Mahsouli.
L’ex-Premier ministre, Mir Moussavi, un conservateur modéré revenu sur le devant de la scène politique après un retrait de 20 ans, est arrivé deuxième en remportant 13 216 411 voix (33,75%). L’annonce de ces résultats a donné lieu à des affrontements, selon les agences de presse, entre de jeunes partisans de Mir Hossein Moussavi et la police dans plusieurs quartiers de la capitale iranienne. Au niveau de l’avenue Africa et Place Vanak, une centaine de jeunes scandaient des slogans en faveur de Mir Hossein Moussavi. Au carrefour Jahan Koudak, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés pour soutenir M. Moussavi. Ils lançaient des pierres contre la police, et scandaient “Moussavi, Moussavi, récupère nos votes”. Certains d’entre eux ont mis le feu à des poubelles. La police a chargé les manifestants à la matraque sans toutefois réussir à les disperser. Un peu plus tôt dans la journée, les policiers ont dispersé au même endroit des manifestants qui s’étaient rassemblés devant le quartier général de Moussavi. Ce dernier a contesté les résultats de l’élection en déclarant dans un communiqué : “Je proteste fermement et personnellement contre les nombreuses violations flagrantes et je préviens que je ne renoncerai pas face à cette dangereuse mascarade. Le résultat d’une telle conduite de la part de certains responsables menace les fondements de la République islamique et va mener à la tyrannie.” Et d’ajouter : “Les gens qui ont patienté dans de longues files d’attente connaissent la répartition des voix et savent pour qui ils ont voté. Ils sont étonnés et ont constaté les manipulations des autorités (...) lorsqu’elles ont annoncé les résultats.” Il s’est aussi déclaré disposé à révéler “les secrets” de ces résultats en exhortant les pouvoirs publics “à mettre une fin à cette tendance avant qu’il ne soit trop tard, à restaurer la légalité et à préserver les droits du peuple”. Mir Moussavi avait affirmé à la presse que ses équipes avaient “constaté dans certaines villes comme Shiraz, Ispahan et Téhéran un nombre insuffisant de bulletins de vote. Certains de nos QG ont été attaqués. Je poursuivrai, avec le soutien du peuple, les personnes à l’origine de ces actes illégaux”. Reste à savoir maintenant quelle sera la réaction des autorités iraniennes face à toutes ces accusations.
En attendant, cette victoire de Mahmoud Ahmadinejad démontre, selon le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, la gravité de “la menace iranienne”. “S’il y avait encore un espoir de changement en Iran, la réélection d’Ahmadinejad montre que la menace iranienne est d’autant plus grave”, a-t-il déclaré hier. Dans la foulée, il a appelé la communauté internationale “à stopper le programme nucléaire iranien et le terrorisme iranien”. À Washington, Barack Obama a déclaré vendredi qu’un changement était possible dans les relations entre les États-Unis et l’Iran avec la présidentielle iranienne, quel qu’en soit le vainqueur. Il s’est gardé d’apporter son soutien ou d’exprimer son rejet d’aucun des quatre candidats à la présidentielle iranienne. La politique des États-Unis vis-à-vis de Téhéran ne va pas changer après la réélection du président iranien sortant Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé hier l’ancien président américain Jimmy Carter. Selon lui, la position de Washington sera inchangée “car la même personne est là-bas” à Téhéran. M. Carter s’exprimait à l’issue d’un entretien à Ramallah en Cisjordanie avec le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad dans le cadre d’une tournée régionale.

souce liberté
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyDim Juin 14, 2009 7:02 pm

arggggghhh... Mad Mad j´ai parlé trop vite....la changement la wallou Sleep

Tens of thousands of people have joined a rally in central Tehran to celebrate the re-election of Iran's President Mahmoud Ahmadinejad.

The president's closest opponent in the election, Mir-Hossein Mousavi, has lodged an official appeal against the result amid continuing angry protests.

Security forces have arrested up to 100 members of reformist groups, accusing them of orchestrating the violence.

Mr Ahmadinejad denied any vote-fixing, saying the result was "very accurate".

At an earlier news conference, the president accused foreign media of refusing to accept the result because they did not like it.

"Forty million people have taken part in this process. How can they question it?" he said.

US doubt

Asked about Iran's nuclear programme and Tehran's relations with foreign powers , he said the nuclear debate "belongs to the past", and that Iran had "embraced" the idea of an international effort to eliminate nuclear weapons.

Global reaction to the election has been muted, but US Vice-President Joe Biden told broadcaster NBC there was "an awful lot of doubt" about the result.

Mr Ahmadinejad's closest rival in the election campaign, Mir-Hossein Mousavi, announced on Sunday he had lodged an official appeal appeal against the result to Iran's Guardian Council .

"I urge you Iranian nation to continue your nationwide protests in a peaceful and legal way," he said in a statement.

Mr Mousavi has called several times for his supporters to avoid violence, but angry protesters have been setting light to vehicles and throwing stones in Tehran.

Reuters reported that police charged a 2,000-strong group of students who were protesting at the University of Tehran.

Leader's endorsement

Several parts of the city have been sealed off by the authorities to prevent the unrest spreading.

Dozens of activists have been arrested, with reports saying those detained were members of pro-reformist political parties which had backed Mr Mousavi during the election campaign.
Those held were said to include Mohammad Reza Khatami, brother of former President Mohammad Khatami.

Many of them are reported to have been freed since.

The state news agency, Irna, said those arrested were involved in orchestrating Saturday's protests in Tehran.

The controversy flared after a high turnout on Friday - estimated at 85% - led Mr Mousavi's supporters to expect a close result.

But official results gave Mr Ahmadinejad a landslide victory. His final share of the vote was almost 63%.

The result was quickly endorsed by Ayatollah Khamenei, Iran's supreme leader.

Our correspondent John Simpson, in Tehran, says the truth about the election may never be known.

But many observers in Iran feel that the final result did not reflect the extraordinary numbers of people who turned out to vote, our correspondent adds.

source BBC
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyMer Juin 17, 2009 11:47 pm

apparement la protesta dure et perdure et s'elargit chaque jour, se pourrait-il que najad ait fraudé, les prcochains jours le reveleront.....peut être.

les americais ont demandé aux administrateurs de twiter de reporter la maintenance du site
pour permettre aux iraniens de communiquer entre eux et avec le monde
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Kwitzach

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 18, 2009 2:43 am

Je serais fier d'être iranien en ce moment ! Eux au moins ont les couilles de sortir manifester (et mourir parfois) quant on leur vole leurs voix ! Nous a chaque fois on se fait entuber et on en redemande avec le sourire. Peuple de soumis !!!
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 18, 2009 3:07 pm

nous , on s'occupe déjà de gaza, de l'irak, de l'afghanistan, du sahara occidental et le dernier en date le pakistan qui nous demande de l'argent pour secourrir nos freres.
et puis aussi on s'occupe de ce qu'a dit obama, ce qu'il a fait, ce qu'il va faire. peut être qu'il finira par faire quelque chose pour nous et surtout on prie dieu pourqu'il nous aide à ne pas sentir la douleur quand on se fait entuber.
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widedangel

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyVen Juin 19, 2009 5:57 pm

Laughing Laughing Mad Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Source BBC le 19-06-2009

Iran's supreme leader has issued a stern warning that protests against the country's disputed presidential election results must end.

