J'ai vécu une bonne partie de mon enfance dans cette merveilleuse oasis duquel son nom dérive , il signifie oasis au pluriel puisque on retrouve ce nom de ville au moyen orient et même au nord de l'Algerie sous le nom de laghouat ekssal mentionnée dans une chanson populaire de la région. Elle rassemble les ksours qui éparpillés aux alentours de cette ville lui a permis de jouer un rôle primordiale dans la région au plan culturelle et économique. La ville avait connu de fameux poétes et de hommes de religion et abriter une halte pour les pèlerins à destination de La Mèque (Zgag el houjaj) au temps où les pèlerins effectuer ce trajet à pieds ou sur des montures de ces temps. Cette ancienne oasis est connue pour sa résistance farouche à l'envahisseur français et fut le théâtre d'un ignoble massacre d'une population tuée par incinération alors qu'elle cherchait abri dans une grotte située au nord de la ville non loin de lieu-dit d'El assafiay. Non loin se trouve le fief de la confrérie des Tijaniya à Eïn Madhi où s'élève un palais digne des anciens royaumes d'antan. Un barrage retient les eaux du oued M'Zi qui tire ses sources depuis les montagnes tu Tell Saharien et atteint les contrées de l'ouest algérien jusqu'aux frontières tunisiennes passant par la région des Oules Jallal. la ville fut une base militaire importante au temps du colonialisme et le reste jusqu'à présent. quand il s'agit de musées il y a l'ancien musée oriental qui date du début de l'ère coloniale qui maintenant demeure sans attention aucune de la part des institutions officielles et un appel est constamment décrié par les résidents de la ville qui considèrent comme patrimoine national qui demande un tant soit peu d'entretien et de considération. En plus, l'ancienne église a été convertie en un musée qui abrite différents œuvres artisanales et quelques vestiges préhistoriques parmis d'autres objets exposés.