Djaâfar Harouni, l’ancien joueur et entraîneur de la JS Kabylie, n’est plus. Il a été retrouvé mort hier chez lui à Tizi Ouzou.
Il
avait 65 ans. Comme tous les jeunes de son âge de Tizi Ouzou, il avait
commencé à jouer au football au sein de la JS Kabylie dans les petites
catégories avant qu’il ne s’impose chez les seniors sur le flanc gauche
de la défense kabyle avec laquelle il avait connu de grands moments de
bonheur comme cette accession en seconde division. Cadre de la jeunesse
et des sports, Djaâfar avait aussi occupé le poste de DJS dans la
wilaya de Tizi Ouzou avant de prendre en main les destinées de la JS
Kabylie comme entraîneur. C’est sous sa direction que la JSK avait
renoué avec le titre de champion d’Algérie en 1995 après une longue
traversée du désert qui a duré six années. C’est encore sous sa coupe
que la JSK a été le seul club à avoir remporté la coupe des coupes «
Nelson Mandela » toujours en 1995. Il a ensuite opté pour la JSM Béjaïa
qui venait d’accéder en nationale Une. Il a aussi entraîné l’USM Blida
et le MC Alger pendant quelques mois. Il est ensuite retourné à son
club de toujours (JSK), lorsque ce dernier faisait face à une grave
crise. Là encore il a permis à l’équipe de se remettre sur les rails
avant de rendre le tablier. Djaâfar Harouni faisait partie de cette
génération d’entraîneurs qui avaient suivi de nombreux stages de
formation à Leipzig, l’un des meilleurs centres de formation dans le
monde, du temps de la RDA. Il avait toujours accordé une attention
particulière aux jeunes catégories pour avoir entraîné pratiquement
tous les jeunes de Tizi Ouzou, comme il a eu à driver des formations de
petites divisions comme l’AS Tizi Ouzou ou encore le NRB Issers.
Djaâfar Harouni était un homme de parole, un éducateur hors norme et un
entraîneur très apprécié par les joueurs pour sa franchise et son
engagement à leurs côtés.
INA LILAH OUA INA ILAYHI RADJIÖUN