In his first public remarks after days of protests, Ayatollah Ali Khamenei said the outcome had to be decided at the ballot box, not on the street.

He said political leaders would be blamed for any violence.

Demonstrators calling for a new election earlier vowed to stage fresh protests on Saturday.

But the governor of Tehran province, Morteza Tamadon, has said no permission has been given for such a rally and he hoped it would not be held.

Chants of support

Addressing huge crowds at Tehran University, the ayatollah voiced support for President Mahmoud Ahmadinejad, saying the president's views on foreign affairs and social issues were close to his.
Mr Ahmadinejad was among the thousands of people who packed the campus and surrounding streets, punctuating the ayatollah's speech with chants.

Responding to allegations of electoral fraud, the ayatollah insisted the Islamic Republic would not cheat.

"There is 11 million votes difference," the ayatollah said. "How can one rig 11 million votes?"

He appealed to candidates who had doubts about the election result to pursue any challenges through legal avenues.

BBC Tehran correspondent Jon Leyne says that Ayatollah Khamenei appears to have staked everything on this election result and Mr Ahmadinejad.

It all points to heavy crackdowns if the protests continue, our correspondent says.

UK summons

In his highly anticipated address after Friday prayers, the ayatollah said despite differences of opinion among the presidential candidates, they were all trustworthy and loyal to the Islamic Republic.

He said the election was a "political earthquake" for Iran's enemies - singling out Britain as "the most evil of them" - whom he accused of trying to foment unrest in the country.

"Some of our enemies in different parts of the world intended to depict this absolute victory, this definitive victory, as a doubtful victory," the Supreme Leader said.

The UK government summoned the Iranian ambassador to protest against the ayatollah's remarks.

Amnesty International said it was "extremely disturbed" by the speech, saying that it indicated the "authorities' readiness to launch violent crackdowns if people continue to protest".

Amnesty says latest reports suggest that around 15 protesters have been killed and hundreds more injured or arrested by security forces.

Iran has seen repeated opposition rallies since the presidential result was declared last Saturday.

More than 100,000 people took to the streets of Tehran on Thursday in a "day of mourning" for eight protesters killed in the capital on Monday by members of the pro-government Basij volunteer militia.

UN High Commissioner for Human Rights Navi Pillay has expressed concern at the number of arrests of opposition supporters and urged the government to rein in the militias.

The official results gave Mr Ahmadinejad 63% of the vote against 34% for his main election rival, Mir Hossein Mousavi.

The Guardian Council - Iran's main electoral authority - has invited Mr Mousavi and two other defeated candidates to discuss their objections tomorrow.
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptySam Juin 20, 2009 11:26 pm

C'est dans les excès du président français que se dévoilent les dessous d'une cabale diplomatique contre Téhéran.
Hier, Nicolas Sarkozy a dénoncé "l'ampleur de la fraude" en Iran.
Pourquoi va-t-il si loin?
Aucun autre pays ne l'a fait.
Même les Britanniques, d'ordinaire très sourcilleux sur ces sujets, se sont contentés d'émettre de "sérieux doutes" sur les résultats.
Et Barack Obama s'est seulement déclaré "très troublé" par la répression.
Or, ce Sarkozy remonté contre Téhéran est le même qui s'est tu sur les autres fraudes.
Faut-il rappeler qu'avant même l'annonce officielle du résultat de l'élection présidentielle en Algérie, le chef de l'Etat a félicité Bouteflika pour sa victoire obtenue avec 90% des voix - un score dont "l'ampleur" n'a pas semblé troubler Nicolas Sarkozy?
Etrange, cette colère contre un président élu à 63% et ce silence complaisant sur un président " élu " à 90 % !
Faut-il rappeler qu'il s'est empressé de féliciter, avant tout le monde, Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev pour leurs succès électoraux dans les conditions que l'on sait, avec les fraudes massives qui ont été documentées et alors qu'à la différence d'Ahmadinejad Poutine et Medvedev n'ont jamais accepté de débattre à la télévision avec leurs opposants.
Faut-il enfin rappeler que Nicolas Sarkozy a félicité Ben Ali pour "les progrès de la démocratie en Tunisie" et qu'il a déclaré de Tunis où sont emprisonnés quantité de prisonniers politiques et où les élections sont aussi démocratiques qu'en RDA: "je ne vois pas au nom de quoi je me permettrais de m'ériger en donneur de leçons" sur ces sujets.
Oui, étrange, cette colère sélective...
Sarkozy a dévoilé le pot-aux-roses iranien...

D'après " L'actualité internationale décryptée par Vincent Jauvert, grand reporter au Nouvel Observateur"
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BlackJack

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyDim Juin 21, 2009 12:19 pm

conditionnelle a écrit:
...
Etrange, cette colère contre un président élu à 63% et ce silence complaisant sur un président " élu " à 90 % !

Y a rien d'étrange, l'occident ne veut pas d'un Ahmadinajad ni d'un guide de la révolution. Qui voudrait que des fanatiques musulmans se dotent d'une bombe nucléaire ?
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Abdallah

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyLun Juin 22, 2009 11:59 am

J'ai chopé ces analyses chez un contact facebook très au fait de l'actualité iranienne. En fait, c'est des analyses de certains de ses amis iraniens sur place. Bon a savoir !!!


Tout ce qui suit ce n'est pas du Abdallah

Analyse très bien documentée de mon ami Hossein sur la politique de l'Iran et les évènements actuels... prenez le temps de lire....



Comme tu le sais, la politique iranienne n'a jamais été facile à décoder. Toute l'agitation autour de cette élection est source de curiosité pour la plupart des observateurs avides de scanner les codes iraniens. De nombreuses fausses pistes sont apparues et il est devenu difficile de trouver qui étaient les réels concurrents et quels étaient les enjeux politiques.

Dans cette bataille, le soi-disant dirigeant suprême, l'Ayatollah Ali Khamenei a remporté une victoire certaine. L'éminence grise de la politique iranienne, Rafsanjani a lui, subi une cuisante défaite.
Compte tenu de l'importante marge (63%) avec laquelle le Mahmud Ahmadinejad a prétendument gagné avec le soutien sans faille de son mentor Khamenei, il est tentant de dire que comme l'énorme baleine du roman épique de Herman Melville, Moby Dick, Rafsanjani est en train de couler, profondément blessé par le harpon, dans l'oubli froid de la mer de la politique iranienne. Mais on ne peut jamais réellement l'affirmer.

D'abord qui est Mir Hossein Mousavi ? C'est une sorte énigme enveloppée de mystère. Il a fait impression sur la jeunesse et la classe moyenne urbaine comme réformateur et moderniste. Pourtant, comme premier ministre de 1981 à 89, sous la présidence de ce même Ayatollah Khamenei, il était franchement dur. A l'évidence, ce que nous avons vu au cours de sa campagne high- tech c'est un Mousavi bien différent, comme s'il s'était déconstruit minutieusement et reconstruit lui-même.

C'est ce que Mousavi avait à dire lors d'une interview en 1981 concernant la crise de 444 jours des otages quand de jeunes révolutionnaires iraniens ont séquestré des diplomates américains dans leur proper ambassade à Téhéran. J’ai retrouvé ça en cherchant sur different sites:
“ C'était le commencement de la deuxième phase de notre révolution. C'est après cela que nous avons découvert notre véritable identité islamique. Après cela nous avons eu le sentiment que nous pouvions regarder la politique occidentale en face et l'analyser de la même façon qu'ils nous avaient analysés pendant de nombreuses années".

Il a très probablement été impliqué dans la création du Hezbollah au Liban. Ali Akbar Mohtashami, le saint patron du Hezbollah, a servi comme son ministre de l'intérieur. Il a été impliqué dans l'affaire Iran-Contra en 1985, un deal avec l'Administration de Ronald Reagan où les US fourniraient des armes à l'Iran en contre partie de quoi Téhéran faciliterait la libération des otages américains retenus par le Hezbollah à Beyrouth. L'ironie c'est que Mousavi était totalement à l'opposé de Rafsanjani et l'une des premières choses que ce dernier a fait en 1989 lorsqu'il a pris ses fonctions de président a été de montrer la porte à Mousavi. Rafsanjani n'avait pas de temps à perdre pour "l'anti-occidentalisme" de Mousavi ou son hostilité viscérale contre l'économie de marché.

La plateforme électorale de Mousavi était – et ceci est mon avis personnel - un curieux mélange de positions politiques contradictoires et d'intérêts personnels le tout unifié dans le cadre d'un mission maniaque, principalement celle visant à s'emparer des commandes présidentielles du pouvoir en Iran. Elle rassemblait de soit disant réformistes qui soutenaient l'ancien président Mohammad Khatami et des ultra conservateurs du régime. Rafsanjani est le seul homme politique en Iran qui a pu rassembler des groupes aussi disparates. Il a oeuvré assidument main dans la main avec Khatami jusqu'à la fin.

Si on doit laisser de côté la "foule Gucci" largement inconséquente de Téhéran nord, qui sans nul doute a donné pas mal de couleur, de verve, et de joie à la campagne de Mousavi, le gros de sa plateforme politique comprenait des intérêts personnels puissants visant à s'emparer du pouvoir aux mains du régime dirigé par Khamenei. D'un côté, ces groupes d'intérêts s'opposaient sérieusement aux politiques économiques d'Ahmadinejad, qui menaçaient leur contrôle de secteurs clés tels le commerce extérieur, l'éducation privée et l'agriculture.

Pour ceux qui ne connaissent pas vraiment l'Iran, il suffit de dire que le clan familial Rafsanjani possède de vastes empires financiers en Iran, incluant le commerce extérieur, de vastes propriétés terriennes et le réseau le plus vaste d'universités privées en Iran. Connu sous le nom d'Azad, il y a quelque 300 branches disséminées dans tout le pays, qui non seulement pouvaient injecter de l'argent mais aussi établir un réseau d'étudiants actifs pour la campagne électorale de Mousavi de quelque 3 millions de personnes.

Les campus Azad et auditoriums ont fourni les points de ralliement dans les provinces pour la campagne de Mousavi. L'objectif c'était de faire en sorte que la campagne puisse toucher les pauvres du monde rural et leurs multitudes qui forment la base de l'électorat d'Ahmadinejad. Le style politique de Rafsanjani c'est de construire des réseaux étendus dans pratiquement tous les échelons élevés de la structure du pouvoir, spécialement dans des organisations telles que : Guardian Council, Expediency Council, le clergé Qom, le Majlis (parlement), le judiciaire et la bureaucratie, le bazar de Téhéran et même des éléments à l'intérieur de cercles proches de Khamenei. Il a fait entrer en action ses cellules d'influence.

L'axe Rafsanjani - Khatami constituait la principale plateforme politique de Mousavi comprenant des réformistes et des conservateurs. La compétition des quatre candidats était supposée donner un résultat divisé obligeant à un deuxième tour le 19 Juin. La candidature de l'ancien commandant du corps des Gardes de la Révolution Iranienne (IRGC), Mohsen Rezai ( qui a servi sous Rafsanjani quand ce dernier était président) était supposée rallier une partie des cadres des IRGC et des conservateurs importants.

De plus, le quatrième candidat, Mehdi Karrubi, avait un programme "réformiste" supposé siphonner le soutien à Ahamdinejad par son offre de politiques économiques basée sur la justice sociale telle l'idée très populaire de distribuer les revenus du pétrole au peuple plutôt qu'il aille dans les caisses du gouvernement.

Le complot de Rafsanjani c'était de faire en sorte que l'élection se prolonge de sorte que Mousavi puisse récupérer les votes "anti Ahmadinejad". L'estimation c'était qu'au mieux Ahmadinejad obtiendrait au premier tour 10 à 12 millions de votes des 28 à 30 millions qui pourraient effectivement voter (pour un électorat complet de 46.2 millions) et par conséquent si l'élection se prolongeait avec un deuxième tour, Mousavi en profiterait nettement car les votes de Rezai et Karrubi étaient essentiellement des votes "anti Ahmadinejad".

La campagne électorale était déjà bien avancée quand le régime a réalisé que derrière la clameur demandant un changement de direction à la présidence, Rafsanjani visait en fait la direction de Khamenei et que l'élection était une guerre de proxys. L'origine du conflit entre Rafsanjani et Khamenei remonte à la fin des années 80 quand Khamenei a assuré la direction en 1989.

Rafsanjani faisait partie de ceux nommés par l'Imam Khomeini au premier Conseil Révolutionnaire qu avaient sa confiance, alors que Khamenei a rejoint le Conseil plus tard quand le nombre de ses membres a été augmenté. Donc Rafsanjani en a toujours voulu à Khamenei de lui avoir ravi le poste de dirigeant suprême. L'institution religieuse proche de Rafsanjani a fait circuler la rumeur que Khamenei n'avait pas les références religieuses requises, qu'il était indécis comme président exécutif, et qu'on pouvait se poser des questions sur le processus de l'élection, ce qui jetait un doute su la légalité de sa nomination.

Des religieux puissants, poussés par Rafsanjani, ont affirmé que le dirigeant suprême était supposé être non seulement une autorité religieuse ( mujtahid), mais aussi qu'on attendait de lui qu'il soit une source d'émulation ( marja ou un mujtahid ayant des disciples religieux) et que Khamenei ne remplissait pas ses conditions - à la différence de Rafsanjani lui-même. La démystification de Khamenei reposait sur l'argument fallacieux que son éducation religieuse était douteuse. Les piques lancés par les religieux associés à Rafsanjani ont continué dans les premières années 90. Ainsi, Khamenei a pris ses fonctions sans grande assurance et pendant le gros de la période où Rafsanjani a été au pouvoir comme président ( 1989-1997) il a adopté un profil bas compte tenu des circonstances.

Le résultat c'est que Rafsanjani a exercé plus de pouvoir comme président que n'importe quel autre président à Téhéran. Mais Khamenei a attendu le bon moment, tout en commençant à étendre progressivement son pouvoir. S'il manquait d'appui auprès de l'establishment religieux d'Iran, il a plus que compenser en attirant à ses côtés l'establishment sécuritaire, spécialement le ministre des renseignements, les IRGC et les milices Basij.

Tandis que Rafsanjani frayait avec les autorités religieuses et le bazar, Khamenei s'est tourné vers un groupe de jeunes politiciens brillants, intelligents, ou avec des antécédents sécuritaires qui rentraient des champs de bataille de la guerre Irak-Iran - tels Ali Larijani, l'actuel porte parole du Maljis, Said Jalili, actuellement le secrétaire du Conseil de Sécurité Nationale, Ezzatollah Zarhami, chef de la radio et de la TV d'état, de même que Ahmadinejad lui-même.

Le pouvoir c'est inévitablement accumulé entre les mains de Khamenei une fois qu'il eut gagné la loyauté des IRGC et des Basij. A la fin de la présidence de Rafsanjani, Khamenei était déjà à la tête des trois branches du gouvernement et des médias d'état, commandant en chef des forces armées, et même d'institutions lucratives telles que le mausolée Imam Reza à Machad ou la Fondation des Opprimés (ou Dépossédés), qui ont des capacités presque illimitées pour étendre leur patronage politique.

Ainsi donc, globalement, la structure actuelle du pouvoir prend la forme d'un vaste appareil patriarcal de la direction politique. Donc, des analystes perspicaces ont vu juste quand ils ont conclu qu' Ahmadinejad ne s'en serait jamais de lui-même publiquement et directement pris à Rafsanjani lors du débat télévisé controversé du 4 juin à Téhéran avec Mousavi.

Ahmadinejad a dit :" aujourd'hui ce n'est pas Mr Mousavi seul qui s'oppose à moi, puisqu'il y a trois gouvernements successifs de Mr Mousavi, Mr Khatami, et Mr Hashemi ( Rafsanjani) ligués contre moi". Il a pointé directement à Rafsanjani pour avoir été le cerveau d'un complot pour le renverser. Il a dit que Rafsanjani a promis la chute de son gouvernement à l'Arabie Saoudite. Rafsanjani a contre attaqué les jours suivant en adressant un message à Khamenei demandant qu' Ahmadinejad se rétracte " de sorte qu'il n'y ait pas besoin d'action légale".

"J'attends de vous que vous régliez la situation afin d'éteindre le feu dont la fumée peut être vue dans l'atmosphère, et d'agir pour déjouer des complots dangereux. Même si je devais tolérer cette situation, il ne fait aucun doute que certaines personnes, et factions ne toléreront pas cette situation", a prévenu un Rafsanjani en colère.

Simultanément, Rafsanjani a aussi rallié sa base au sein de l'establishment religieux. Une clique de 14 religieux senior à Qom ont pris partie pour lui. Tout cela était un acte de désespoir pour défendre des intérêts personnels, désespérés qu'ils étaient de la redoutable montée en puissance des IRGC ces dernières années. Mais, si Rafsanjani a calculé que la "mutinerie" au sein de l'establishment religieux énerverait Khamenei, il a mal interprété l'équation des pouvoirs à Téhéran. Khamenei a fait la pire chose possible pour Rafsanjani. Il a simplement ignoré le "Requin" ou Kousseh en persan. Ce terme désigne également les hommes imberbes…ce qui est le cas de Rafsanjani !

Les IRGC et les volontaires Basij, qui rassemblent des dizaines de millions de personnes, se sont mobilisés rapidement. Ils se sont joints aux millions de pauvres ruraux qui adorent Ahmadinejad en tant que chef. Cela a été une répétition de l'élection de 2005. La participation a atteint un chiffre record de 85%. Dans les heures qui ont suivi l'annonce de l'énorme victoire supposé d'Ahmadinejad, Khamenei a manifesté son approbation en applaudissant la participation très importante et a appelé à une "vraie célébration".

Il a dit : " je félicite.... le peuple pour ce succès massif et presse tout le monde d'être reconnaissant pour cette bénédiction divine. Il a mis en garde les jeunes et les supporters du candidat élu et les supporters des autres candidats afin qu'ils soient complètement vigilants et afin d'éviter toute action et discours provocateurs et suspects."

Le message de Khamenei à Rafsanjani est direct : accepter la défaite avec grâce et éviter plus de malversation. L'élection de vendredi permet à la maison du dirigeant suprême Khamenei de rester à l'évidence le centre névralgique du pouvoir. Ce sont les quartiers généraux de la présidence du pays, des forces armées d'Iran, spécialement des IRGC. C'est la source des trois branches du gouvernement et le point nodal des politique étrangère, sécuritaire et économique.

Nous sommes hélas très loin du pays gouverné par un philosophes humaniste imaginé par Hermann Hesse parmi tant d’autres, et que nous admirons tous les deux.
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Abdallah

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyLun Juin 22, 2009 11:59 am

.... suite :

et l'analyse de mon ami Mahdi



Mais, qu'est-ce qui se passe en Iran ?

Voici mon analyse des faits en Iran dont je n'ai pas parlé dans le contexte de Radio-cité de Genève. Car je n'étais pas invité en tant qu'expert. Mais aussi car, tout ne peuvent pas être dis dans une interview à la Radio.

Depuis après la guerre débutée par l'Irak, il existait une couche nombreuse de la troisième classe de société qui avait passé parfois toutes les 8 années de guerre dans les frontières. Ceux-là n'avaient pas eu d'occasion d'étudier et/ou de s'enrichir pendant 8ans. Et en plus ils avaient en bonne partie des handicapes sur leur corps qui les empêchent toujours de vivre normalement. Mais ces anciens combattants témoignaient enrichissement et la formation d'une nouvelle couche très riche de la société dite "nouvelle élite" qui en plus régnait sur le pays grâce à eux et au nom d'eux. Une grande frustration de leur part s’est crée. D’une autre part les difficultés de la couche salariée de la société, les ouvriers et les employés s’en pilaient. Car ils perdaient de plus en plus le pouvoir d'achat à cause des faux business de ces nouvelles élites. Ces faux business sont souvent crées par la mal gestion ou véritablement suit à la compétition des ces nouvelles élites pour avaler encore plus. (Par exemple confier l’Asie centrale aux business du Bazar et le commerce intérieure aux grande supermarché géré par les entourage de M. Rafasanji (dite «les technocrate ») pour faire des vents achats sans limites. Ces faux business faisaient monter les prix et créer des énorme d'inflation annuelle. Ces deux groupes de la société formaient une majorité plus que 50%. Ils ont évidemment voté pour M. Ahmadinejad dans le premier mandat d'élection présidentielle face au M. Rafsanjani. Ils ont vu la simplicité de ce professeur de l’université même entant que maire d’une ville très riche et très prospère comme Téhéran. Certain maire de Téhéran avant lui se déplaçait dans son Helicopter privé, alors que lui ne possède même pas une voiture. Son populisme ou sa popularité et ses devises de luter contre la corruption et l'inégalité sociale ont étés les arguments les plus convaincants pour que cet ancien combattant soit élu.

IL faut souligner que dans une société ou il y a une énorme richesse nationale du pétrole et du gaze, les gens dans leur mentalité les considèrent des biens publiques et nationale contrairement a des pays comme les U.S. Ou par exemple une mine peut appartenir à une personne. Celle qui l’a trouvé en première.
Voir ceux qui pillent ces richesses est également bien moins tolérable que dans une société ou la richesse se produit grâce aux capitaux privés ou le travail produit.
Pendant ces premières 4 années, M. Ahmadinejad a distribué en plus l'argent d'un pétrole, à son plus grand niveau de prix depuis son histoire, +100 dollar par baril....

Sur le même ton et politique Ahmadinejad dans ces débats télévisés a visé clairement la corruption et cette fois si en mentionnant le nom de M. Rafsanjani et sa famille comme une des familles les plus corrompues d’Iran.
Lendemain de débat le grand diable du politique iranien, M. Rafsanjani (auto désigné Ayatollah sans études pendant ces années) sur un ton de colère, et sans respect habituel, il s'est adressé au guide dans une lettre ouverte pour plaindre de son protégé (Ahmadinejad). Il a souligné que les grands volcans sont en préparation.

Question importante : Comment il savait avant qu'il y ait aucune élection qu'il y aurait une fraude pour visionner des grandes volcans ?¨!

Mais au plus grand surpris des témoins le guide l'a ignoré. Le champs de rupture entre les deux grandes colonnes du pouvoir iranien s'est ouvert.
Pour la premier fois depuis le début de la révolution les deux anciens camarades qui se soutenait toujours ont tourné le dos l'un à l'autre.

Et comme on pourrait prévoir des comportements du Politien balançoire de la République Islamique, M. Rafsanji avec les pensés et les intérêts plutôt libérales s'est allié à M. Mousavi avec les pensés de gauche socialiste et Réformateur !!

D'une autre part, les gauches qui étaient presque toujours depuis la vie de Ayatollah Khomeini, sauf une courte période égarés du pouvoir, il ne pouvaient que saluer l'arrivé de l'allié puissant. Les trois têtes de la gauche réformatrice d'aujourd'hui (Hojjatoleslam M. Khatami, Hojjatoleslame valmoslemin M. Karoubi et M. Mousavi) se sont trouvés chez M. Rafsanjani à la veille de l'élection.

Les nouveaux au pouvoir, les néo conservateurs iraniens, qui ont clairement aperçus le soutien du Guide, presque leur Dieu, au mépris de leur ennemie jusqu'ici soutenu également par le Guide, ils se sont enivré du pouvoir. Une fraude pour déclarée la victoire écrasante de Ahmadinejad a eu lieu ( !?).

Ils ont annoncé qu'Ahmadinejad serait au pouvoir des le premier tour de l'élection avant que les votes soient comptés. C'est très probable que pour mépriser le plus possible leur adversaire, ils avaient prévu une fraude, malgré les sondages qui montraient quand même la victoire de M. Ahmadinejad en majorité, mais pas avec une telle différence.

Aussi surprenant qu'il soit exactement les mêmes déclarations se sont poursuivies de la part des réformateurs. Seraient-elles une politique pour déclancher les volcans prévus par M. Rafsanji deux jours auparavant ?!

Les deux grands camarades et anciens frères puissants, l'un rassuré par les pouvoirs militaires et le Basij(à la base et durant la guerre les personnes bénévoles qui défendaient le pays au moment de la guerre, aujourd’hui tout une autre philosophie et préoccupation), l'autre rassuré par son argent et ses alliés non iraniens, se sont mis en garde pour une bataille.

D’une autre part, la jeune génération frustrée par les stricts lois, dites islamiques et les traditions s’en pillées et fatigantes de la masse populaire sur leurs vie privée, payée en grande partie par les candidats réformateurs (de quel argent !!?) pour monter les stands du vote, retrouvée une petite espace de liberté dans cette rupture entre les deux colonnes du pouvoir. Ils se sont rendus donc dans la rue pour changer quelque chose. Mais cela visait à accéder à quoi et par qui et dans l’intérêt de qui ? Peu importe une petite fissure a fait explosé la capsule.
Et peut-être que cela nous emmènera un peu plus de liberté par la force des chose, dites ils (?).

Ce qui se passera de suite :

Dans l'absence d'une opposition alternative et forte, et dans une situation ou l'intérêt de beau père de la Révolution (M. Rafsanji), avec tout ces capitaux et le guide avec non refuge vers l'étranger ne voudront pas du tout d'une véritable d'instabilité.
Quelques victimes et une grande manoeuvre médiatique pourra diaboliser suffisamment M. Ahmadinejad et faire peur à ses suppeurteurs pour qu'il ne soit plus élu une deuxième fois. Ou il ne pensera plus à défier ce qu’il appelle « le chef de mafia économique d’Iran ». Et l'expérience a montré que le guide juste au point d'explosion il reculera de sa position.

En plus il est bien probable qu'étant donné que le guide est très vieux et malade, ou bien apparente sous une pression publique montée, le conseil des experts, dont M. Rafsanjani est toujours le chef, désigne un autre guide bien plus calme et obéissent que celui-là. Ou bien il diminuera les responsabilités du guide en faisant un changement de lois constitutionnel pour résoudre une fois pour tous tout les problèmes ( !).

Conclusion:

En tant qu'un jeun parmi d'autre, même si pour les victimes de ces changements suis triste, je pense que la suite des événements amènera forcement un peu plus de liberté privée. Mais cela ne sera pas forcement liberté d'expression. Et la famille corrompue comme une male nécessaire va continuer à sucer le sang des plus démunis, au prix de la stabilité et la réconciliation avec les autres pays qui ont des intérêts en Iran. Ils vont donc partager les richesses, le grand marché et la main d'oeuvre bon marché du pays avec les grandes multinationales pour continuer à régner jusqu'ou il y aura une opposition forte pour les descendre du pouvoir.

Voila, c'était ma version des faits sans plus. Même si je crois qu'il y existe une part de vérité. En attendant, il faut continuer de défendre un processus démocratique et une réforme depuis l'intérieur du pays, car malgré tout je le trouve le moins pire qui pourrait arriver à nos pays. Au moins les corruptions ne seraient plus au nom de Dieu.
Comme j’imaginais, l’occident a choisit pour l’instant son allié. On ne parle donc du tout de l’omniprésent diable de la politique iranien, M. Rafsanjani. Et peut-être que finalement la suite du pouvoir des mafias en Italie aurait été mieux et moins couteaux qu’une guerre ou la duré d’un pouvoir fasciste.

Mahdi
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyMar Juin 23, 2009 4:16 pm

source BBC

Iran's legislative body, the Guardian Council, has said there were no major polling irregularities in the 12 June election and ruled out an annulment.

Opposition supporters called for the vote to be set aside and the elections re-run amid claims of vote tampering.

But Guardian Council spokesman Abbas Ali Kadkhoda'i said there was "no major fraud or breach in the election".

Meanwhile, opposition candidate Mehdi Karoubi urged Iranians to mourn for dead protesters on Thursday.

Mourning

Mr Karoubi, who is among those asking for the election to be set aside, wants mourning ceremonies to be held around the country, his aide Issa Saharkhiz said.

His call echoed an earlier one from cleric Grand Ayatollah Hossein Ali Montazeri, who has called for three days of national mourning for those killed in the street protests.
English-language press TV reported the Guardian Council's rejection of an annulment on Tuesday.

On Monday, it had conceded there had been voting irregularities in 50 districts, including local vote counts that exceeded the number of eligible voters.

But it said they were not enough to affect the overall result and incumbent Mahmoud Ahmadinejad had indeed won by a landslide.

The council's spokesman said most of the irregularities happened before the election, not during or after voting.

In a letter to the council, Mr Karoubi said: "Instead of wasting time on recounting some ballot boxes... cancel the vote."

On Monday 1,000 people gathered in Haft-e Tir Square in the capital Tehran despite a warning from Iran's Revolutionary Guards, an elite armed force, against holding unapproved rallies against the election results.

Basij militiamen wielding clubs were brought in to reinforce the police.

The protests in the last 24 hours are smaller than they have been over the past 10 days, amid the strong security presence on the streets.

BBC Middle East editor Jeremy Bowen said the protesters are talking about finding other ways to show their opposition, including strikes or civil disobedience.

'Beginnings of change'

A spokesman for the US government said it "would not endorse" general strikes.

But he added: "We've seen the beginnings of change in Iran."

British Prime Minister Gordon Brown told the BBC: "We want a very good relationship with the Iranians, we also respect the fact that it's for the Iranian people themselves to choose who their government is.

"But when there is a sign of repression or where there is violence that's affecting ordinary people in the streets, we have a duty to speak out and to say we want Iran to be part of the world, we don't want Iran to be isolated from the world."

On Friday Ayatollah Ali Khamenei banned protests, prompting street violence in which at least 10 people died.

UN Secretary General Ban Ki-moon has called for an end to the street violence, and threats of violence.
Mr Ban urged the authorities in Iran to respect fundamental civil rights, "especially the freedom of assembly and expression", and end arrests.

A spokesman for Mr Ban said he had been following the situation in Iran with "growing concern" and was dismayed by the use of force against civilians.

Call for dialogue

He called on Iran's government and opposition to resolve their differences peacefully through dialogue and legal means.

"He urges an immediate stop to the arrests, threats and use of force. The secretary general reiterates his hope that the democratic will of the people of Iran will be fully respected," a statement read.

A pro-government rally proposed by students to be held outside the British Embassy has been called off after they were denied a permit.

Severe reporting restrictions placed on the BBC and other foreign media in Iran mean protest reports cannot be verified independently.

Election results show Mr Ahmadinejad won the 12 June election by a landslide, taking 63% of the vote, almost double that of Mir Hossein Mousavi, his nearest rival.

An independent British analysis of the disputed election results has found irregularities in the reported turnout, as well as "implausible" swings in the vote in favour of Mr Ahmadinejad.

Analysts from St Andrew's University and the Chatham House think-tank said votes in favour of Mr Ahmadinejad in a third of the provinces would have required an "unlikely scenario" of voting patterns.
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https://www.youtube.com/watch?v=Xsp3_a-PMTw
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyMar Juin 23, 2009 6:45 pm

Chronique (Mardi 23 Juin 2009)

Iran : leçons d’une jeunesse

Par :Mustapha Hammouche


La contestation populaire des résultats de l’élection présidentielle dans un système théocratique de référence renseigne sur le fait que le label religieux en politique est loin de constituer une garantie de moralité.

Mais cette révolution a produit une autre révélation, plus étonnante et plus réjouissante : malgré trois décennies de régime asphyxiant, malgré le tchador, malgré les bassidjis, la jeunesse iranienne n’a pas succombé qu’à l’alcool et aux films X de contrebande et à la drogue, comme nous le rapportaient la plupart des reportages sur le versant caché de la vie des jeunes Iraniens.
La conduite de leur révolte autogérée est exemplaire d’organisation et remarquable dans sa maîtrise des derniers attributs de communication d’Internet et de la téléphonie mobile. On y décèle le potentiel de modernité de cette grande nation qu’entretiennent les nouvelles générations. La révolte a fait découvrir aux plus profanes l’efficacité des micro-messages de Twitter dans un contexte de censure d’Internet. Plus de six cents micro-messages par minute furent envoyés par des jeunes de Téhéran pour commenter la mort de Neda, une adolescente tuée par la police dans la manifestation.
Il n’y a donc pas que les fetwas, l’éloquence populiste, l’énergie nucléaire et les technologies de la censure qui prospèrent en Iran !
C’est au milieu de telles méditations qu’inspire ce mouvement extraordinaire de résolutions et de clairvoyance qu’on apprend que nous venons d’enregistrer des morts et des blessés en fêtant une victoire dans un match de football.
On pouvait observer déjà que les manifestations d’après-match tournaient toujours à la démonstration d’irresponsabilité. C’est à qui conduirait le plus dangereusement, à qui lancerait le pétard le plus dangereux, à qui se montrerait le plus ivre ou le plus camé. Les plus raisonnables se joignent quand même à la partie pour ne pas subir la remarque d’avoir été en reste de la fête “nationale”. Car ce moment de folie, où la fête se confond avec tous les excès, est classé moment patriotique. Alors un tel étalage de fureur doit être respecté et partagé. Si en plus ça rapporte politiquement, comme la preuve d’un contentement que beaucoup contestent à notre pouvoir, celui-ci peut bien fermer les yeux sur cette débauche de violence sonore et physique d’un soir ou deux.
Les pétards, les deux sortes de pétards d’ailleurs, les fumigènes et autres engins explosifs sont devenus la science d’une partie de la jeunesse algérienne. Celle qui n’a pas encore découvert qu’Internet, ça peut servir à autre chose qu’à chercher une future épouse canadienne pour la grande “harga”.
Pourtant, le régime n’a pas le temps, la capacité ou l’envie de censurer le fait accompli technologique dont bénéficient les jeunes Algériens.
De cette comparaison, on peut déduire qu’il n’y a pas que le système qui handicape l’aptitude d’une jeunesse à se projeter dans la modernité et la citoyenneté. Il y a essentiellement un fondement culturel au désir de se dépasser. À moins que, justement, la politique ait réussi l’exploit de casser le ressort qui est à la base de cet élan d’émancipation individuelle et collective qui marque les communautés juvéniles.
La régression est nous, aussi. Elle pousse et grandit avec nous.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=117004
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Kwitzach

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyMer Juin 24, 2009 9:12 pm

http://www.lepost.fr/article/2009/06/22/1588150_neda-soltani-cette-iranienne-devenue-une-icone.html

Âmes sensible abstenez vous de mater la vidéo, je l'ai vu et j'ai regretter...
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kamel Eddine

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 25, 2009 12:30 am

grrrr les yeux révulsés Sad Sad Sad , vraiment ces iraniens je l'ai haï.
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 25, 2009 12:33 am

oui généralement on hait ceux qui ne se laissent pas faire
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sangi

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 25, 2009 1:04 am

c'est vraiment malheureux d'en venir à cela, des images vraiment choquante....... Evil or Very Mad Evil or Very Mad
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RyMantys

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 25, 2009 12:47 pm

Franchement, je ne sais pas quoi penser à propos de cette histoire.

C'est clair qu'il y a des milliers de manifestants dans les rues de Teheran. Et même sans manifs, n'importe qui aurait pu se douter qu'un tel régime a forcément des opposants.

De là à penser que les élections aient vraiment été truquées (dans le sens où que Moussavi aurait été élu si elles ne l'avaient pas été) je ne sais pas.

Je n'ai pas d'opinion là-dessus, sur les élections.

Personnellement, je suis de tout coeur avec ces manifestants, et je trouve qu'un régime islamique n'a pas lieu d'être, qu'il mène forcément à une négation des liberté individuelles.

Et personnellement, je n'ai aucune sympathie pour Ahmadinedjad, que je considère comme un irresponsable, qui se permet de mettre le feu aux poudres avec ses discours populistes à la noix, et qui s'attaque à ces cinglés d'Israéliens et aux états Occidentaux, qui sont capables de faire beaucoup de mal au peuple dont il a la responsabilité.

En même temps, même si je suis d'avis que personne ne devrait posséder d'arme nucléaire, je ne vois pas pourquoi certains ont le droit de l'avoir et pas d'autres, et ce n'est certainement pas à un état qui l'a déjà utilisée (USA), et un état qui dit n'avoir aucune hésitation à l'utiliser (Israel), que revient le droit de juger.

Bref, tout ça me semble hautement suspect...

Le fin mot de l'histoire, c'est qu'il y a des gens qui meurent parce qu'ils osent réclament plus de liberté. Qu'ils soient manipulés par "la main de l'étranger", ou massacrés par ceux qui sont censés les protéger, ils se font tabasser ou tuer.

Et comme a dit Kwizatch, je les admire et je les envie, d'avoir ce courage.
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptyJeu Juin 25, 2009 5:31 pm

ran's Mousavi defies crackdown

Iran protest leader Mir Hossein Mousavi says he holds those behind alleged "rigged" elections responsible for bloodshed during recent protests.

In a defiant statement on his website, he called for future protests to be in a way which would not "create tension."

He complained of "complete" restrictions on his access to people and a crackdown on his media group.

A BBC correspondent in Tehran says the statement is a direct challenge to Iran Supreme Leader Ayatollah Khamenei.

"I won't refrain from securing the rights of the Iranian people... because of personal interests and the fear of threats," Mr Mousavi said on the website of his newspaper, Kalameh.

ANALYSIS
Jon Leyne BBC News

There are signs the government is beginning to regain control. Wednesday appears to have had the least protests of any day since the result was announced.

But any idea that the opposition is about to go gently is probably an illusion.

This is an argument within Iran about the future of the country. The two sides have deeply differing views on how Iran should be run, and its place in the world. And neither is about to give ground.

Those who violated the election process "stood beside the main instigators of the recent riots and shed people's blood on the ground", Mr Mousavi said, pledging to show how they were involved.

Mr Mousavi, a former prime minister, spoke of the "recent pressures on me" that are "aimed at making me change my position regarding the annulment of the election".

He described the clampdowns he and his staff were facing.

"My access to people is completely restricted. Our two websites have many problems and Kalameh Sabz newspaper has been closed down and its editorial members have been arrested," said Mr Mousavi, who has not been seen in public for days.

"These by no means contribute to improving the national atmosphere and will lead us towards a more violent atmosphere," he added.

Day of mourning

Opposition leaders had called for a day of mourning on Thursday, but some reports say it has been cancelled.

Separately, nearly two thirds of MPs appear to have stayed away from President Mahmoud Ahmadinejad's election victory party.

All 290 MPs were invited to attend the party, Iran's press reports, but only 105 turned up. An earlier BBC report wrongly reported that 105 did not attend.

One of those who reportedly failed to turn up was Parliament Speaker Ali Larijani, a high-profile figure who shares some of Mr Ahmadinejad's hardline views but has been critical of some aspects of the government's handling of the protests.

About 50 MPs are reformist and would not have been expected to attend the victory party.

IRAN UNREST
# 12 June Presidential election saw incumbent Mahmoud Ahmadinejad re-elected with 63% of vote
# Main challenger Mir Hossein Mousavi called for result to be annulled on grounds of electoral fraud
# Street protests saw at least 17 people killed and foreign media restricted
#

But the high number of MPs who stayed away is another indication that the disputed election has split the nation, says the BBC's Jeremy Bowen in Tehran.

President Ahmadinejad on Thursday criticised US President Barack Obama for his condemnation earlier this week of the violence in Iran.

"Our question is why he fell into this trap and said things that previously [former US President George W] Bush used to say," he was quoted by the semi-official Fars news agency as saying.

The Guardian Council, which supervises elections, has already said it will not re-run the election.

Ayatollah Khamenei reiterated on Wednesday that he would "not yield" over the election result.

Arrests

Hundreds of opposition protesters and activists are believed to have been taken into custody and at least 17 people have died in the unrest since the election.

The Iranian government has set up special courts to deal with those arrested and has threatened harsh sentences.

Mr Mousavi's website reported on Thursday that 70 academics who visited the opposition leader on Wednesday had been arrested. It was not clear where they had been taken.

Wednesday's street protest was smaller than on previous days, as an increasingly heavy security presence took effect.

But there were reports of riot police firing tear gas, shooting in the air and beating demonstrators with batons.

Severe reporting restrictions imposed on foreign media in Iran mean the BBC cannot verify the reports.

The Washington Times on Thursday said one of its freelance reporters, Jason Fowden, who has British and Greek nationality, was arrested at the airport as he tried to leave the country at the end of last week.

British officials said they were working with the Greek foreign ministry on the case.

Tehran has blamed foreign governments for inspiring the protests, but some Western countries are continuing to criticise its handling of the crisis.

"We stand beside you," said German Chancellor Angela Merkel, referring to "all in Iran who seek to demonstrate peacefully".

UK Foreign Secretary David Miliband told the BBC there is a "crisis of credibility between the Iranian government and their own people".

The Italian government said it hoped Thursday's meeting of Group of Eight foreign ministers would send a "tough" message to Tehran.

Are you in Iran? What do you think of the current situation? Are you taking part in demonstrations?

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/8118783.stm

Published: 2009/06/25 14:20:03 GMT

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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptySam Juin 27, 2009 1:03 am

Iran : les femmes en première ligne de la contestation
source : LEMONDE.FR

es images du mouvement de contestation iranien depuis le 12 juin ont montré que beaucoup de femmes avaient participé aux manifestations. Elles avaient déjà participé activement à la campagne électorale dans un pays où, juridiquement, elles ne valent que la moitié d'un homme. Le temps de la rébellion symbolique qui passait par les vêtements ou le maquillage est révolu.

Les témoins sur place le font remarquer, les femmes étaient présentes – presque d'égal à égal – avec les jeunes hommes lors des manifestations, même quand celles-ci prenaient un tour violent. Par exemple en ramassant des pierres à jeter, même lorsque les forces de sécurité ont employé des armes à feu pour réprimer les protestations.

Déjà, durant la campagne électorale, les Iraniennes avaient pris un rôle qu'elles n'avaient jamais joué jusque-là. La femme de Mir Hossein Moussavi, Zahra Rahnavard, a tenu ses propres meetings et s'est montrée main dans la main avec son mari, un geste rare en Iran. L'épouse de Mehdi Karoubi, Fatemeh, avait fait de même. Elle est d'ailleurs une des figures du féminisme iranien et dirige un magazine féminin. Son mari était allé plus loin que Moussavi dans ses propositions en faveur des femmes en proposant l'interdiction de la polygamie. De nombreux observateurs pensaient que, quoi qu'il arrive après l'élection, ce mouvement jouerait un rôle favorable aux droits des femmes.

DES DEMI-CITOYENNES

Les femmes avaient déjà joué un rôle lors de la révolution constitutionnelle de 1906 à 1911 et pendant la révolution islamique de 1979. Mais elles restaient minoritaires. Désormais elles sont nombreuses à descendre dans les rues. Cette évolution apparaît comme le miroir des évolutions de la condition des femmes depuis une vingtaine d'années en Iran. Notamment grâce à l'éducation. Elles y ont accès à parité avec les hommes et sont même majoritaires au moment de l'entrée à l'université, selon Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'EHESS et chercheur au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques. L'Iran est aussi un des seuls pays du Proche-Orient où les femmes sont représentées au Parlement, même si elles font partie du camp conservateur et ne revendiquent donc pas de droits supplémentaires.

Mais leur position toujours inférieure a alimenté un fort désir de changement. "Il y a une disparité grandissante entre leur condition juridique et la réalité de leur évolution au sein de la société", souligne Farhad Khosrokhavar. "Sur le plan culturel, elles sont de plus en plus présentes mais elles sont toujours très handicapées par le système juridique iranien."

Leur crispation s'est concentrée sur la personne de Mahmoud Ahmadinejad. "Aux yeux des jeunes filles des grandes et moyennes villes d'Iran, il représente le système de la police des mœurs qu'elles détestent. Il y a donc un antagonisme personnalisé envers lui", estime Farhad Khosrokhavar. Un point de vue partagée par la prix Nobel de la paix iranienne Shirin Ebadi : "A la racine des troubles actuels, il y a le mécontentement et la frustration face à une détresse qui date d'avant l'élection", a-t-elle déclaré dès les premiers temps du mouvement de contestation. "La présence des femmes est proéminente [dans les manifestations] parce qu'elles sont la catégorie la plus mécontente de la société."

LE CHANGEMENT QUOI QU'IL ARRIVE

Selon des témoins, elles ont été une cible délibérée pour les milices bassidjis. Elles sont tombées aux côtés des hommes et ont contribué à la médiatisation du mouvement. Surtout après la mort de Neda Agha Soltan, présentée comme la première femme-martyr du mouvement après que la vidéo de sa mort a fait le tour d'Internet.

Quel que soit le président qui sortira des événements actuels en Iran, le sort des femmes pourrait en être modifié. D'aucuns craignent un violent retour en arrière si Ahmadinejad conserve le pouvoir, son premier mandat ayant été marqué par de nouvelles restrictions des droits des femmes. Mais selon le chercheur Farhad Khosrokhavar, "la cassure s'est effectuée à parité". "Pour que les droits des femmes évoluent, il faudra qu'elles revendiquent leurs droits. Mais le premier pas est franchi. L'égalité totale est encore loin, mais symboliquement quelque chose s'est produit qui pourrait faire bouger l'ensemble du système."

Antonin Sabot avec AP
es images du mouvement de contestation iranien depuis le 12 juin ont montré que beaucoup de femmes avaient participé aux manifestations. Elles avaient déjà participé activement à la campagne électorale dans un pays où, juridiquement, elles ne valent que la moitié d'un homme. Le temps de la rébellion symbolique qui passait par les vêtements ou le maquillage est révolu.

Les témoins sur place le font remarquer, les femmes étaient présentes – presque d'égal à égal – avec les jeunes hommes lors des manifestations, même quand celles-ci prenaient un tour violent. Par exemple en ramassant des pierres à jeter, même lorsque les forces de sécurité ont employé des armes à feu pour réprimer les protestations.

Déjà, durant la campagne électorale, les Iraniennes avaient pris un rôle qu'elles n'avaient jamais joué jusque-là. La femme de Mir Hossein Moussavi, Zahra Rahnavard, a tenu ses propres meetings et s'est montrée main dans la main avec son mari, un geste rare en Iran. L'épouse de Mehdi Karoubi, Fatemeh, avait fait de même. Elle est d'ailleurs une des figures du féminisme iranien et dirige un magazine féminin. Son mari était allé plus loin que Moussavi dans ses propositions en faveur des femmes en proposant l'interdiction de la polygamie. De nombreux observateurs pensaient que, quoi qu'il arrive après l'élection, ce mouvement jouerait un rôle favorable aux droits des femmes.

DES DEMI-CITOYENNES

Les femmes avaient déjà joué un rôle lors de la révolution constitutionnelle de 1906 à 1911 et pendant la révolution islamique de 1979. Mais elles restaient minoritaires. Désormais elles sont nombreuses à descendre dans les rues. Cette évolution apparaît comme le miroir des évolutions de la condition des femmes depuis une vingtaine d'années en Iran. Notamment grâce à l'éducation. Elles y ont accès à parité avec les hommes et sont même majoritaires au moment de l'entrée à l'université, selon Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'EHESS et chercheur au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques. L'Iran est aussi un des seuls pays du Proche-Orient où les femmes sont représentées au Parlement, même si elles font partie du camp conservateur et ne revendiquent donc pas de droits supplémentaires.

Mais leur position toujours inférieure a alimenté un fort désir de changement. "Il y a une disparité grandissante entre leur condition juridique et la réalité de leur évolution au sein de la société", souligne Farhad Khosrokhavar. "Sur le plan culturel, elles sont de plus en plus présentes mais elles sont toujours très handicapées par le système juridique iranien."

Leur crispation s'est concentrée sur la personne de Mahmoud Ahmadinejad. "Aux yeux des jeunes filles des grandes et moyennes villes d'Iran, il représente le système de la police des mœurs qu'elles détestent. Il y a donc un antagonisme personnalisé envers lui", estime Farhad Khosrokhavar. Un point de vue partagée par la prix Nobel de la paix iranienne Shirin Ebadi : "A la racine des troubles actuels, il y a le mécontentement et la frustration face à une détresse qui date d'avant l'élection", a-t-elle déclaré dès les premiers temps du mouvement de contestation. "La présence des femmes est proéminente [dans les manifestations] parce qu'elles sont la catégorie la plus mécontente de la société."

LE CHANGEMENT QUOI QU'IL ARRIVE

Selon des témoins, elles ont été une cible délibérée pour les milices bassidjis. Elles sont tombées aux côtés des hommes et ont contribué à la médiatisation du mouvement. Surtout après la mort de Neda Agha Soltan, présentée comme la première femme-martyr du mouvement après que la vidéo de sa mort a fait le tour d'Internet.

Quel que soit le président qui sortira des événements actuels en Iran, le sort des femmes pourrait en être modifié. D'aucuns craignent un violent retour en arrière si Ahmadinejad conserve le pouvoir, son premier mandat ayant été marqué par de nouvelles restrictions des droits des femmes. Mais selon le chercheur Farhad Khosrokhavar, "la cassure s'est effectuée à parité". "Pour que les droits des femmes évoluent, il faudra qu'elles revendiquent leurs droits. Mais le premier pas est franchi. L'égalité totale est encore loin, mais symboliquement quelque chose s'est produit qui pourrait faire bouger l'ensemble du système."

Antonin Sabot avec AP
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MessageSujet: Re: elections en Iran: condamné au non-changement?   elections en Iran: condamné au non-changement? EmptySam Mar 20, 2010 3:34 am

widedangel a écrit:
Iran : les femmes en première ligne de la contestation
source : LEMONDE.FR

La preuve :

elections en Iran: condamné au non-changement? Iran_m19

Elles ne sont plus qu'à un doigt de la confrontation frontale avec le pouvoir en place!!
lol! fermacha fermacha fermacha lol!
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